L’enfant du printemps

Depuis ton envol, je viens de remarquer que toutes mes pages étaient en écriture italique…sûrement
ont-t-elles pris elles aussi leur envol vers le rêve Rose flétrie 
                                                                          je
t’aime Coeur rouge :
maman
 
 
Début mars, aux premiers beaux rayons de lumière, nous t’avons imaginé un petit coin de paradis, au pied de notre
« druide centenaire », dont les fenêtres seraient toujours ouvertes au soleil, à la pluie et au vent !
 

 

                             je
ne trouve pas de rime à ces images, pas de noeud assez magnifiquement vaporeux, pas de pierre assez lourde….pour te dire notre amour !

Un coeur, plus qu’une gravure dans la terre, mais un vrai symbole : celui que chaque jour tu nous offres en signes
d’amour infini … plus infini que tes volcans et tes monts, plus infini que l’océan d’où tu aimais voir tomber le jour !

Gwendoline, quand tu contempleras ces images, sache que tu as occupé
chaque seconde de nos pensées cet après midi là… Yoann t’attend  près de ces pierres
 et ne mettra pas de frontière au temps Rose rouge

 

« je t’aime toujours très fort Coeur brisé  » : Cannelle.

 

Comme j’aimerais la voir des nuages…Pour l’instant, je ne fais que l’imaginer ! Mais que cette esquisse sera
belle, emplie de feuillage, de couleurs et de fleurs !


Arc-en-ciel

Elle avait la trempe des femmes du grand large, elle aimait le violon, vivre travailler et rire à en oublier le
sommeil et, par dessus tout …

  respirer le parfum des violettes !

Cette grande Dame s’appelait « Marie Joséphine Ranou » et était ton arrière grand mère ; la grand mère
maternelle que je n’ai jamais connue, envolée si jeune, et dont je n’ai que le chapelet, que ma tendre soeur Cathy me donna lorsque tu t’envolas à ton tour : il repose à tes côtés sous le
crépitement des feux de joie de la cheminée….mais, parfois, un irrésistible besoin me pousse à le prendre, souvent par grand vent de chagrin ou de doute .  Je le serre à en
épuiser mes forces et il me fait alors vaincre toutes les tempêtes !
Alors, quand Cécile et Jean, 2 adorables septagénaires qui vivent entre dessins et pigeons (j’en parlerai un
jour), m’ont proposé les violettes de leur jardin, je n’ai donc pas hésité un instant…ces toutes premières fleurs sur ton coeur t’étaient en quelque sorte destinées !
Enfant des volcans mais aussi, né un 23 avril,

« enfant du printemps »

je t’offre un jardin …celui de mon regard !
Et comme je l’ai déjà écrit dans « Voyages » … pour moi mots, images et musique forment les fleurs d’un même jardin
d’émotion, je t’invite à contempler toutes ces premières éclosions du printemps en les imaginant danser délicieusement, se balancer innocemment sous le vent de cette musique à la
fois caressante et sucrée comme le miel mais audacieuse comme la pluie …
Toutes les images qui vont venir éclore sur cette page sont bien sûr offertes aussi à tous les pèlerins et amis de
passage sur ce sentier de la toile…mais, aujourd’hui, j’aime à faire voler quelques pétales de plus vers un pèlerin qui foule, en ce moment même, le sol du Chemin !
Un pèlerin qui fit cet incroyable détour, dès son premier jour de marche, du Puy vers la belle Sumène pour prier aux
côtés de Yoann…

et la Sumène se souviendra sûrement toujours de cet incroyable hommage que tu lui rendis, de ce « coeur à coeur » qui a duré 2 jours, de la douceur de vos mots que
j’imagine, de la force et de la profondeur inqualifiables qui les enveloppa !
Alors, ces quelques splendeurs printanières, miracles d’éclosion parfois, sont bien minces présents comparés à ton
offrande, Philippe, mais je te les dédie quand même …
                       comme
je te dédie ce morceau de musique en hommage à la Sumène, pour la candeur de ses vibrations, le feutré de ses pas dans sa danse infiniment angélique …
 

D’explosions de bonheur

 aux premiers pas émouvants timides …

De jolies ailes en céréales qu’un beau matin une enfant inventa,
 aux simples bouquets de sable et de dunes blottis contre l’épaule de la brume …

 
De la prière d’une ombre songeant à un océan de fleurs,
à la nature qui exhausse tous les rêves …

 
Ou de ce petit vase offert à titre posthume afin de perpétuer le langage d’une terre vivante,
             hier vêtu de pétales tendresse aux reflets des
boutons d’or,
             aujourd’hui vêtu de pétales récitant à haute voix la
poésie du soleil…
 

… je t’offre une myriade de sourires naïfs …

splendide printemps ! 

 

 

 

                

Une réflexion sur « L’enfant du printemps »

  1. EvaJoe Des mots – 8 Avr., 2009 – Que d’émotions, de tendresse, d’amour dans ces mots resplendissants de beauté, de passion qui nous invite à aller nous recueillir ou à passer et s’attarder. De
    belles fleurs se mélangant avec d’aussi beaux mots ne peuvent que nous faire nous attarder auprès de vous.

    C’est aussi reposant de lire ces quelques lignes, on a envie de retourner vers vous trois.

    Je t’embrasse

    EvaJoe

    J’aime

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