Un jour …partir

 

 

Pour le textoésie de Suzâme….

 

S’enfuir sans …fuir !

 

 

 

 

 

 

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Sur le chemin de Compostelle, en plein coeur de l’Aubrac

 

 

 

 

 

 

Un jour 

Partir

Sur un sentier de soi

Et en devenir

Le pèlerin éternel …

Attraper d’en haut

La vérité des nuages

Et en maquiller ses paupières …

Récolter

Dans le creux de ses mains

Un peu des pleurs des hommes

Et invoquer pour eux

La candeur des rivières …

N’avoir le poids

Que d’un baluchon en brume d’or

Porteur de ses espoirs et de ses rêves …

Devenir artiste

En s’éprenant de tout

Et ne jamais rien retoucher

De ses traits de folie…

Rire de se perdre

Revenir en silence

Et repartir sans peur

Rejoindre de son âme

Les plus lointains ailleurs ………..

 

 

Sabine.

 

 

37 réflexions sur « Un jour …partir »

  1. J’ai recu la notification de ton article,mais pas de tes commentaires….Il est très beau ce poème et j’aime beaucoup les plateaux de l’Aubrac.J’ai beaucoup lu des romans de cette région ainsi
    que sur les Causses Méjeau et les Causses noires.Une région très chaude en été et glacial en hiver et quasi desertique.Cette immensité est magnifique.Gros bisous et BBchat se joint a moi.Aimée

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  2. Comme au premier jour mes yeux pétillent, aujourd’hui à la lecture de tes mots c’est mon regard qui marche près de toi pour passer à travers lignes et découvrir le paysage de tes pensées. Ce
    chemin est léger comme ta plume, l’idée de sortir du sentier de soi est très belle, merci pour ce très beau billet Sabine, j’aime sa tonalité mélodique en harmonie avec le piano (partage de nos
    sensibilités)

    Bisous Gros Bisous Sabine, demain c’est la fête  des papas ou beaux papas, chouette pour moi c’est les deux mes amitiés à Patrick. 

    Roger

     

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  3. C’est beau, ça donne des ailes!

    Il me fait du bien ton texte m’dame Sabine, en ce jour où l’envie de m’enfuir me taraude particulièrement…

    Ton chemin me semble le plus sage, et j’emboite de ce pas ton passage! 🙂

    Bisous

     

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  4. Ta folie des chemins est contagieuse Sabine ! ton poème me donne envie de retrouver le ciel et les grands espaces de l’Aubrac dont je suis tombée amoureuse l’été de l’année derniére ! et
    quand j’y retournerai, j’emporterai avec moi tes mots d’éternel pélerin même si je ne vais pas à Compostelle ! que ce dimanche habille ton âme de soleil ! bisous

    Blanche

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  5. Dans cette immensité où l’on pourrait s’égarer, sortir de soi et ne plus se rencontrer, tu as su pointer les éléments qui sont propices à nous étayer ou nous réparer . Ton poème est une leçon de
    sagesse, d’autant plus précieuse qu’elle nous vient directement de ton coeur et de la pratique inlassable de cette visualisation positive des chemins de vie .

    Quel talent Sabine, pour mettre des mots si justes sur toutes les ressources qui peuvent être puisées dans l’univers !

    Suzâme va être ravie de ta participation !

    Merci Sabine, merci, pour tout ce que tu nous transmets !

    Je t’embrasse très fort, Plume .

     

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  6. oui ça me parle ! mais quand je suis émue tous mes mots se bloquent, il me faut du recul pour pouvoir exprimer mes sentiments, donc la je ne peux rien ajouter de plus. Gros bisou Sabine j’ai
    hâte qu’on se voit.

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  7. Moi aussi je me suis mal exprimée … j’avais bien compris la notion , et voulais l’opposer à la fuite qui fait courir le risque de se perdre davantage encore dans l’immensité de sa quête …
    d’où l’importance de tes mots pour éviter cet écueil …

    J’aime bien les deux expressions, mais c’est moi qui n’ai pas été claire !

    Il y a tant à dire sur ce thème … fuir, s’en fuir, s’enfuir …

    Merci Sabine, bises !

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  8. tu n’as pas aimé le mot s’enfuir, moi non plus, s’enfuir rime souvent avec danger .. par celui de partir beaucoup plus serein, car on est sur le chemin

    très belle photo de l’aubrac si jolie région

    bises 

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  9. Bonjour chère gentille et fidèle Sabine,

    Je suis un peu en retard sur tes articles mais je vais revenir.

    Déjà, lisant cette poésie, je me sens en terre connue, ressentant les mêmes impressions sur les chemins. J’ai fait des randos en Ardèche et me suis régalée de tout. J’ai pensé à toi et à tes
    articles, c’est la vérité, tu peux me croire.

    Excellent dimanche et gros bisous.

     

     

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  10. Vivre nos beaux désirs

    S’enfuir mais revenir,

    Ne rien oublier de ce que l’on aime

    Prendre aux nuages l’élan

    Et leurs douces voies

    Trouver chaque jour

    ce qui conforteras notre chemin

    Lier nos mains à ce qui compte

    Aimer même contre le sort

    Contre l’indifférence même

    La vie est si belle

    Nous la regretterons…

     

      Ton texte est magnifique Sabine

        Merci merci

          Bisous bisous +++++

     

     

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  11.   » N’avoir le poids

     D’un baluchon en brume d’or

    Pourteur d’espoirs et de rêves

    Et partir sur le sentier de Soi « …

    Vision furtive et enchanteresse d’un piano posé

    Quelque part sur l’Aubrac par la poésie apprivoisé…

    Parole qui conviennent si bien à une MAT jamais en échec…mais toujours en expérience de vie…

    Entre viadène et Aubrac…agréables pensées ensoleillées pour une belle semaine….

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  12. Chhût ! un instant connectée, et je découvre ton merveilleux poème… En quelques vers, tu as dessiné la merveille de la marche, qui en français n’a pas de mot si ce n’est « randonnée » -bien
    limité- alors qu’en allemand il existe le mot magique « wandern », « voyager à pied » ! Mais avec la dimension spirituelle du pèlerinage, il est vrai que le concept se décuple… Bravo.

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  13. Dans chaque départ, il est plus important de se rechercher que de se retrouver… Se rechercher perpetuellement, c’est se bonifier…c’est vivre. Se retrouver c’est déposer son baton de pelerin
    et attendre…

    Bonne quete, Sabine!

    Bisous.

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  14. oh ! mais où il est mon commentaire ??? je suis vite venue après ton mail ! car j’avais écrit un petit mot j’avais laissé ma trace ici sur ce merveilleux poème et il s’est enfuit !!!
    non sans blague ! hihi ! oui j’avais trouvé ton texte si beau un jeu de mots et qui vous correspond si bien vous les
    pélerins des chemins de Compostelle !

    ce sont des exercices qui doivent être plaisants ! un défit car réaliser un poème sur un thème imposé ne doit pas être chose aisée enfin pour moi … car moi j’écris un peu  mais
    surtout des chansons et j’écris surtout depuis peu !

     

    tu me fais rêver !! bisous bisous ma Sabine

    à bientôt

    Nanie

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  15. Juste Lire et se dire que ses mots là ce soir je les comprends et les fais miens, ils ressemblent à ce que j’ai vécu ces derniers temps…Un jour…Partir.

     

    Juste MERCI SABINE

     

    Ta soeurette des mots, bisous

     

    EvaJoe

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  16. Quand au sens profond du partir par les chemins comme je comprends que ce texte te parle davantage. Il est chargé des kilomètres parcourus, des sacs lourds portés, des gens rencontrés, des
    regards croisés.

     

    Ces temps ci je me suis promenée, certes avec difficultés mais j’ai apprécie mes balades.

     

    Bisous et merci pour ce chemin d’ou l’on part qu’il soit connu ou inconnu tous les chemins empruntés ont une histoire à nous raconter.

     

    Bisous d’EvaJoe

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  17. La photo me rappèle tant de souvenirs.

    Le poème parle beaucoup à la marcheuse pèlerine que je suis. D’ailleurs d’autres projets de chemin commencent à se dessiner. Tes poèmes nous accompagneront.

    Gros bisous à tous et bonne journée.

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  18. « Un baluchon en brume d’or », quelle fastueuse image, Sabine. Je découvre à l’instant votre blog et je suis enchantée. Dans le vrai sens du terme. Votre écriture est aérienne, et en même temps
    juste. Je sens derrière les mots une âme riche d’émotions, de compréhension, de profondeur. Je suis heureuse d’avoir atterri sur ce « chemin de Compostelle ». Merci.

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  19. Coucou, absent du net, je suis de retour de mes 17 jours de marche avec mon groupe de déficient visuel, une marche qui nous a conduit d’aire-sur-adour a Puenta la reina, 5 jour de repos puis a
    nouveau une marche de Tours a Poitiers Vendredi prochain avec un groupe de 4 personnes, dont 2 non voyant….

    Très jolie texte comme toujours, a force de partir, je suis devenu l’artisan d’un chemin où des chemins au service des déficients visuels…Bisous

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