Quand je reçois ton appel, arbre du bonheur, mes pieds se dénudent alors à la hâte,
et s’en vont l’humeur sautillante, la tête jouant déjà à saute-mouton avec les nuages,
agiles, heureux, bourrés d’envie et plus légers que le vent… Est-ce de cette façon que vibre le coeur des
oiseaux…peut être ? Et, est-ce ce même plaisir exalté qui anime les enfants lorsqu’ils partent, pupilles aux airs fugueurs, gambader dans les prés ? Alors, si
oui…c’est toujours avec le coeur d’un oiseau et l’âme d’une enfant que je cours vers toi…retrouver le bonheur !
oiseaux…peut être ? Et, est-ce ce même plaisir exalté qui anime les enfants lorsqu’ils partent, pupilles aux airs fugueurs, gambader dans les prés ? Alors, si
oui…c’est toujours avec le coeur d’un oiseau et l’âme d’une enfant que je cours vers toi…retrouver le bonheur !
Bel arbre de sérénité tu es
devenu…
devenu…
« Arbre à paroles »
Comme le baobab en Afrique, j’ai fait de toi notre « arbre à paroles » !
C’est là que le petit nid familial , bercé par notre incroyable faune, écoute les histoires que j’aime à lui conter.
Très souvent, mon vieux copain Paulo (Coelho de son nom) m’accompagne, me tenant allégrement par le bras.
Très souvent, mon vieux copain Paulo (Coelho de son nom) m’accompagne, me tenant allégrement par le bras.
Et d’ailleurs, sûrement pour lui faire honneur, la 1ère histoire que je lus est extraite d’un de ses livres intitulé
« Comme le fleuve qui coule », recueil de chroniques. C’est avec le même indicible plaisir que je vous la raconte aujourd’hui :
« Comme le fleuve qui coule », recueil de chroniques. C’est avec le même indicible plaisir que je vous la raconte aujourd’hui :
L’histoire du crayon
Le petit garçon regardait son grand père écrire une lettre. A un certain moment, il demanda :
« Tu écris une histoire qui nous est arrivée ? Est-ce par hasard une histoire sur moi ? »
Le grand père cessa d’écrire, sourit, et déclara à son petit-fils :
« J’écris sur toi, c’est vrai. Mais plus important que les mots est le crayon que j’utilise. J’aimerais que tu sois
comme lui quand tu seras grand ».
comme lui quand tu seras grand ».
Intrigué, le gamin regarda le crayon, et il ne vit rien de particulier.
« Mais il est pareil à tous les crayons que j’ai vus dans ma vie !
– Tout dépend de la façon dont tu regardes les choses. Il y a en lui cinq qualités qui feront de toi, si tu parviens
à les garder, une personne en paix avec le monde.
à les garder, une personne en paix avec le monde.
« Première qualité : tu peux faire de grandes choses, mais tu ne dois jamais oublier qu’il existe une Main qui guide
tes pas. Cette main, nous l’appelons Dieu, et il doit toujours te conduire vers Sa volonté.
tes pas. Cette main, nous l’appelons Dieu, et il doit toujours te conduire vers Sa volonté.
« Dexième qualité : de temps à autre je dois cesser d’écrire et utiliser le taille-crayon. Le crayon souffre un peu,
mais à la fin il est mieux aiguisé. Par conséquent, sache supporter certaines douleurs, car elles feront de toi une meilleure personne.
mais à la fin il est mieux aiguisé. Par conséquent, sache supporter certaines douleurs, car elles feront de toi une meilleure personne.
« Troisième qualité : le crayon nous permet toujours d’utiliser une gomme pour effacer nos erreurs. Comprends que
corriger une chose que nous avons faite n’est pas nécessairement un mal, mais que c’est important pour nous maintenir sur le chemin de la justice.
corriger une chose que nous avons faite n’est pas nécessairement un mal, mais que c’est important pour nous maintenir sur le chemin de la justice.
« Quatrième qualité : ce qui compte vraiment dans le crayon, ce n’est pas le bois ou sa forme extérieure, mais le
graphite qui se trouve à l’intérieur. Par conséquent, prends toujours soin de ce qui se passe en toi.
graphite qui se trouve à l’intérieur. Par conséquent, prends toujours soin de ce qui se passe en toi.
« Enfin, la cinquième qualité du crayon : il laisse toujours une marque. De même, sache que tout ce que tu feras dans
la vie laissera des traces, et efforce-toi d’être conscient de tous tes actes ».
la vie laissera des traces, et efforce-toi d’être conscient de tous tes actes ».
Parfois aussi, je reste immobile sous tes branches et j’attends …
une visite impromptue !
De là, j’ai observé avec le plus grand des émois il y a quelques jours …un merle, une tourterelle et
même …
même …
le soleil !
Mais je rêve en secret de pouvoir plonger un jour mon regard dans celui d’un …rapace
!
!
CHUT !
A une prochaine
histoire ou
histoire ou
une
prochaine rencontre
prochaine rencontre

Philippe P – 1 Août, 2009 – être libre comme l’air est un rapace, et apercevoir et voir le monde d’en haut……..
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