Le hérisson et la tortue

 

Pour la première fois,  je vous offre ma voix entrain de lire un conte que j’ai composé « le hérisson et la tortue » 

Cet enregistrement étant donc une « toute première naissance » ,  je vous avoue avoir le coeur battant un peu la chamade !

 

 

ECOUTER (en prenant soin d’éteindre le lecteur du blog, sur la colonne de droite, juste
dessous ma liste d’amis)

 

 
 

 

 Le hérisson et la tortue

 

Dans la folle vapeur des vagues, au petit jour, Mao
marche sur la plage, la sculptant de ses pieds nus.

Un enfant s’amuse avec un cerf-volant en papier journal …

Sur toute la largeur de ses épaules, Mao porte un sac en raphia qu’il maintient de ses mains par les deux
bouts ; ce fardeau semble lourd, faisant basculer sa tête vers l’avant.

 Son visage est joyeusement distrait, il parle, il chante, sa voix est chaude et rieuse comme
l’éclat d’un fruit que l’on a envie de croquer…

Ce matin, il achemine sa fortune !

Tout à l’heure, il était encore à genoux dans le sable, le bras parfois enfoncé jusqu’au coude,  à
récolter des oeufs de tortues…

Il en avait rempli son sac, et c’est cette denrée sacrée qu’il était entrain de traîner sur son corps
suintant …

Mao habitait avec sa famille dans un petit village, au creux des dunes, ballotté par les
flots.

Il menait à présent une existence heureuse, ce qui n’avait pas toujours été le cas.

Enfant, il avait appris l’école dans la rue, entre deux cageots de bois.

Il survécut comme il put, trouvant toujours un carton pour se faire un abri, dans son coin de ville sans
égouts ni lumière, où les forêts au loin ne sont plus que des monts ras et poussiéreux.

Mais il savait rêver …

Du temps où sa grand-mère lui préparait encore quelques fruits et une poignée de maïs bouilli pour son
petit ventre, les yeux plongés dans le bol de café fumant, il rêvait d’enjamber dans la jungle les jolis ponts suspendus, et il savait imaginer les nuées de papillons, les couleurs des toucans et
les belles orchidées nichées dans les troncs d’arbres …


 

Mao venait de quitter la plage et s’engager sur un sentier de traverse, rejoignant une rivière à
mangroves …

Il poursuivait en silence quand, un singe hurleur le fit sursauter.

Dans un mouvement de surprise, il trébucha contre un arbre, accrochant par mégarde son sac à une branche

Il le récupéra sans effort mais le raphia s’était légèrement déchiré et un oeuf s’en était échappé
!

Il continua vers sa destination, ignorant tout de l’histoire qu’il allait laisser derrière lui
!

 

L’oeuf était tombé à côté d’une superbe cabane en bois flotté… 

Au premier abord, personne !

Mais, qui pouvait bien habiter là ?  A vue d’oeil, sûrement un ébéniste !

Dans ce paysage de mousses et d’eau, règnaient le jacana et le grand héron.

 Une barque s’approcha…

De loin, on entendit quelqu’un renifler bruyamment, grogner même : c’est « Jef l’hérisson » et c’est
aussi l’occupant de cette ravissante nacelle en bois de balsa, petit chef d’oeuvre de sa fabrication.

Il mastiquait autant qu’il grognait !

Il était sur un bon coup mais le bruit que fit Mao en détachant son sac, l’avertit aussitôt qu’une action
peu banale s’était produite près de sa demeure.

Alors, il dut laisser choir son frugal repas, fait de vers de vase, d’artémias et de
daphnies….Et elle résidait bien en cela la raison de sa mauvaise humeur .

Jef ne ressemblait pas aux autres hérissons.

Il ne mangeait pas d’insectes, d’oeufs ni de fruits, seules les panacées de poissons faisaient son
bonheur !

Plusieurs passions le nourrissaient également : la pêche dans sa rivière,  le travail du bois et la
musique …

Autant vous dire qu’il ne s’ennuyait jamais !

Une fois parvenu au seuil de sa porte, il regarda, consterné, cette curieuse balle de golf,
atterrie, là, sur son sol, et qui n’en était pas une bien évidemment…

Il réfléchit un long moment et tout à coup se rappela !


Son ami, le héron, lui avait maintes fois raconté…« l’histoire de l’arribada »

Au dernier quartier de lune du cycle sélénite, la nuit tombée et à marée haute, des dizaines de milliers
de tortues marines convergent  pour pondre des millions d’oeufs. Elles creusent un trou dans le sable avec leurs pattes ou rament en arrière et y pondent leurs oeufs qu’elles recouvrent avec
la plus extrême minutie avant de retourner à la mer.

Elles sont si nombreuses qu’elles se touchent, se poussent, s’entrechoquent …C’est un spectacle
inoubliable !

Et c’est, paraît-il, tellement beau, vers les cinq heures du soir, toutes ces voûtes d’écailles sous les
splendides lueurs orangées du soleil ….

Les premiers nids sont souvent déterrés, piétinés ou abîmés par les pontes suivantes.

Aussi,  les habitants du village sont autorisés à collecter les oeufs durant les deux premiers jours
de l’arribada.

 

« Oh toi, dit Jef en jetant un oeil attendri vers son protégé,  tu ne seras pas mangé tout cru
dans un cocktail d’épices, sur le coin d’un comptoir ! » 

Il ne pensa plus à grogner …

Mais, comment cet oeuf avait-il pu arriver jusqu’à là, songeait-il avec émotion !

Il l’enveloppa de terre douce, à l’ombre d’un tamarinier, dans un coin de son jardin et …il attendit
!

 

 

Il attendit ainsi des jours et des semaines, le couvant de son regard …

Un tas d’idées surgissait souvent de son esprit ! Il imaginait « son » oeuf, parce qu’il
était devenu le sien, sur la plage, entouré de ratons laveurs ou de coyotes alléchés par l’odeur. Il voyait rôder autour de lui les vautours à tête noire ou à tête rouge et les crocodiles

Il était bien mieux sous son arbre !

Chaque soir, à l’apparition de la lune, il sortait son carimba et le berçait de sa chanson
douce :

« Avec mon carimba

Je suis le plus heureux

De son arbre le paresseux

Descend dès qu’il me voit

 

Au son de mon carimba

Les lianes batifolent

Et tous les cerfs-volants

Se transforment en  oiseaux ! « 

 

 

 

Un soir que la nuit était fraîche et que les étoiles faisaient la fête dans le ciel, il
avait eu envie de s’asseoir près du nid de terre douce qu’il avait construit avec tant d’amour …

C’est alors qu’il entendit des petits bruits secs, à peine audibles, un fragment de terre
s’écroula à ses côtés,  et une tortue en sortit …

Elle avait un joli bec de perroquet et la couleur de l’olive , qu’elle était belle
!

Jef tâtonnait de ses doigts tremblants et malhabiles le sol encore tout
chaud…

Il s’y était pourtant préparé mais ses yeux ne parvenaient pas encore à  croire à ce
phénomène merveilleux …

Et, comme si ce prénom avait toujours été déposé sur ses lèvres à son insu, il la baptisa
« Néréide »

 

Elle avait bien fait, Néréide, de sortir à la fraîcheur. Tant de ses congénères mouraient
brûlées d’être nées trop tôt sur un sable cuisant !

Elle échappait aussi aux cinglants coups de pinces des crabes, aux fatals coups de bec des
charognards …

Toutefois, il lui fallait de l’eau sans trop attendre.  Vite la rivière
!

Jef l’amena dans son univers aquatique, faute de mieux.

Néréide s’y adapta avec une incroyable désinvolture …

Comment ne pas raffoler d’un tel écrin de verdure, perdu entre volcans et rochers
!

Et Jef ne vivait que pour la gâter, la dorloter, occupant toutes ses journées à lui pêcher
des anguilles et une armada de petits poissons. Il n’avait même plus le temps de travailler le bois ou de jouer de la musique.

Il n’avait d’ailleurs plus le temps de rien !

 

Un jour cependant qu’il revenait en sifflotant, la nacelle emplie de victuailles, il la
trouva dormant sur un coin de sable, la tête et le corps recroquevillés sous sa carapace ….

 Depuis quelque temps, elle avait pris la triste habitude de s’isoler et ne mangeait pratiquement plus.

Jef avait beau retourner la situation dans tous les sens pour essayer de comprendre ce désarroi, mais en vain
!

Alors, il l’a laissée tranquille, respectant son apathie et sa soif de solitude …

Sa tortue était malade, mais ….de quoi pouvait-elle bien souffrir ?

N’en pouvant plus d’inquiétude, il se décida un jour à aller lui parler, persuadé que le dialogue portait
toujours ses fruits.

Néréide eut, d’abord, infiniment de peine à sortir quelques mots, puis, au fur et à mesure que la conversation
prenait tournure, elle sut déverser le contenu de son coeur et …elle expliqua !

 

 

Par un bel après-midi, aux vapeurs tièdes et affriolantes, elle s’était aventurée un peu
plus loin que d’ordinaire ….

Attirée par l’irrésistible beauté des roses de porcelaine, elle s’était arrêtée un
moment.

Là, sur ces touffes délicieusement charnues au parfum surprenant, se tenait un véritable
concert ! Elle reconnut la voix du colibri bavard …

Mais il semblait y en avoir cent, voire mille, et tous parlaient en même temps
!

Les sujets s’abordaient pêle-mêle, un peu de tout, beaucoup de rien et, soudain, elle
n’entendit plus qu’une voix …

Cette voix racontait « l’histoire de l’arribada » ,

celle des mamans tortue venues faire leurs petits sur la plage !

Elles sont des milliers, disait la voix, à chaque minute en surgit une de l’eau

La peur les fait pondre très vite et regagner en toute hâte la mer.

Les hommes arrivent alors, tels des rapaces, pour cueillir les premiers oeufs qu’ils
revendront à bon prix ou utiliseront comme aphrodisiaque ….

Néréide ne put en supporter davantage et elle s’en retourna, la tête ravagée de tout ce
qu’elle venait d’entendre !

S’en suivirent de longs jours, où son esprit fut torturé par maintes questions, auxquelles
elles ne savaient répondre, sur le pourquoi et le comment de sa naissance, les  intentions de Jef et les couleurs de son vrai milieu naturel ….

Partagée entre le rêve, la révolte et le doute, elle ne parvenait plus à entendre le doux
chant de l’amour ……

Jef l’écoutait, le coeur serré et à son tour …il expliqua !

Il lui parla de ce trésor qu’il trouva près de sa porte et qui lui fit battre le coeur
comme le plus fougueux des torrents, de l’impression qu’il avait ressentie de loin le faisant ramer tel un forçat…

Il lui raconta le nid de terre douce, les mélodies rimées pour elles au clair de lune et
ses larmes de joie lorsqu’elle sortit du sol, ce sol qu’il avait caressé et nourri avec la même tendresse que pour le ventre d’une maman !

 

Néréide s’était approché de Jef,  et  l’on pouvait voir dans ses deux prunelles
rondes toute la compassion du monde …

Elle lui avoua alors être habitée depuis par une sensation étrange, ressemblant fort à un
terrible vide, un besoin, une absence …

Jef entrevut aussitôt le visage de ce mal , il faisait partie de ces ivresses
indéfinissables  qui s’installent en nous sans prendre de billet de retour, il portait bien des noms mais s’appelait ici 

« Appel du large »

 

 

Jeff n’avait jamais pris la mer, il aurait pu, il suffisait de suivre sa rivière, mais il
n’avait jamais osé.

Cette fois, il vaincrait sa peur, et il entreprit le projet fou de reconduire Néréide
jusqu’à la mer !

Jef pensait qu’il était temps pour Néréide de rejoindre les siens et qu’il n’avait plus le
droit de la tenir enfermée dans ce joli sérail verdoyant.

Son sang, sa chair, ses racines appartenaient à cette errante au regard lointain, qui fait danser l’infini
telle une gitane en robe d’écume …

Et ils partirent tous deux vers elle, pour un voyage exaltant !

 

 

En la découvrant, ils la trouvèrent à l’image de leurs rêves et même plus éblouissante encore …

Après avoir promis à Jef de ne jamais l’oublier, Néréide plongea dans ce paradis bleu comme si elle ne l’avait
quitté que de la veille.

Jef resta scellé sur le sable jusqu’à temps de ne plus apercevoir de Néréide qu’un point invisible sur
l’horizon !

 

Mais, les nuits d’étoiles, lorsqu’il lui semble entendre son cri au loin, Jef retourne seul jusqu’à la
mer.

Alors, il sort son carimba et chante :

 

 

« Avec mon carimba

Je suis le plus heureux

De son arbre le paresseux

Descend dès qu’il me voit

 

Au son de mon carimba

Les lianes batifolent

Et tous les cerfs-volants

Se transforment en  oiseaux ! « 

 

Et les larmes qui perlent sur son manteau de bois, en branches enchevêtrées, forment le
plus somptueux des bouquets de rosée …..

 

 

Dans la folle vapeur des vagues, il était une fois Mao, un homme rêveur, semant une
majestueuse graine d’amour, 

et un cerf-volant en papier devenu un gigantesque oiseau …!

 

               Sabine.


 

51 réflexions sur « Le hérisson et la tortue »

  1. C’est magnifique, j’ai lu le blog en question, mais conté c’est nettement plus agréable. Tu as une voix magnifique, et jeune…………

    bravo pour cette réussite en tout cas, c’est bien agréable.

    je te souhaite une belle journée, bisous

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  2. je suis très émue pour dire « en larmes  » merci Sabine l’amitié c’est ça pour moi un partage de tout : amour amitié connaissances et « ramage » si je puis dire c’est vrai on a galèrée mais ensemble
    ! saches que tu n’es pas seule , le monde du blog possède des trésors d’amitié tu es le mien et en tant que tel, je te dois bien ça !

    gros bisous ma douce amie JE T’AIME

    Nanie

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  3. Bonjour Sabine,

    Quelle merveilleuse surprise!!! Ta voix est magnifique et ton conte si joli…

    Une petite perle venue de la mer

    Merci pour ce moment hors du temps! Bravo à toi et Nanie 🙂

    Grosses bises et amitiés

    Rose

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  4. Alors ça, c’est amusant !  Serions nous un peu sur la même longueur d’onde ? j’explique … Je viens de
    découvrir ta voix mais … tu as découvert la mienne l’autre jour ! So far away … c’est moi . Du temps où je
    faisais partie d’une assoc de théâtre / chant. Nous étions une chorale mais chacune de nous avait une ou deux chansons a chanter en soliste. Je vais revenir écouter ce conte en entier dès que
    j’aurais un peu plus de temps. Tu as une jolie voix ; douce et posée, qui a agéablement chatouillé mon oreille …  C’est gentil pour ce que tu me dis, bon coeur je ne sais pas … mais, oui, peut être … Enfin je sais qu’on peut toujours faire
    « plus » et que parfois pour x raisons, on est ou on devient un peu égoïstes (parfois parceque la vie et les expériences malheureuses avec des gens qui t’on blessée ou ont profité de toi
    t’endurcissent et te laissent un goût amer : le fameux « trop bon, trop con » …) Mais « on ne se refait pas » … chassez le naturel, il revient au galop ! Mais quoiqu’il en soit, les animaux et la
    souffrance animale ne m’ont jamais laissée indifférente, et quand il s’agit de chats alors là …  Peut être
    comme tu le dis aussi il n’y a pas de « hasard » … enfin là je ne sais pas trop non plus … on rentre de plein pied dans un univers (ou un espace philosophique enfiin qq chose comme ça) qui
    ouvre la porte à un abîme de réflexions … Réflexions qu’il ne fait pas de mal d’avoir, apaisantes presque … Bon !  Je te souhaite une bonne journée, te laisse un gros bisous, et je pense que ce soir je reviendrai me laisser bercer par ce joli
    conte. Et ton petit fils ? j’espère que tout va toujours bien pour lui.

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  5. Quelle merveilleuse surprise ! J’ai écouté ton conte jusqu’au bout avec une grande émotion. Ton histoire est magique et j’aime ta façon de ra-conter. Superbe ! Je ne t’oublie pas, tu sais et je
    répondrai à tes commentaires que j’ai bien reçu. Il va falloir que je remédie à ce problème de commentaires modérés. je ne voudrais pas que l’on pense que je néglige ceux qui m’écrivent si
    gentillement. Merci de tes mots. je t’embrasse fort.

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  6. Bravo Sabine et félicitation aux aides précieuses de Nanie et de Valentine.

    Bravo Sabine de nous faire découvrir ce chef d’oeuvre de la litterature, oui je peux te mettre à la hauteur des conteurs.Ta voix est ..Bien que je la connaissais mais ici sur mon pc elle rendait
    magnifiquement bien et cette histoire est tellement belle, tellement humaine j’allais dire…Que je me suis sentie devenir enfants, je sais que j’ai gardé tout comme toi une âme d’enfants.

    D’abord ta voix est chaude vibrante , tu es une conteuse née, tu as ce qui caractérise ces gens qui vont dans les écoles ou lors de soirée racontée leur histoire.Tu sais subjuguer et tenir en
    haleine. Même si l’histoire est écrite en dessous l’entendre c’est une autre dimension.

    Quant à l’histoire proprement dit elle est belle , très forte, il y a une fin aux dimensions grandioses.Je suis sous le charme. 

    Je suis heureuse que tu es pu mener à bien ce projet.Dorénavant nousaurons la chance de t’entendre, enfin c’est ce que j’espère car c’est vraiment différent.

     

    Bisous et encore toutes mes félicitations.

     

    EvaJoe

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  7. Bonjour Sabine,

    Je me suis bien installée, mes 2 chats sur les genoux, j’ai fermé les yeux légèrement pour ne pas m’endormir !!!!

    Et cette voix douce est venue m’entraîner dans un monde de découverte, un monde pas magique, un monde presque réel où la vie peut-être parfois cruelle, mais aussi nous apporter tellement de
    belles leçons, une approche vers l’autre pour essayer de le comprendre, le dialogue est le commencement de toute relation pour comprendre et se comprendre, après vient le partage, partage de la
    vie, la découverte du chemin de la vie et de ces décisions que celle-ci entraîne, faire ces choix de manière réfléchi, mais ne jamais, non jamais oublier d’où on vient, ne jamais oublier ceux qui
    vous ont donné la main pour trouver cette voix, cette lumière comme ici, retourner dans cet élément qui est à la base de toute vie, l’eau, la mer, la mère et l’eau……

    Voilà ce que pour moi, cette voix m’a inspiré et peut-être que si je reviens la réécouter et bien j’entendrais certainement encore bien d’autres choses….

    Merci pour ce moment délicieux qui fut un vrai cadeau, je ne m’attendais pas à une telle surprise…..Bisous du coeur….écéa.

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  8. Très chère Sabine , quand tu veux quelque chose , rien ne t’arrête et tu as raison !

    Quel bonheur d’entendre ta voix douce et chaleureuse , à l’égal de tes articles et de tes commentaires ; ce que tu racontes bien !!

    J’applaudis à 2 mains , autant le texte que le fait de pouvoir l’écouter .

    C’est superbe ; un grand moment de bonheur .

    Merci !!!

    Je t’embrasse bien fort .

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  9. Chère Sabine,

    Je me suis installée confortablement avec mes deux petits-fils de 7 ans … et nous avons écouté ta belle voix chaude, vibrante, claire … Louis et Léo étaient subjugués, pas un geste, pas un
    mot … Lorsque l’histoire a été terminée, ils sont restés silencieux, m’ont regardée et m’ont dit : c’est beau Mamie, la prochaine fois, est-ce qu’elle racontera l’histoire du gigantesque oiseau
    ?

    L’enregistrement de ton conte lui donne une dimension supplémentaire, ta voix lui apporte du relief, de la hauteur, nous tient en haleine . Je ne saurais dire en si peu de temps tout ce que j’ai
    éprouvé, tu es une conteuse de grand talent et  la complicité de tes amies et votre magnifique partage sont un cadeau pour la littérature .

    Je reviendrai le lire et l’écouter … et te parler !

    Je t’embrasse très fort, Plume .

     

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  10. Bravo bravo bravo ! c’est super

    ta voix est délicieuse et douce telle que je l’imaginais , j’ai lu le conte il est super et fort bien écrit mais j’ai préféré l’écouter en entier lu par toi et crois-moi parce que c’est toi, j’ai
    travaillé , une garde très longue et je suis fatiguée

    demain soir je reviendrais pour le faire écouter à Océane

     

    gros bisous et douce soirée , je vais rêver de tortues (rires) de plus j’en ai vue

    une grosse qui venait pondre au cours d’un voyage avec mon époux

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  11. Vendredi après midi mon petit fils vient à la maison je lui ferai écouter ton conte, Il aime déjà écouter alors sur l’ordinateur de Mamie ce sera fort, et je te dirai ce qu’il en aura dit.

    Bonne soirée et bisous

     

    PS; Déjà l’autre jour quand il a vu ses arrières grands parents à la web cam il a été subjugué alors là que ce sera un conte et tellement bien raconté que je pense qu’il va aimer.

    EvaJoe

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  12. Bonsoir Sabine,

    Je suis très émue en écoutant ta voix chaleureuse et si douce nous conter l’histoire de la vie. Mao un jeune garçon rêveur, amoureux de la nature contribua à faire naître Néréide sans oublier que
    Jeff cet hérisson protecteur et mélomane veilla sur cet oeuf durant des semaines avec le même regard de tendresse que celui d’une maman. La fin de cette aventure me donne les larmes aux yeux
    parce que la séparation est toujours douloureuse et je pense que tu as le don de me faire ressentir une foule d’émotions. Il a fait le bon choix Jeff en la ramenant auprès des siens car il avait
    compris que le coeur de sa protégée ressentait l’absence de ses semblables.  Jeff retourne seul jusqu’à la mer mais avec son carimba il est le plus heureux Sabine. Dans ton coeur il y a tant
    d’humanité tout comme cette belle création que tu viens de réaliser avec la participation de tes deux amies. Bravo à toutes les trois. Merci d’offrir au lecteur un moment inoubliable et de
    procurer ce bonheur intense après avoir savouré chaque mot de chaque instant. Je t’embrasse bien fort. Corinne. Je tenais absolument à te faire partager mon ressenti car je dois t’avouer que
    c’est le troisième commentaire que j’écris et qui disparaît subitement (bug informatique certainement…). Douce soirée.

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  13. ça n’est que du bonheur, j’aime écouter et lire cette merveilleuse histoire, j’imagine que tu as eu beaucoup de travail , mais c’est réussit

    bravo à tous ceux qui t’ont accompagné dans cette démarche…je pense à une sortie de  livre accompagné d’un CD, un duo pour enfants serait une très bonne idée, n’est-ce pas?

    encore bravo, ça valait le coup d’attendre…

    gros , énormes  bisous..Mamoune

     

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  14. Bonsoir Sabine

    J’ai fermé les yeux et je me suis retrouvée sur cette plage attendant en compagnie de Jeff et de la musique de son carimba,la naissance de Néréïde.C’est magnifique et tu as une voix
    superbe,claire et une diction impeccable!!!J’ai passé un merveilleux moment,un vrai bonheur!Merci pour ce partage que je ferais écouter a mes enfants quand ils viendront(ils n’ont pas
    internet)Merci a toi et aux personnes qui t’ont aidée dans la technique.Gros bisous Sabine et bonne soirée

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  15. C’est magnifique Sabine, quel joli conte, et un exloit de l’enregistrer, je ne saurais pasle faire, mais le lire tout simplement, à son rythme est aussi agréable… 

    Moi qui aime à montrer tortues et hérissons dans un souci de préservation je suis comblée !

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  16. C’est S.U.P.E.R.B.E Sabine. J’ai lu, j’ai écouté ta douce voix de conteuse. Quelle chance peut nous offrir cette technique fantastique ! merci à ton amie de t’avoir permis de partager avec nous
    l’enregistrement de ton conte. C’est vrai qu’un conte, cela s’écoute plus que cela ne se lit, car il retrouve ici toute sa dimension de conte… Merciiiii Sabine. Encore une fois, c’est
    magnifique. J’observerai attentivement le ciel dans les prochains jours pour entrevoir – si le vent m’est favorable – le cerf volant de Mao. Gros gros bisous. A bientôt. Marie

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  17. Tu as raison, c’est un autre enfant… mais mon esprit était libre, je suis seule à être levée pour le moment (et depuis plusieurs heures), ma fille dort encore. Belle journée Sabine. Bises.
    Marie

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  18. coucou ma Sabine ,

    je suis ravie de l’accueil qui est faite à ton magnifique conte si merveilleusement lu , avec tant de douceur et de brio ! tu es une véritable conteuse avec un talent fou et communicatif ! merci
    pour ce partage d’émotions pures !

    j’ai une suprise pour toi, j’ai mis en lien de « Nanie » l’adresse mon nouveau blog OVER crée grâce à toi …

    je t’embrasse bien fort

    Nanie

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  19. Effectivement je suis surpris d’entendre ta voix, mais est-ce bien la tienne, on dirait que tu à 20 ans de moins à t’entendre, une bien belle histoire et totalement différente quand on t’écoute,
    ta voix finie on est la à attendre la prochaine..j’aurais bien une idée, une histoire pour border les grands garçons…

    je vais sans doute me la ré-entendre ce soir avant de me coucher..

    Bisous.

     

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  20. Un vieux fichu…hum ça ressemble à quoi, un machin en forme de paille avec une fleur sur le côté..!!! Quoi même pas un bisous, même pas un tout petit…!! Pourtant j’ai dit que tu avais une
    belle voix, douce, et….attend je cherche….euh…bon c’est dur de trouver les mots…ah oui poétique…bon je vais voir tes photos de cluny mais c’est dommage on peut pas laisser un
    commentaire…!!

    Bon comme je suis un Gentlemen je te fait quand même un bisous et na..!!

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  21. Bonjour Sabine,

    C’est un magnifique cadeau que tu nous fais là. Non seulement le conte est très beau, très émouvant, mais l’entendre, c’est vraiment magique. Rien ne remplace la voix, et la tienne a le don de
    nous enchanter. On y lit la passion, l’amour des gens, le bonheur de transmettre. J’imagine les enfants qui t’écoutent, leurs yeux émerveillés… Un grand merci et bravo !.

    Bisous de nous deux. Alain

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  22. Ah ça serait vraiment sympa de me tricoter une paire de chaussette, j’ai pas trop les moyens et je marche déjà pieds nus, mais seulement si ta le temps, ah je fait du 43 si ça peut t’aider…Non
    mais juste si un jour tu ne sais pas quoi faire bien sûr..aller Bisous…

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  23. pas  de panique moi je le vois et je t’entends toujours rassure toi ! si d’autres que moi disent ne pas pouvoir l’ouvrir signale moi le car j’ai peut être l’idée que comme j’ai suprimé
    l’essai sur mon blog OVER et que le code venait de là c’est pour cette raison qu’il n’apparait plus ici pour les autres… enfin tiens moi au courant sinon tu connais la manip maintenant
    pour l’enregistrer sur le site depuis TON ordi…

    bisous bisous tout doux

    ps ah je savais pas que ton ami Philippe avais besoin de chaussettes ! non non je ne sais pas tricoter non plus, désolée, mais…..

    j’ai un lien qui lui sera peut-être bien utile….HIHI !

    vas-y toi aussi , c’est super rigolo  euh ….sans rancune Philippe ami de Sabine..

    http://www.nobodyhere.com/justme/holes.here

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  24. Bon, à défaut de pouvoir écouter ta voix, qui je suis sure est une très belle voix, je viens de lire ton  conte! Il est tout simplement magnifique! Merci pour le partage, ma Zamie;o)

    J’espère que vous arriverez bientôt, toi, Nanie et Valentine, à résoudre le problème et je salue votre belle amitié partagée sur la toile.

    ***

    BIZZZOUZZZ et BELLE après-midi****

     

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  25. Merci Nanie pour les chauds 7, il aurait pu au moins dire comment on les rebouche, bon je vais utiliser les anciens pour laver les carreaux..

    Belle après-midi.

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  26. bon là je parle à  » Philippe » non mais pas toujours à toi ! puisque je ne peux le joindre autrement….snif ! car je sens (euh … pas les chaussettes hein ?) non je sens que c’est quelqu’un qui
    a de l’humour alors Monsieur Humour venez donc me rendre une tite visite sur mon new blog ? on parlera … chaussettes ! lol !

    je suis contente que le lien vous ai plu….. c’est rigolo n’est-ce pas !

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  27. Bonsoir, très chère amie!

    Je ne suis pas arrivé à écouter ton conte. Dommage! 

    J’ai très peu de temps, mais je ne peu passer sur overblog sans venir te faire un petit coucou. Voila, c’est fait 🙂 en espèrant que la prochaine fois je pourrais t’écouter lire le texte posté.

    Gros bisous.

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  28. C’est un conte merveilleux, et tu la raconte si bien. J’ai beaucoup aimé, vraiment.

    Je voyais les images de Mao, marchant sur la plage, de Jef, découvrant ce petit oeuf, et se remémorant l’histoire de l’arribada.

    Je l’entendais nommer la petite tortue qui venait de naître, et l’élever comme son enfant, puis la laisser partir, par amour.

    C’était merveilleux !

    Bonne soirée

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  29. Quelle jolie voix tu as, Sabine! Une seule chose serait peut-être à ajuster: la musique trop forte qui occulte parfois ta voix… A part ça, bravo. Je suis sous le charme!

    Bonne soirée et bisous.

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  30. Et bien voilà c’est parfait qu’OB ne touche plus a rien car j’ai entendue ma soeurette comme si elle me racontait le conte au téléphone.Et  en plus c’est bien passé par d’arrêt brutal,
    donc..Bravo à la technique de Nanie et de Sabine, heu pour toi soeurette je ne sais pas, hihi…

     

    Bisous belle conteuse d’EvaJoe

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  31. Bonjour ma chère et magnifique conteuse,

    J’ai pu me connecter ce matin (difficilement depuis chez mes parents), par contre, le lecteur ne marche pas pas sur mon ordi et je ne comprends pas pourquoi.

    Au moins, j’ai pu lire ce merveilleux conte et j’en reste « baba », tellement il est beau et riche de mots, d’images, de sentiments. 

    Cette histoire peut aussi toucher toutes les personnes qui cherchent leurs racines comme cette petite tortue qui cherche aussi à vivre parmi ses congénères.

    C’est vraiment très touchant et j’espère que je vais résoudre le problème pour pouvoir écouter ta voix.

    Bravo, chère Sabine et plein de bisous, avec toute mon admiration.

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  32. Bonjour Sabine, je ne suis pas déçue par ta belle surprise ! j’adore les contes et le tien est un merveilleux conte pour les enfants africains et les grandes personnes qui connaissent les plages
    où viennent pondre les tortues de mer ! de plus , d’adore les hérissons ! je suis aussi très heureuse de découvrir ta voix claire qui est celle d’une conteuse qui fait rêver ! je reviendrai
    t’écouter ! bisous

    Blanche

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  33. Coucou Douce Sabîne Ma Copîne !!! Sourîre

    Whaouuuuuuuu quelle sublime voix de Conteuse !!! immense sourire

    Je ne pensais pas qu’il était possible d’ajouter tant de force et d’intensité dans tes superbes contes… et pourtant, avec beaucoup de talent (et d’aide apparemment… Clin d’oeil) tu as réussi
    à sublimer ce tendre récit !!! intense sourire

    Quel doux et merveilleux moment j’ai passé à t’écouter… Sourire Ravi

    Moi, qui avait grand besoin de me changer les idées me voici COMBLéE !!! Sourire Radieux

    Je te remercie pour ce merveilleux et sublissime Partage… Sourire Tendresse

    Si les coussins étaient très moelleux, ta voix l’était tout autant… sinon PLUS !!! Clin d’oeil Affectueux

    Je te souhaite un excellent vendredi ainsi qu’un très doux week-end serein Talentueuse Conteuse à la Tendre Voix Ensorceleuse… Sourire Envouté

    Mille millions de milliards de tonnes de très très très tendres Bisoudoux Chaleureux

    ***Tincky***

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  34. Je prends enfin le temps de venir écouter ton poéme , merveilleux , j’ en i eu des frissons dans tout le corps; merci Sabine continue de nous faire rêver, mille fois merci

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  35. non mais tu vas arrêter d’inonder mon blog de bétises !! mdr ! je suis pliée et tu sais que je ne peux pas !

    ah !!! comme j’aime cette musique plus douce à mon oreille que le « héééééééé » d’avant à chaque ouverture de blog  !!!! on a rit comme deux collègiennes ! un fou rire comme je les aime nature
    et fou fou fou ! et ça fait un bien fou !

    bon je vais remettre ma jupe en rafia et les clochettes aux chevilles pour danser avec eux ! quoi ? non j’ai pas trop bu de gnole !!! regarde la coupe est toujours pleine et une belle fleur s’y
    baigne….

     

    bisous bisous

    Nanie

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