Sokone : Noël 2009 – 2ème partie

Les « Soeurs de la Providence »
 
Soeur Xavier et Soeur Thérèse
 
Oui, je vous vois, tout comme nous nous le fîmes en pénétrant ce lieu… lever les yeux vers ce tableau
magnifique, symbolisant la paix et l’amour entre les peuples !
Il n’est sûrement pas là par hasard ! A mon sens, il reflète le quotidien de ces deux religieuses sereinement
assises, le visage rayonnant à la fois d’énergie et d’amour !!!
De les contempler aujourd’hui m’émeut infiniment car je repense à ce qui nous fut conté, de leur bouche, sur leurs
conditions précaires de démarrage…où ces mots tels que partage, humilité, courage , peuvent y donner l’écho !
 
Elles sont 2 à Sokone mais également 2 à Dakar.
Leur champ d’action est très vaste, allant du dispensaire au centre de formation , à la PMI, à l’animation
villageoise, au catéchisme, à l’ Education, aux problèmes de la population liés à l’hébergement à la santé ou à la nourriture et l’habillement, et à ceux  des
étudiants ne pouvant se prendre en charge au niveau hébergement, déplacements ou fournitures ….. »points de suspension, infiniment suspendus
                     à
la générosité de leur coeur
! » 
 
 
Notre voyage …sa naissance, son chemin !
 
Le Noël 2008, vous en souvenez-vous, nous avions voulu le fêter …tout près des murmures enchanteurs de notre
« Sumène » …
Nous rencontrâmes « Bruno » , le Président de l’Association « Skippy-Club » (dont je vous parle plus haut) à un stand de
poteries africaines se tenant en face des caisses de Super U  à Yssingeaux. Nous avions remarqué des jeunes aidant à chaque caisse au rangement des provisions dans les sacs. Nous
l’avons su plus tard par Bruno,  cette aide apportée aux vacances de Noël et de Pâques fait partie des actions servant à financer leur projet d’échanges avec l’Afrique. Nous n’avions pas eu
le temps avant notre départ de confectionner quelquonque cadeau et ces magnifiques terres cuites étaient l’occasion rêvée !  En quelques étincelles, sûrement celles d’une
passion ardente, nous fûmes entrainés par Bruno sur sa splendide dynamique humanitaire au Sénégal ! Il nous parla alors de la « Case Yssingelaise » se trouvant au sein d’une Ecole de
Promotion pour jeunes filles construite par leur soin, et accueillant les touristes solidaires … Noël avait toujours évoqué en nous des désirs profonds, voire enracinés, de partage,
de don de soi et de gestes d’amour sans avoir pu, jusqu’à là, leur donner vie !
Aussitôt, nous nous sommes donc vus projettés dans la case Yssingelaise de Sokone pour le Noël 2009 et ce
fut comme ……. »un véritable appel de l’âme » !
 
Je me souviens également avoir levé les yeux vers le ciel en souriant, le coeur mouillé d’émotion, et
prononcé une intense prière intérieure en guise de louange et de remerciement …Notre ange « Yoann » venait de s’envoler depuis 2 mois, et je ne pouvais que me souvenir ici de ses mots nous
engageant si souvent à aller connaître le monde et, plus particulièrement, cette Afrique qu’il avait connue enfant…Et, cette rencontre qui venait d’avoir lieu en ce Noël et sur
la terre qui l’avait vu naître,  n’était autre que son sourire, son chant d’amour, son « cadeau » ! 
 
Mais, que signifie vraiment être un « touriste solidaire » à Sokone, au sein de l’Ecole que dirige Joséphine,
aidée de Siré ?
C’est d’abord aider le village par le biais de l’argent que nous versons pour notre hébergement et,
Joséphine n’a pas son pareil pour partager et distribuer ces fonds à bon escient !
Joséphine qui n’a pas été que Directrice d’Ecole, en référence à quelques bribes de phrases glanées ça et là dans
les discussions. Joséphine a également travaillé à l’Hôpital en tant qu’aide-soignante, mais encore vivement aidé les Soeurs de la Providence…et, je suis sûre d’en oublier
… »Mille pardons, ma Joséphine, si c’est le cas ! »
Personnellement, ce que je peux déjà vous dire c’est que …
      Rose rouge Joséphine me semble née pour secourir, épauler,
partager  Rose rouge
 
Puis, puis….que faire d’autre ?  Tout simplement …laisser parler son coeur sur le terrain ! C’est ce que
nous avons fait en essayant d’établir un juste équilibre entre la force de nos émotions, les besoins réels et les moyens financiers dont nous disposions …
Non, ce n’est pas du tout chose simple et même l’un des versants (à mon sens) des plus vertigineux
!
C’est alors que je me suis sentie en proie à maintes et maintes réflexions à la fois idéologiques et humaines,
entrainant également maintes et maintes remises en cause personnelles et je dirai…qu’elles font partie du lot quotidien de la vie en Afrique ! Ces réflexions m’envahissaient déjà lorsque je me
trouvais en Centre Afrique comme elles le firent pour d’autres voyageurs de passage s’étant fervemment attachés à ce pays !
C’est ainsi également que nous avons hésité entre multiples démarches à effectuer de surcroît en un temps imparti
(dix jours …c’est très court !) : aller glaner une matinée avec les femmes de N’Diaffe (le temps nous a malheureusement manqué !), mener au vétérinaire cette pauvre « Bérou »  que
nous sommes entrain de contempler et qui semble tenir difficilement debout depuis son avortement…? (nous ne le ferons pas !). Une chose était toutefois certaine : nous irions à l’Hôpital
comme prévu !
Et, c’est au sein de cet établissement même que nous déciderons de loger notre participation, avec le règlement du
1er appareil pour radiographie ! Oui, certes, en y repensant, et comme je l’affirmais tout à l’heure, cette décision ne fut sur l’instant …que du bonheur ! Mais, aujourd’hui, même si nous
sommes toujours heureux ce n’est pas d’un bonheur « rassasié », car , dans ce domaine médical, je me demande combien de « gouttes d’eau » devront ainsi s’amonceler avant de combler l’océan
!
Allez, ne nous laissons pas aller au défaitisme, certains progrès (nous l’avons vu) ont déjà été réalisés et puis,
je me souviens des mots que j’avais inscrits sur mon carnet-fétiche, quelques jours avant de me rendre à l’Hôpital …
 » Suivons l’exemple de l’Afrique,
               DONNONS DONNONS
                   
ce que nous pouvons et même
                          
que ce que nous pouvons… » !
 
L’Afrique a tellement l’art de faire de la magie avec les ingrédients les plus simples !
 
Je me souviendrai toujours de mes premiers pas en Afrique et notamment du tout premier jour au sein du marché local
où mon coeur marchait « sur la pointe des pieds », comme s’il avait aperçu un enfant endormi sur les pages d’un conte de fées et qu’il craignait de le réveiller …j’avais presque honte d’être moi,
honte d’être blanche !!!
 
Je reste animée aujourd’hui par les mêmes idées d’avant mon départ pour le Sénégal, elles sont juste un peu
renforcées …
        « …Donnons à l’Afrique tous les moyens de faire développer ses
richesses, son propre patrimoine, mais, EN AUCUN CAS , ne l’européanisons ou rompons sa propre histoire… Faisons là au contraire scintiller au fil du temps …! « 
 
 

 

 Les moments forts
 
Chacun le fut, à sa manière !
Certains se sont peut-être serrés un peu plus fort contre ma poitrine … et je repense à nos mots échangés dans
l’avion, mon ange, qui m’ont fait oublier la peur et m’émerveiller un peu plus des nuages… je repense à la calebasse que m’offrit « Siré » ,   sans doute l’un des plus
beaux cadeaux reçus de l’Afrique en mémoire à tes joies d’enfant en Centre Afrique ,
                           
quand je l’ai vue m’attendant, posée sur la table du préau, je l’ai de suite bercée contre ma chair et j’ai alors trouvé que sa peau avait la douceur de ta joue, mon ange
 
 

  » ma petite Siré, j’espère que tu liras ces mots, et j’ai choisi la couleur de ses yeux pour te le dire
…Yoann te remercie du plus profond de son coeur resté « enfant » Rose rouge
 
Je me souviens encore de la messe de minuit , la jolie petite église était bondée et la chorale des jeunes
chantait accompagnée des tam tam…
Et cette église qui continue à faire couler dans ma mémoire une rivière de tendresse, m’imprégna de son histoire à
tout jamais l’avant-dernier jour de notre départ. Nous venions de rendre visite aux Soeurs de la Providence, accompagnés de Joséphine. Puis, juste avant de visiter son école, nous nous sommes
sentis le besoin de nous recueillir. Joséphine franchit la première le seuil de l’Eglise, je l’ai rejointe un moment plus tard, pendant que Patrick priait près de la Vierge dehors, dans le petit
jardin. Je suis restée un bon moment seule ensuite, à la fois parce que je ressentais ta présence, mon bel ange, et que j’avais aussi envie de me réimprégner des lieux, comme l’on
revient sur un lieu de souvenir particulièrement chargé d’émotion !  Je me suis assise exactement à la même place où nous nous tenions cette nuit du 24 décembre, contemplant à
maintes reprises le petit coeur bleu sur le mur puis, comme guidée par une main invisible, je me suis retrouvée devant cette crèche, qui ne m’a pas parlé de la même façon que les autres
 
 

Infiniment pardon pour le manque de détail dans la prise de vue (le frisson sans doute !) …et c’est à
« Michel » que je demande ce pardon, qui a fabriqué de ses mains toutes ces figurines ! Il les a pétries façonnées taillées peintes jusqu’à défaillir, de jour comme de nuit …jusqu’à
l’épuisement le plus absolu !  Comme s’il avait voulu y jeter toute sa misère, toute sa souffrance, et remettre toute sa vie entre les mains de Dieu …
Car, une fois cette oeuvre achevée, il s’est enfui sans laisser de trace, et sa famille ne l’a jamais plus revue
!
Sa famille, c’est (parmi les membres que nous connaissons) ses frères François et Jean-Bernard, sa soeur Joséphine
qui nous raconta cette histoire lorsque je sortis de l’Eglise et lui confia que « la crèche » m’avait créé un étrange bouleversement, que j’avais ressenti le besoin viscéral d’y confier mes pensées
tout en laissant mes mains appuyées contre l’écorce de la calebasse servant de support aux chandelles.
 
 

 Tous les êtres frappés de souffrance dans leur âme en profond désespoir  s’agripperaient-ils ainsi
à Dieu de toutes leurs ultimes forces … comme tu le fis aussi, mon ange adoré, au sein de la Cathédrale où tu passais le plus précieux de ton temps, y déversant larmes et
cris dans le plus douloureux des silences…
Et cet indomptable mal de vivre ferait-il imperturbablement errer dans le plus troublant des vides …comme tu le
fis encore peu avant de t’envoler vers un ciel de paix et de lumière,
              comme le fait toujours Michel, errant
sans but sur le sol impersonnel de rues et de routes inconnues !  Parfois, quelques personnes entrevoient son visage, mais, le temps d’un bref espoir réchauffant alors le coeur des
siens, il disparaît à nouveau dans l’infini du désarroi …Aussi,
      Arc-en-ciel PRIONS PRIONS, même un court instant, et joignons
tout ce qu’il peut y avoir en nous de vigueur et d’espérance afin qu’il revienne un jour au sein de la famille chérie qui ne cesse de l’attendre    Arc-en-ciel
 
Le jour du 25 décembre nous ouvrit également « l’une des plus belles pages de la fraternité » ! Nous la
passâmes chez François, en compagnie de sa famille et de ses amis.
 
 

Délicieusement perdue entre nos rires fantasques et des évènements drôles à n’en plus finir, entre de jolies images
aussi comme ces quelques grand-mères causant tranquillement par-terre assises au milieu des poules, ou les filles tirant l’eau du puits au milieu de la
cour
 …je revois avec infiniment d’affection ce gentil « papa Faye » (père de François, Joséphine,
Jean-Bernard …) assis sur une natte par-terre, au milieu de gravats, nous parlant de « Paix » ! j’avais conscience alors de le contempler comme l’on contemple un vieil arbre dont on s’abreuve de
la sagesse qui s’achemine entre les rides …
Et je revois Lola et Jean-Bernard se tenant par la main comme deux enfants et riant furieusement d’un rien tels
« deux incorrigibles bébés » …et
comme tout cela fut beau !
 
Sur la route nous amenant à Sokone, vous souvenez-vous de ces clichés ?
 
 
 

Nous avons traversé Kaolac et, un peu plus loin, entre deux champs d’imondices …nous verrons, à la fois stupéfaits
et éblouis, un groupe de jeunes s’appliquant à exercer, dans la plus grande des perfections, des mouvements de gymnastique !
On aurait pu facilement croire à un mirage, tel … un champ d’étoiles par-dessus un paysage dévasté
!
Cette vision aussi, somptueuse, me restera gravée comme l’une des plus belles…
 
L’un des plus grands moments forts fut, sans nul doute, le départ et, avec lui …une cascade déferlante de
souvenirs !
Et, alors que le bel oiseau aux grandes ailes d’acier n’était pas encore entré sur la piste, ma mémoire cheminait
déjà, le coeur battant … »serré » devrais-je dire, tel un étau !
Tout se bousculait alors, s’entrechoquait comme dans un film trop court …je repensais à nos pieds sur la pirogue
flottant librement dans l’eau, je revoyais les silhouettes épuisées des femmes en salle de travail à l’Hôpital, je ressentais la main de Joséphine dans la mienne sur la calèche nous ramenant
de Diamaguène à Sokone et réentendait sa voix me parlant en chemin de son enfance …Nous étions alors dans la salle d’embarquement et , comme pour m’agripper à la seule issue de secours et
éviter d’exploser en sanglots, j’ai téléphoné à François …Puis, la musique toute empreinte de nostalgie de Royal Air Maroc me nouera un peu plus la gorge ! En descendant de l’avion sur
Casablanca, Patrick qui aperçut une africaine encore assise sur son siège la salua d’un immense bonjour chaleureux , elle le regarda avec une passable stupeur « ..Eh non, Patrick …nous ne sommes
plus sur le sol de Sokone, où les bonjours pleuvent comme des bouquets de fleurs… » !
 
Je quitterai l’Afrique, comme l’on quitte une enfant à qui on a eu envie de tout donner…Et, c’est le plus
fébrilement du monde que je m’efforcerai de desserrer les doigts de cette enfant qui tiennent et allient nos deux mains, pour laisser filer nos deux silhouettes au lointain, chacun sur son propre
rivage …
        mais, aujourd’hui…mon coeur est encore sur son rivage !
 
Et, je me souviens, presque en permanence, des mots de « Bathie », rencontre des plus furtives mais infiniment
marquante, qui venaient compléter à merveille tout ce que nous avions déjà perçu de l’Afrique, je cite « …chacun ici, nous a-t-il dit, vit pour aider l’autre et prie pour garder
confiance…! »  MERCI pour ces mots, « Bathie » !
Et chaque sourire, chaque visage, chaque rencontre aura eu le reflet à la fois chaud et doré de ce langage, les
parant de la beauté du soleil qui s’étire et s’endort …
 
François est resté, quant à lui, le cordon ombilical nous reliant à l’Afrique …Il constitue, en quelque
sorte, ce qu’il fut auprès de nous et qu’il représente encore et toujours… »un arbre à paroles, un arbre à pensées …des plus magnifiquement enracinés ! » . Et, par lui, et par toutes
celles et ceux rencontrés, nous continuons à comprendre, partager et nous abreuver de
l’histoire de l’Afrique !
 
 
Chaque objet a son histoire
« histoire de la table sous le
préau »
 
Cette table, si je devais la comparer à quelque chose , ce serait à « une fleur aux mille pétales » …
Souvenez-vous encore …
« Marie Rose » y cousait, à la veille de Noël, de ses longs doigts de fée à la lueur de la lampe, notre ravissante
petite « Marie Cécile » s’y était endormie, et « Bâ » y installe chaque nuit matelas et moustiquaire pour se reposer tout en veillant sur les lieux de sa plus extrême vigilance …et cela me
rapproche avec émotion de vieux souvenirs d’Afrique, encore, et concernant les gardiens !
J’ai en effet toujours eu l’impression que les gardiens en Afrique détenaient en eux un sens du dévouement hors du
commun. Et, j’irai même jusqu’à affirmer qu’ils portent en eux l’instinct qu’ont les animaux sauvages à bondir sur leur proie, afin de protéger les leurs ! L’attitude de « Bâ » me l’a confirmée à
plusieurs reprises…
Et je me souviens de « Robert », 23 ans plus tôt, gardien du camping où nous nous trouvions, qui me racontait des
histoires dans la nuit, lorsque je ne parvenais pas  à dormir. Il s’empressait alors d’installer une chaise à ses côtés afin que j’y prenne place…les nuits étaient alors bien fraîches et
c’est très souvent cette fraîcheur même qui me réveillait. Et, dans le tumulte des cigales…il me semble réentendre sa voix douce et profonde qui me berçait et m’emmenait en ballade à
l’infini…
« Robert » avait, lui aussi, ce dévouement viscéral et cet instinct de protection mêlés d’une discrétion ancrée
que j’ai immédiatement reconnue en « Bâ » !
Robert qui s’était proposé, avant même que l’idée ait pu nous effleurer, de quitter famille et village pour se
faire le gardien exclusif de « Yoann » en pleine brousse, dans un campement de safari où nous devions partir travailler (le projet ne s’est malheureusement pas réalisé).
                                 
… je n’oublierai jamais …
 
                                                                                   
Arc-en-ciel   
Rose rouge      Arc-en-ciel
 
 Et, soudainement tout se noue en moi, exactement de la même façon que le jour de notre départ dans la salle
d’embarquement …et je me rends compte que je suis entrain d’achever ce récit, ma plume est entrain d’achever son voyage et s’apprête à ……
                                             »
quitter l’Afrique ! »
   Afrique de mon coeur, mangui dem ! Ba
bennen…
 
Vous vous souvenez la 1ère fois que j’aperçus Kaolac et ses environs, à un moment donné je n’ai plus su appuyer
sur le déclencheur de mon appareil photo …
Au retour, mon regard fut tout autre !  Et je n’ai vu au travers de ce paysage qu’un avenir prometteur, qui ,
forcément un jour, deviendrait « source de bonheur » …
Etait-ce donc cela « l’amour d’un pays » ? Je pense ardemment que oui, car il est aussi forcément
synonyme de …. »foi » !
Alors…ce qui voudrait dire que…
j’aime ce pays comme s’il était le mien !
 
Et, je ne puis que m’inciter à prier prier jusqu’à ce que … »ce » bonheur s’en suive !
Nous prions aussi, chaque jour, pour que ce beau projet (en cours d’élaboration) et qui naquit à la lueur des
eaux où se mirent nos « longues et élégantes dames mangroves » , puisse voir le jour dans l’éclosion des chants  des sourires et des espérances retrouvées, qu’il aboutisse sur une superbe
solution économique qui valoriserait parallèlement toutes la beauté et les richesses infinies de ce patrimoine magnifique ! 
 
 
 
 
Je me replonge la veille de notre départ…et c’est presqu’instinctivement que je lève à présent les yeux
sur ce que portent les femmes « …Ont-elles bien vendu aujourd’hui ? »
 
…Afrique, j’aimais tellement vivre au rythme de ta rue…
               et de tous ses élans
naïfs,
là où la main de l’hypocrisie, de l’égoïsme ou de l’enfermement sur soi
semble n’avoir encore rien façonné,
là où les fleurs de la sincérité, de la solidarité et de la fraternité
éclosent chaque jour  de tous leurs éclats !
 
Tu as fait de mes mots des nuées d’oiseaux
et de mon être une rivière…
 
 
        NRose rougeoRose rougeb    nRose rougeaRose rougelRose rougea  …           
  
                                                                       pour
Coeur rouge  
toujours  ! 
 
  
  
     
 
 

3 réflexions sur « Sokone : Noël 2009 – 2ème partie »

  1. Nicole crouzillac – 15 Mar. Je viens de lire tes 2 billets.
    Je suis sans voix devant ton récit tant l’émotion, l’amour que tu nous fais vivre sont forts.
    Beaucoup d’idées se bousculent en moi. Pour vous, ce voyage est plus qu’un pèlerinage : c’est une métamorphose.
    Belles leçons d’amour. Merci

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  2. Re-bonjour Sabine, je viens de lire tes deux posts dédiés à ces vacances de Noël 2009 consacrées à l’écotourisme au Sénégal, ce qui vous (famille) a donné la motivation pour le faire,
    le voyage, vos rencontres, tes ressentis, coups de coeur, frémissements aussi. J’aurais pu écrire les mêmes ressentis, émotions, frémissements, puisque c’est au Sénégal aussi que j’ai posé pour
    la première fois les pieds sur le continent africain. L’Afrique, m’a-t-on dit un jour, on AIME ou on N’AIME PAS. et j’ai aimé, comme toi, une terre qui n’est pourtant pas ma terre d’origine. J’en
    ai aussi comme toi la nostalgie… J’avais déjà visionné ton diaporama commenté. Merci pour tout ce beau partage. Les 3 premiers samedis de novembre, c’est moi qui vais aller non pas ensacher
    mais faire des paquets cadeaux pour financer une opération (notre projet actuel) au Niger. Tu as raison de rappeler que nous nous devons de donner, même un peu, car sur le continent africain, un
    peu chez nous, c’est beaucoup chez eux. Et les nécessités sont grandes, notamment en matière de santé et de scolarisation. Il y aurait tant à dire…. que je m’en vais, sur la pointe des
    pieds. Gros bisous à toi. A bientôt. Marie

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