Au détour d’une belle allée de mots (la communauté de « Papillotte »), j’ai rencontré un papillon
…
Il y avait une ronde , faite de ces mots :
Papillon – rebondissement – sournois – capitale – chemin – demain – retour – valise
Même si je suis arrivée un peu tard, j’ai eu envie de me joindre à cette ronde !
Texte dédié aux papillons, à Papillotte, à la poésie, à
l’amour et au chemin de Compostelle ..
Entre deux vols de cigogne, sur la route de Belorado, deux pèlerins
marchaient en silence au petit matin dans un ciel d’un féérique rouge sang …
Sur le chemin, on les avait baptisés «
Papillon et Papillotte » ; l’un parce qu’il donnait l’impression de voler en marchant tant son cœur était devenu aérien, et l’autre parce qu’elle enrobait chaque instant de jolis
mots, faisant de la vie la plus tendre des friandises !
Ils venaient de loin et se dirigeaient vers Burgos, la
capitale…voir sa sublime cathérale, véritable dentelle sur pierre !
Ils aimaient ce nouveau voyage, fait de rencontres fraternelles, de chants,
d’ivresse et de mots toujours heureux où tout ce qui, autrefois, résonnait d’un écho hypocrite, sournois ou sombre, semblait avoir déserté sur le
champ….
Ils marchaient volaient sans même penser à
demain
Après des jours et des jours d’infini et de soleil ardent, une idée avait
germé en eux doucement « …Et, si nous oubliions nos billets de retour ! On pourrait se trouver une vieille guitare, accrochée par là sur le mur d‘un troquet…Papillon, toi,
tu chanterais mes mots et nous n’aurions comme ultimes bagages que les valises de nos cœurs, lourdes d’une peuplade de je t’aime !
A nous deux, nous deviendrions alors vent, montgolfière, ou ballon
géant…faisant de nos destins les plus beaux et les plus fous des rebondissements …
Sabine.
Bonjour Sabine,
Ton texte représente bien ce que je compte trouver sur les chemins de Compostelle.
Je vois que tu as été sur les chemins du Gers et du Béarn, je connais assez bien ces régions ainsi qu’Agen.
Ravie de connaître ton blog !
Douce soirée à toi.
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quelle belle composition ! tu es merveilleuse ma Sabine ! j’aime particulièrement ta dernière phrase : je te cite si tu permets : « et nous n’aurions comme ultime bagages que les valises de nos
coeurs, lourdes d’une peuplade de je t’aime »
comme c’est beau !
et comme c’est drôle , les grands esprits , enfin le tien est plus grand que le mien … mais ils se rencontrent car j’ai fait un reportage sur les cigognes !
bisous bisous et très bonne fin de semaine
Nanie
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Comme tu as vu juste …
La rencontre de ce papillon et de cette papillotte a quelque chose de vraiment Magique et quelque peu féérique!
Un seul papillon suffit à embellir une vie
Merci pour ta participation et encore vraiment désolée d’être passée à côté au moment où j’aurai du prendre le chemin de ton écrit…
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J’aime beaucoup ton texte, il est léger, plein de lumière. Le thème du pèlerinage, de la Quête, m’a toujours attiré.
Merci à toi. Amitiés. Alain
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Bonjour Sabine,
Ce que tu décris c’est un peu mon quotidien lorsque je visite de nouveaux blogs ou même ceux des personnes qui sont déjà passé par le mien, tout ça pour te dire que ton poème resplendit de
joie.
Bonne journée.
Amicalement Paulo.
Gros bisous.
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bonsoir sabine
aucun besoin d’illustration , les images sont das les mots
Je les ai vu ces deux marcheurs il m’a même semblé entendre au loin un air de guitare
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Une très belle rencontre à travers tes mots. J’entends le chant de l’amour et de l’éspérance et c’est très beau. C’est forcément un chemin où il se passe de belles choses. Douce soirée. Je
t’embrasse.
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et voilà ne pleures pas douce Sabine
sèches tes larmes je t’offre un encart spécial par chez moi
Bisou
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J ‘ai depuis longtemps dans la tête, l’envie de faire ce pèlerinage,il me faut la concrétiser
Douce journée
bisous
timilo
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On te suit sur le chemin.
Bien souvent, nous aussi, nous avons révé de nous évader,
de continuer éternellement ce chemin,pendant que nous marchions. Une fois rentrés,nous continuons à pérégriner dans notre tête. Merci de traduire notre coeur.
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Bon, enfin me voilà, je l’ai lu dix fois ton texte, les mots m’ont donnés des images, les images des visions, et ces deux marcheurs je les voit aussi, Est ce moi, Est ce eux je ne sais mais ton
chemin fait toujours rêver
me fait toujours penser, aller au delà de ses limites ce n’est pas aujourd’hui que je le pourrai, je me suis fixée déjà de recommencer à marcher. Avant de parcourir des milliers de kilomètres, je
ferai 500mètres. Pff , tout un programme!!
Mais ce papillon léger, léger comme une plume au vent me donne des ailes.
Douce soirée et bisous de ta grande soeur
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