Parmi les tâches qui me sont confiées au sein de mon travail, j’ai le plaisir « superbe » chaque après-midi de
…raconter des histoires à des petits groupes d’enfants !
Or, ce lundi, alors que mon coeur était triste, sûrement porteur de certains souvenirs, je me dirigeai comme
quotidiennement vers la classe choisie ce jour pour aller en bibliothèque…
Selon ce qui fut expliqué aux enfants au cours de la matinée, il y a toujours un livre préférenciel à faire
découvrir avant les autres. Or, ce lundi après-midi… maîtresse ne trouva plus son livre !!! Un peu ennuyée et fort surprise, elle m’en donna alors un autre, un peu au hasard, un
peu parce que les enfants aiment aussi à le lire.
Ce livre ……..c’était « Promenons-nous dans les bois » de Frédéric Stehr
avec la même
extase et la même envie de lire
qui m’accompagnent
à chaque fois,
je
lus le titre,
puis je feuilletai avec amour une à une les pages …
jusqu’au début de
l’histoire
mais, cette fois ….
une prodigieuse surprise, je l’appelerai « cadeau » …
je l’appelerai « sourire d’un
ange »
m’attendait avant que j’entame le récit…
Il portait
une dédicace…
je la garderai à jamais tout au fond de mon coeur,
et elle inaugurera aujourd’hui mes mots sur « l’automne »,
la voici pour vous …
et pour lui …
Et ma plume n’a pas revêtu les teintes rouges ou orangées des feuilles d’automne …
mais la blondeur bouclée de tes cheveux, enfant,
et, à la fois, cette perle d’émeraude dont tes yeux étaient toujours faits
blottis entre les immenses courbes sombres
de tes cils , véritables plumes d’oiseaux …
Ce fut dans un mois, le 23 octobre précisément…
que tu t’envolas
et devins le plus merveilleux des
anges
veillant
sur nos vies
et
le chemin des pèlerins …
ALORS saches que
tant
que je pourrai exister,
te
sourire, te parler,
tant que
ta présence guidera
mes doigts sur le clavier
et que ton amour
me sculptera des rires,
de l’espoir et des plaisirs …
je t’aimerai, je te vénèrerai
et te rendrai hommage
Et voici pour vous, et pour que sa lumière continue
à scintiller à
l’infini …
les clins d’oeils que j’ai reçus
de la magie
de l’automne …
Automne …et notre chaumière se pare de la beauté incandescente de ses bougies et de ses lampes basses
…
Ici, l’une d’entre elles se reflétant au travers du feuillage et d’un ciel
encore
endormi …
« Matin d’automne »
….Mais il est des matins, comme celui d’aujourd’hui par exemple,
où
mes yeux pleurent !
Parce que je suis une maman, « ta » maman …
et que par amour, par un inégalable amour
une maman
pleure !
Alors, tu t’empresses de me dire…
« …maman, sèches vite tes larmes »
Et empresses-toi d’aller ouvrir les fenêtres,
d’aller écouter les rires fous des corbeaux,
et respirer la brume …
OU
comme sur cette image
» contempler les jeux d’enfant du
soleil
qui, se servant
des arbres comme abris,
joue à cache cache avec nos
regards
et nos rêves …! «
Vous vous souvenez, sans doute, de ce dimanche du mois de mars, où nous avons amené près du cerisier des pierres
…pour y former un coeur et y semer des fleurs…
un
palais de violettes
Puis, un peu plus tard …je voulus orner ton âme d’une plante symbole qui témoignerait à jamais de l’endroit où elle s’étendit le
plus .. Et Cécile (« Cécile et Jean », qui vivent entre dessins et pigeons), me déterra d’un geste assuré et des plus instinctifs …
un pied de
verveine
…Et un peu plus tard encore, je réalisai que tu aimais par dessus-tout ces odeurs fortement citronnées qui
ravivent les sens et que la verveine, de surcroît, est l’emblème de ton terroir !
Plus éblouissant que le plus cristallin des ramages
les quelques ondées
de l’automne
firent entonner avec fougue leurs racines
et chanter les fibres de la terre …
Et, à son approche, à l’approche de « notre arbre », le sol en cette saison est jonché de feuilles mortes qui
craquent sous nos pieds, et te réveillent peut être mon coeur …
alors je revois ton visage et son charme innocent !
Alors, à
quelques pas de là,
l’angélus du soir
devient
un hymne à l’amour …
… et l’automne enrobe ton univers de ses effets psychadéliques
sur la vigne et les arbres
qui,
exquisement, t’entourent …
…et
j’écoute la voix du clocher
qui rassure et emplit de bonheur,
et je me laisse bercer par ces lueurs,
chaudes et douces
dont t’inondent les humeurs du ciel
à chaque tombée du jour !
et jusqu’à la fin de mes jours
je célèbrerai l’automne …
parce
qu’aussi et si joliment
tu me l’as murmuré !
Nota : Suite à un » bug photo » de Windows live
(plateforme ayant hébergé mon premier blog) nombreuses photos ont disparu de cet article. Je n’ai pu malheureusement pallier entièrement à cet incident !
J’espère que mes mots suffiront à vous les faire imaginer et ressentir …
Sarah Pelaud – 24 Sept., 2009 tout mon respect sur cette lecture 😉 bisous Sabine de Sarah
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pèlerins fous – 26 Sept., 2009 MERCI pour ce partage Sarah
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Nanie Nanie – 30 Sept., 2009 un très bel hommage à l’automne mais aussi à ton cher Yoann… que dire les sanglots sont dans ma gorge je pleure avec toi mais je vais aussi respirer très fort la
nature qui va me rendre le courage … tu es formidable de courage ma chère petite Sabine tes mots sont beaux et si remplis d’amour ! tu vois, il n’y a pas de hasard et ce livre te le prouve des
petits signes d’en haut pour nous dire quelque chose comme…..maman je suis là je te vois et je t’aime….
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pèlerins fous – 4 Oct., 2009 Merci Nanie, si tu savais à quel point ces mots me réchauffent le coeur ! Yoann te voit aussi et te remercie du fond du coeur…A très bientôt !
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Nicole crouzillac – 7 Oct., 2009 Ta pensée est toujours soutenue par Yoann.
Te rappèles tu le joli poème (pourquoi joli puisque tous tes poèmes sont émouvants) du 27 août, pour tous les pèlerins ?
J’ai eu sur le chemin des levers de soleil MAGNIFIQUES, FEERIQUES, ENCHANTEURS, et chaque fois j’ai pensé à toi, car j’y ai vu un sourire de Yoann, et le matin malgré la longueur de l’étape,
j’étais heureuse, combien de fois Yoann m’accompagna ? je ne sais
mais j’ai marché, avec cette année une attention toute particulière pour mes petits enfants. Combien de fois ai-je remercié Yoann
et toi de me donner cette force ?
Je ne sais pas mettre une photo, mais je te l’enverrai par courriel.
Grâce à tes poèmes tu donnes beaucoup de courage autour de toi.
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pèlerins fous – 12 Oct., 2009 Et c’est par toi que cette pensée put s’épanouir telle la plus magique des fleurs , tu en es en quelque sorte « ses racines » ! Car, si tu te souviens de mon message du
27 août, moi …je me souviendrai toute ma vie de ces mots, TES MOTS , que je reciterai encore et encore jusqu’à la fin de mes jours « …Yoann c’est la lumière de ton chemin. Ne regarde que cette
lumière, pas sur les côtés c’est le précipice ». Et ce sont ces mots-là qui ont rallumé en moi toutes les étincelles de la confiance et de l’espoir ! C’est Yoann et moi qui te diront toujours MERCI,
toujours !
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Un palais de violettes…
Tu écris si bien ,des mots jaillis du coeur …J’admire ta force de survivre avec tant de fougue par-delà le chagrin …
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