Sur le chemin de Stevenson : 2ème partie

 

 

 

                                              Les révélations

 

Nous sommes arrivés sur St Germain de Calberte avec cette étrange impression que tout
sommeillait profondément en cet après-midi dégoulinant de soleil…

Aussi silencieux que son village, d’aspect rugueux comme la bogue de la châtaigne, le
propriétaire du gîte « le Recantou » commença par nous faire attendre, devant encore servir quelques clients.

Il nous monta ensuite aux chambres qui se tenaient au second étage et, en ouvrant la
porte, prononça ces mots dont je n’oublierai jamais la résonnance:                                    
             « Bienvenue »  !

Il y avait, dans ce terme employé si couramment, une autre dimension

                      
               Il nous disait…

                      
             » je vous ouvre mon coeur ! »

 

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Et il ajouta que « Cannelle » pouvait utiliser ce lieu à sa guise, sans craindre de salir quoi que ce
soit !

Je reconnaissais ici ce profond respect qu’ont entre eux et
envers eux les hommes de ce terroir, respect des humains mais aussi de toute créature vivante : hommes, plantes, animaux ….

 

A l’intérieur, tout n’était que … »pure merveille d’authenticité  » !

Chaque photo posée sur les murs avait été faite des mains du propriétaire de ces lieux ;
elle représentait  la culture des vers à soie, des vieilles granges …enfin tout ce qui fut la vie de son pays !

Je replongeais alors dans cet univers qui m’avait tant fasciné dans ce livre qui fut
longtemps (et l’est encore parfois !) mon « livre de chevet », je veux parler du « Crève-Cévennes » de Chabrol ….

Ces aïeux enterrés dans les jardins, ces interminables lessives de printemps faites à la
rivière où c’est un village entier qui partait avec charrette attelée ….

Nous nous sentons comme chez nous dans ce cadre simple, les draps sont doux et sentent
la fleur …nous n’avons jamais connu de bonheur si bon depuis notre départ !

Plus tard dans la soirée, dans la petite salle de restaurant, je me souviendrai de la
sublime musique de Jean Ferrat, du « petit chapeau de lutin » sur la glace de Lola (c’est ainsi du moins que la dame nomma la jolie noix de chantilly …)

Que d’infimes détails, me direz-vous ! Mais, dans ce genre d’endroit, ce sont justement
les détails que nous retenons, comme pour ne rien perdre de leur magie …

 

Etais-je venue suivre le chemin de Stevenson ou plutôt vivre, ressentir et comprendre le
« Crève-Cévennes » de Chabrol ?

                     Je pencherai
franchement pour la seconde pensée !

 

Ce que j’allais découvrir en flânant de long en large dans ce village allait m’éblouir,
m’imprégner à jamais de l’âme de ce village ……

Je vous laisserai le découvrir en images sur mon diaporama, car ce serait mettre ici un
trop large éventail de clichés et …lequel retenir plus que l’autre ? Ils sont tous tellement beaux, majestueusement uniques ! (Notamment la rencontre avec un vieil homme qui nous a …subjugués
!!!)

(*St Germain de Calberte  : photo n°275 à 297 , album « Le chemin de
Stevenson »)

 

Je vais toutefois vous parler …d’une autre révélation !

 

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A mesure que nous nous approchions de ce temple, isolé sur ces collines, une impression
à la fois étrange, très inhabituelle mais intensément prenante nous envahissait !

Une fois à l’intérieur, il était fait d’un tel dénuement, auquel nous étions si peu
habitués …une simple lucarne sur le mur central légèrement craquelé, une série de bancs d’aspect rigide, et, de chaque côté des longs balcons disposés en hauteur sur 2 étages, de menus spots
diffusant une faible lumière …

Qu’y avait-il donc de si mystérieux et à la fois d’aussi enraciné dans le coeur de ces
hommes pour savoir invoquer Dieu dans un tel désert d’images, de visages et de couleurs parmi lesquels nous, catholiques de réflexion et de coeur, aimions tant être inondés !

 

Ce temple représentait pour nous une montagne de crêtes sans cascades, une prairie
asséchée et sans fleur …

Pourtant, à l’extérieur du temple, accolé à son flanc, il y avait une table savamment
décorée de gâteaux et de vin, et des hommes autour …!

 

N’y avait-il pas là le plus authentique exemple de partage ?

                      
                           Sûrement !

 

Nous sommes repartis un peu plus « tolérants » et nous demandant même

         s’il n’existait finalement pas des « Chemins de Foi »
plus ardents que                                          les nôtres ?

 

                     Comme
j’aimerais un jour pouvoir revenir vers toi …

                      
         fascinant village de St Germain de Calberte !

Mais parfois, comme tout ce que l’on aime éperdument, cette question se pose  :

                      
     « seras-tu encore là, 

                      
                  et

                      
           sauras-tu rester le même ? »

 

                      
                            *****

 

  
                         
 Les plus beaux
rires

 

Un rien fait rire lorsqu’on est éperdument heureux !

On peut même redevenir tout petit tout petit et jouer à …

                          
    colin maillard par exemple …

 

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  Hein …elle triiiiiiiiiche !

 

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Et, lorsque …  ventre affamé n’a point d’oreilles, mais non plus point d’yeux ..et file
s’asseoir sans crier gare sur un nid de fourmis rouges, cela donne de belles boursouflures, certes !

Mais, lorsqu’assis à la table d’un restaurant, ces boursouflures vous poussent sur le visage , les
bras et tout le corps au fur et à mesure que vous parlez …ça donne alors une série de « fou rires incontrôlés » ! (les murs du « Recantou » vont s’en souvenir longtemps !!!). 

Je n’ai pas la photo de ces rires, mais celles assez « épiques » de nos bobos  « Nos »  à savoir
ceux des 2 nanas (Christine et moi) car, pas juste, ces affreuses boursouflures ont bien sûr épargné nos 2 aventuriers !

 

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Je vous présente « Christine » (photo 1) et mes « premiers bobos » (photo 2)

            … »Premiers » mais …pourquoi premiers ???

Car, les trottoirs ne sont vraiment pas larges à St Jean du Gard …la preuve, en images, que je ne me
trouve pas d’excuses 

 

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Très heureuse à ce jour de vous présenter : l’endroit où je suis tombée ! (Photo prise
le lendemain de la chute…trop beau souvenir  !)

Et …pour cause ! J’étais entrain de « boire » les paroles de ma voisine (autant
« bavarde » que moi …Oui, oui, ça existe !!!)

Je suis tombée de tout mon long ! Le nez s’est mis aussitôt à saigner comme une rivière
et le genou à gonfler en quelques minutes de façon méconnaissable !

Par chance, il y avait un troquet à deux pas où je pus bénéficier de glaçons et
Christine me fit un « bandage maison » à l’aide d’un sachet plastique.

Nous nous dirigions justement chacune (non, ne riez pas encore !) vers une pharmacie
afin de prendre les médicaments indiqués par notre très charmant médecin de St Germain de Calberte pour nos boursouflures …

Eh bien là, du moins me concernant, une pharmacie sera d’autant plus
utile.

 

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                 Quoi …vous n’aimez pas
mon look !

 

Mais l’aventure ne va pas s’arrêter là !

Alors que je me trouvais devant la pharmacie, mon petit groupe de soutien se tenant
dehors, je vois arriver (et j’espère que vous avez retenu leurs prénoms !) « Alain et Caroline » !

Nous ne les avions pas revus depuis quelques haltes …quel bonheur de les revoir là ,
surtout …dans de telles circonstances !

Aussitôt, voyant ce petit groupe au complet palabrant tous ensemble, une idée jaillit de
mon cerveau ! Je suis sortie de la pharmacie pour demander à Alain et Caroline de m’attendre afin que nous fassions une belle photo de groupe et …c’est là où l’aventure se corse
!

En m’attendant, Alain eut un réflexe pour le moins …des plus inattendus
!

Il manquait dans l’histoire un bienveillant photographe. Un gendarme se tenant là, juste
en face de nous, dans la circulation …Alain eut la délicieuse idée d’aller lui demander d’être ce photographe !

 

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Ce gendarme se prêta aussitôt au jeu, au point …d’arrêter toute la circulation , nous
devenions de véritables « stars » !!!

 

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 Que de souvenirs …merci monsieur le
gendarme !

 

Alors devant la pharmacie, nous avons (de gauche à droite face à l’écran) :  Caroline, Patrick et
notre chienne, notre petite Lola avec derrière (les impressionnantes moustaches) Jean Yves, puis Christine, moi et Alain.

 

Mais les prouesses de notre gendarme ne s’arrêteront pas là !

Un peu plus tard, lorqu’il nous verra repasser au même endroit, mais un plus loin devant
une jolie fontaine, il ne pourra résister au plaisir de nous reprendre en image …

 

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            On est beaux, non ? Re-merci monsieur le gendarme !

 

Nous sommes à présent le lendemain, déjà (!), et aussi le dernier jour passé ensemble !

De retour de la bambouseraie d’Anduze, nous découvrons Alès …cette ville où j’ai vécu
; époque miséreuse de ma vie, juste avant un départ en Centrafrique d’où nous (je n’étais pas alors avec Patrick) serons vite rapatriés, revenant sur Alès en tee-shirt en plein hiver et sans le
sou…Yoann avait 2 ans !.

Je voulais revoir cette ville et c’était l’occasion rêvée puisque le chemin nous y
menait !

Je me souvenais de ces petits airs de fête que prenaient les terrasses, toujours bondées
et pleines de couleurs sous le frétillement d’une multitude de petites cascades et …je redécouvrais cet univers presqu’intact !

 

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Une petite bière fraîche à la 1ère terrasse, et un gentil p’tit repas pour fêter ça à la
seconde avec une p’tite sangria en entrée, un p’tit merlot à table et , pour clore le tout …le bouquet (qui nous a d’ailleurs bien fait rire) un dessert au Grand Marnier !!!

Ah ! mais …qu’est-ce qu’ils peuvent boire ces pèlerins lorsqu’ils sont heureux !!!
 Mais non mais non …on « vit » tout simplement !

Il était dimanche (nous l’avions oublié, n’ayant plus la moindre notion des jours !)
mais l’estomac de notre pauvre chienne « Cannelle » s’en souvenait lui …Estomac qui demeurait désespérément vide, faute d’épiceries ouvertes en chemin ! Elle finira avec une gourmandise non
dissimulée (j’ai préféré le mot « gourmandise » à « rage » !) les Kriskrol de Christine et Jean Yves et une vache qui rit. Nous avions bien demandé tous les restes de victuailles au restaurant où
nous mangions mais, malheureusement pour elle …les mets étaient savoureux et les clients trop friands !

 

En repartant de ce restaurant, un ultime gros fou rire nous prit lorsque, tripotant
Christine et moi à plus de 10 heures du soir un cageot d’abricots pourris posés par terre et destiné aux poubelles, ceci afin de subvenir aux besoins alimentaires de Cannelle,

              Jean-Yves nous traita toutes les
deux de « clochardes » !

 Je vous laisse d’ailleurs …imaginer la scène (!!!)

 

 Pourquoi, dans la vie de tous les jours, n’a-t-on pas forcément le réflexe de
créer ces situations pour le moins inouïes et toujours propres aux interminables cascades de rires ?

        La peur des autres,

       la peur du « quand dira-t-on » ?

 

Ces moments fantasques sont pourtant le vrai 

              
                       nectar de la vie
 !

                      
   

                      
             **********

                

               Quelques réflexions et un hommage …

 

Je tenais à ouvrir ici une petite parenthèse sur les conditions d’hébergement sur le
chemin de Stevenson où, à mon humble avis, les gîtes où les pèlerins peuvent préparer leur petite « tambouille » en toute convivialité sont pratiquement inexistants (à l’exception de Mirandol, nous
en avons parlé, et les gîtes communaux de Florac et de Pont de Montvert) ..Les demi-pensions sont très souvent imposées !

Cette condition peut être considérée tel un léger abus de la liberté et des conditions
budgétaires du pèlerin !

Le pèlerin est souvent heureux avec un simple plat de pâtes et une bonne soupe qui fume
…Pourquoi créer des besoins ? D’autant plus que certains ne peuvent pas toujours et forcément les assumer !

         Le vrai bonheur ne résulte-t-il pas en choses simples
!


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Attention Lola, ça va …brûûûûûler !

 

Certes, il a fallu user d’un bon instinct légèrement parsemé de confiance et d’attention , le faitout
ayant pour mission de faire cuire des pâtes pour … cinq !

       Hmmmmmmmmm, elle était bien bonne ta p’tite sauce aux poivrons, Christine
!

                          
              _________

 

On ne se souvient que trop de « Modestine » qui ne voulait pas toujours avancer et écouter
les aspirations de notre cher écrivain écossais et bien …           nous avons eu, en quelque sorte, « notre » Modestine !

 

Nous quittions l’illustre gîte de Pradelles (où Robert Louis Stevenson déjeuna) et où
nous avions passé la nuit, pour reprendre la route vers Cheylard-L’Evêque. A peine avions-nous fait deux pas que « Cannelle » se coucha sur le sol et refusa d’avancer…nous en étions à notre 3ème
jour de marche ; raison pour laquelle j’ai immédiatement établi le parallèle avec Modestine… Cette implacable obstination fut vraiment trop drôle, je n’ai (et quel dommage) pas eu le réflexe
d’immortaliser cet instant en photo !

 

J’en profite, bien évidemment, pour rendre un hommage tout particulier à notre fidèle
compagne à quatre pattes qui, comme ce fut le cas pour notre 1er périple sur St Jacques du Puy à Figeac, se souviendra de ce voyage …

Elle fit le bonheur de mes clichés , dans des attitudes tantôt très cocasses,
attachantes, ou parfois bien émouvantes ! (Vous pourrez les suivre toujours sur le même diaporama commenté).

 Et, chose suprêmement inoubliable, tout se termina pour notre amie
par

                   une merveilleuse
histoire d’amour !

 

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 « Notre Cannelle est à droite sur la photo …

                         c’est
peut-être ce qui a manqué à Modestine ! »

 

Et, j’ai une pensée particulièrement émue pour Robert Louis Stevenson, lorsque sonna pour lui
l’heure de la séparation avec Modestine…

Voici à cet effet un extrait de « Voyages avec un âne  – Dans les Cévennes du Puy à Alès  »
de R.L.Stevenson 

 

 Ce
fut seulement lorsque je fus bien installé à côté du conducteur sur une diligence qui roulait avec fracas dans une vallée rocheuse remplie d’oliviers nains, que j’eus conscience de tout ce qui me
manquait. J’avais perdu Modestine ! Jusqu’à ce moment j’avais cru la détester ; mais à présent elle s’en était allée : « Hélas ! quel changement pour moi ! »

Pendant douze jours nous avions été des compagnons inséparables, nous
avions parcouru plus de cent vingt milles, gravi des hauteurs respectables et suivi notre petit bonhomme de chemin sur nos six jambes à travers rochers et marécages. Elle me portait un peu sur
les nerfs sans doute, et j’avais parfois vis-à-vis d’elle des manières de grand seigneur. Après le premier jour je sus conserver mon sang-froid. Et pour elle, pauvre âme, elle était patiente,
elle avait des formes élégantes, une couleur d’un charmant gris-souris, et sa taille était petite à souhait. Ses défauts étaient ceux de sa race ; ses vertus étaient bien à elle. Adieu, et si
c’est pour toujours …

 Le père Adam avait pleuré quand il me l’avait vendue ; après l’avoir
vendue à mon tour, je fus tenté de suivre son exemple. Et comme je me trouvais seul avec le conducteur de la diligence et cinq ou six aimables compagnons de voyage, je n’hésitai pas à me laisser
aller à mon émotion.

 

                  
                                                       
                                         
Fin.

  

                      
              **********

 

                          
 L’appareil photo …un ami !

 

Par l’intermédiaire du diaporama commenté (l’album « Le chemin de Stevenson ») j’ai essayé
au travers des « 602 photos commentées » de retracer notre périple avec des mots et des images dans un souci d’absolu partage et d’authenticité !

Jusqu’à St Germain de Calberte, mon appareil ne put ni prendre en vues rapprochées ou un
tantinet exposées  à la lumière …J’ai ainsi loupé nombreux clichés fantastiques …

J’aurais pu aussitôt  placer ma carte mémoire sur l’appareil de Patrick, (il me
l’avait proposé bien avant) mais,  et bien qu’ayant à maintes reprises « vociféré » contre ses soudaines déficiences techniques, je crois qu’un appareil photo est un véritable compagnon avec
qui on veut faire la route JUSQU’AU BOUT, en dépit des maux, avaries et désillusions !

Comme pour la plupart des mots de ce récit en 2 parties, cette pensée fait partie de celles gravées par
écrit sur ma moleskine

 

            
                          **************

 

            
                      Nos pas ….un impact imprévisible !

 

A Langogne, alors que nous cherchions notre route, nous nous sommes machinalement adressés, sans le
savoir, au … »baliseur du Chemin de Stevenson ».

Très peu de temps après, un papi qui visiblement connaissait notre interlocuteur se joignit à nous

J’ai plaisir à vous le montrer aujourd’hui (vous le reconnaîtrez …)

Ceci dit, notre baliseur fut également des plus sympathiques !

 

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Il n’a pas moins de …80 ans, ce charmant papi (à Dr sur la photo)

Il s’empressa de nous demander si nous pouvions lui envoyer la photo ! Je l’ai fait mais
…(le temps passe si vite !) près de 6 mois plus tard, à l’occasion de la nouvelle année.

J’avais griffonné son adresse sur le topo guide…(afin de ne pas
l’égarer)

Il nous a répondu presqu’aussitôt , par le biais d’une très jolie carte au paysage empli
d’une candeur émouvante, y inscrivant entre autres ces mots « Je penserais à vous chaque fois que je regarderai la photo, encore merci », et il nous joint son n° de tél.

Nous ne nous serons connus que cinq bonnes minutes…

      c’est du moins,

                    ce que je
croyais ! 

 

                      
                         ***********

                      
             

                      
                      
Conclusion

 

Qu’il s’agisse de Compostelle ou de Stevenson …

     la marche nous mène toujours vers l’humilité,

      nous donne les mêmes leçons de sagesse 

       et purifie toujours nos coeurs !

 Elle nous réserve aussi les mêmes instants de 

     magie et de méditation …

 

         tous les chemins mènent au coeur !

 

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                                                        Le chemin… vu par Lola

 

Au sein de ce court récit (en 2 parties), je ne vous aurai pas parlé des paysages traversés qui
auraient pu faire partie tout à la fois des émotions, des instants magiques et des grandes révélations, car …en visionnant mon diaporama commenté, vous 

            en prendrez plein les yeux !

Je vous laisse donc en sa compagnie …

 

Prenez bien votre souffle,

     Ne pensez qu’à rêver,

       Savourez la vie,

       Réinventez le temps …

                 Rien n’est
impossible !

 

6 réflexions sur « Sur le chemin de Stevenson : 2ème partie »

  1. J’allais dire la boucle est bouclée, pour moi certes mais toi bien sur que non, tu repartiras sur d’autres chemins que tu nous conteras avec tes anecdotes truculentes , qui laissent
    un souvenir même si on pas marché, impérissable.

    J’ai pris du temps à lire cette seconde partie, une journée pour chacune..Sourire, je ne me souvenais pas du gendarme, bizarre comme la mémoire est sélective parfois.

    Je reviendrais voir à nouveau demain je pense ton diaporama car même si je m’en souviens après avoir relu ton texte, ce sera plus enrichissant de mettre des mots sur des images, des couleurs comme
    j’ai mis des images sur tes mots.

    Bisous petite soeur

    Eva

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  2. Ma chère Sabine
    j’en retire de tout ce que tu racontes que la Vie est belle quand on sait appprécier tous les petits bonheurs et aussi les bobos(j’apprécie ton humour)
    il faut savoir ouvrir ses yeux, mais surtout son coeur.
    et pour recevoir il faut d’abord apprendre à donner et c’est ce que vous faîtes dans la chaleur d’une belle convivialité

    bisous , un plaisir de cheminer à tes cotés
    un sourire de Line

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  3. Bonsoir sabine
    je n’avais pas eu le temps de revenir et bien voila c’est fait cette marche est devenue un véritable périple faite de bons moments et de belles rencontres . Félicitation au gendarme pour ses
    talents de photographe et surtout pour sa disponibilité

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  4. Bonjour,

    En parcourant votre blog j’ai vu ue vous aviez fait le Stevenson avec votre chienne. J’envisage de faire ce GR avec mon chine, un Labrador. Une question : comment avait vous fait pour sa
    nourriture ? Est-ce que dans les gîtes où vous vous êtes arrêtés on vous a fourni des croquettes ou autre ?

    Merci de votre réponse.

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  5. Bonjour Sabine et merci pour votre réponse. J’imagine donc que vous n’avez pas eu de souci pour trouver la nourriture de votre toutou dans les villages où vous vous êtes arrêté… J’envisage de
    faire le Stevenson l’été prochain, mon toutou a l’habitude de faire de longues marches avec moi mais à la journée ou sur 2 jours, cela serait l’occasion de voyager avec lui plusieurs jours.

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