« …Du silence naît tout ce qui vit et dure ; car c’est le silence qui nous relie à l’univers, à l’infini, il est la
racine de l’existence et par là l’équilibre de la vie. »
Yehudi Menuhin
« …La relation entre la vie et la mort est la même que celle qui existe entre le silence et la musique – le silence précède la musique et lui succède. »
Daniel Barenboïm
Philippe , à toi qui vient de nous parler de ce que le chemin t’a murmuré, de son silence de sa musique…je te
dédie ces 2 magnifiques citations nées de 2 musiciens non moins magnifiques !
dédie ces 2 magnifiques citations nées de 2 musiciens non moins magnifiques !
Et ma plume se blottit sous ses reflets, celle du ciel, car Mère Térésa disait bien du silence qu’il
était aussi « l’ami de Dieu… »
était aussi « l’ami de Dieu… »
Demain, lundi 6 juillet, nous laisserons aux aurores ce qui est déjà notre compagnon au quotidien, aux syllabes
prestigieuses, rien que de les prononcer nos voix se fondent se perdent comme dans une danse…immense…Eh oui, il s’appelle bien « silence… »
prestigieuses, rien que de les prononcer nos voix se fondent se perdent comme dans une danse…immense…Eh oui, il s’appelle bien « silence… »
Et, comme si nous allions tout simplement enjamber deux nuages, nous laisserons notre plus fidèle ami logé au creux
de nos pierres et notre firmament pour un autre silence qui s’étire entre chaleur et nudité …celle de la Meseta !
de nos pierres et notre firmament pour un autre silence qui s’étire entre chaleur et nudité …celle de la Meseta !
En attendant de vous parler d’elle, que j’entrevois avec L’Aubrac comme une autre belle, très belle « solitude
désertique »…je vais essayer ici d’inscrire les quelques « syllabes » des mots d’amour que nous recevons chaque jour au quotidien…
désertique »…je vais essayer ici d’inscrire les quelques « syllabes » des mots d’amour que nous recevons chaque jour au quotidien…
il s’est installé
entre nous et eux un vrai silence,
entre nous et eux un vrai silence,
frayant tous les sentiers de la
vie,
vie,
synonyme d’amitié et de
confiance
confiance
au point qu’ils ont bâti près de nous leurs nids
!
!
Alors, quand bien même la moiteur pèse sur nos
paliers
paliers
… je respecte leur confiance
et
ne ferme plus aucun volet !
ne ferme plus aucun volet !
A 3 mètres à peine de nous, il aime participer à tous nos repas en terrasse !
(le rajout de grillage n’est pas très esthétique, mais il a été fait en urgence afin d’éviter que notre chipie de
« Cannelle » ne prenne la jolie clef des champs …sans doute envie-t-elle la « liberté de l’oiseau » !!!)
« Cannelle » ne prenne la jolie clef des champs …sans doute envie-t-elle la « liberté de l’oiseau » !!!)
Vous souvenez vous d’un autre silence, celui que décrivait avec une infinie vérité cet être tant soit peu écorché
qu’était « Nino Ferrer » ; je vous en parle ici car les paroles de sa célèbre et divine chanson « la maison près de la fontaine » m’ont vivement interpellées il y a quelques jours.
qu’était « Nino Ferrer » ; je vous en parle ici car les paroles de sa célèbre et divine chanson « la maison près de la fontaine » m’ont vivement interpellées il y a quelques jours.
Et, par là même, j’ai observé que les choses ne devaient en aucun cas devenir « routines », souvent porteuses
d’indifférence ! Oui, en effet, il a fallu plusieurs années avant que je me rende compte que ce véritable « hymne à la beauté » , pouvait inéluctablement et à quelques détails près
s’approprier à notre demeure …
d’indifférence ! Oui, en effet, il a fallu plusieurs années avant que je me rende compte que ce véritable « hymne à la beauté » , pouvait inéluctablement et à quelques détails près
s’approprier à notre demeure …
Les citer et vous les faire
partager ici me font encore davantage savourer notre aubaine et rendre hommage aux beautés éternelles !
partager ici me font encore davantage savourer notre aubaine et rendre hommage aux beautés éternelles !
» La maison près de la fontaine
couverte de vigne vierge et de toiles d’araignée
sentait la confiture, et le désordre et l’obscurité
L’automne,
L’enfance,
L’éternité…
Autour il y avait le silence,
Les guêpes
et les nids des oiseaux …. »
et les nids des oiseaux …. »
Le chemin est une douce valse où les pas se font se mêlent et se défont en jouant, pour en embrasser d’autres encore
plus unis plus emmêlés et plus enjoués…
plus unis plus emmêlés et plus enjoués…
et nous faisons de sa musique, de son rythme , notre propre harmonie !
Ainsi à l’heure si proche où nous allons partir, Philippe, toi tu reviens après 3 mois d’un imprévisible
parcours …(il était parti le dimanche 29 mars du Puy, souvenez vous, et avait inauguré ma « Chronique des Pèlerins »…).
parcours …(il était parti le dimanche 29 mars du Puy, souvenez vous, et avait inauguré ma « Chronique des Pèlerins »…).
A mon retour, et toujours dans la même rubrique, je laisserai quelques mots depuis longtemps enfouis s’envoler de
mon coeur pour vous parler de son périple, ainsi que d’une autre pèlerine » Laurence » : sais-tu, merveilleuse Laurence, que ton prénom rime aussi et si bien avec le mot « silence »
et je te dois de connaître le sens du mot « Espérance » ….
mon coeur pour vous parler de son périple, ainsi que d’une autre pèlerine » Laurence » : sais-tu, merveilleuse Laurence, que ton prénom rime aussi et si bien avec le mot « silence »
et je te dois de connaître le sens du mot « Espérance » ….
je
vous emporte au fond de moi par delà le Chemin et la musique de son silence, ainsi que vous tous mes amis pèlerins ou de la vie,
vous emporte au fond de moi par delà le Chemin et la musique de son silence, ainsi que vous tous mes amis pèlerins ou de la vie,
dans ce
fulgurant voyage humain qui nous attend dès demain
fulgurant voyage humain qui nous attend dès demain
De Burgos à Santiago !
Sûrement, y apprendrons-nous à puiser encore davantage dans nos propres ressources, à découvrir et aimer
encore davantage toutes les richesses qui sont à portée de nos mains…
encore davantage toutes les richesses qui sont à portée de nos mains…
avec le même regard, les mêmes paupières
écarquillées
écarquillées
qu’un enfant !
Nicole crouzillac – 6 Juil., 2009 – Voilà, vous êtes partis ce matin pour faire « le chemin », sur la Messeta.
Tu parles du silence : cette partie de chemin est faite pour le silence.
Ce fut, sur cette partie que j’ai adorée, que j’ai compris les mots : pensée, rentrer en soi-même. Que ce fut facile grâce à toutes ces beautés de rentrer en nous-mêmes de se découvrir pour pouvoir
après découvrir les autres. Ce fut magique, et j’espère qu’il en sera de même pour vous. Nous vous accompagnerons, car si nous pouvons un jour ! nous aimerions pouvoir refaire cette partie dans le
même SILENCE.
BUEN CAMINO
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Philippe P – 1 Août, 2009 – Simplement dire Merci d’avoir été avec moi sur le chemin pendant après et maintenant……
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