Raconte-toi

 

 

Quelques mots à mon ange :

 

« J’écoutais Yves Simon au printemps de ma vie …

Je le retrouve aujourd’hui, je ne sais pourquoi, ses mots devaient errer dans ma mémoire !  Ces mots merveilleux,
que j’aurais peut-être dû te raconter, mais les aurais-tu vraiment écoutés ou crus ? 

La chanson dit « Toute la folie du monde est dans notre cerveau » mais la beauté aussi…

Et je t’entends me la raconter de là-haut, elle était repliée dans un coin de ta souffrance, tu me la tends
aujourd’hui, à la pleine lumière de tes yeux …

Et c’est dans l’or fou de ta sagesse que je puise toute l’eau précieuse de mes rires »
(maman)

 

 

 

 

J’ai écrit le poème qui suit en hommage à mon fils Yoann, à ce 23 octobre où il partit naître vers les
étoiles, et à tous les oiseaux blessés, qui ont peur d’être enfermés dans les cages de nos hôpitaux psychiatriques ; ces oiseaux qui ne savent plus s’envoler, meurtris au point de ne plus pouvoir
poser le moindre mot sur leur souffrance …….

Si l’un d’entre eux venait à prendre le chemin de cette page, qu’il essaie de cueillir mes mots en guise
de remède naturel !

 

 

 

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 Raconte-toi

pour ne pas t’oublier

sur les pavés de l’ombre

en ruelles sournoises

et perdre à jamais les fils

de tes beaux cerfs-volants …

Derrière tes fenêtres closes

le soleil en pleure

de ne pouvoir te dire

qu’à chaque larme déversée

naît un torrent de fleurs !

Regarde bien au-delà

de ce que l’on veut te faire croire,

le remède peut-être

dans le sourire d’un enfant

ou le regard d’un chien.

Qui connaît ta souffrance

si ce n’est toi,

alors, raconte-là …

Crie-la et fort

sur tous les toits de ton être

jusqu’à lui faire peur et honte

car elle n’a pas à te faire mal …

Porte-la à l’arbre,

à l’océan,

aux cimes enneigées,

partout où le silence

transformera en chant ton écho.

Raconte-la et aie confiance,

comme pour l’oiseau de Prévert

il y aura toujours un poète,

passant par-là,

pour effacer un à un

les barreaux de ta cage,

te donnant à nouveau envie

de respirer mille et un jardins !

Et encore on t’aimera, 

et encore tu t’aimeras,

mais, je t’en prie,

raconte-la

à quelqu’un de ce monde,

ami ou gentil inconnu …

Raconte-la et raconte-toi

pour te guérir d’elle,

car personne jamais

ne saura mesurer

l’ampleur de ton désespoir !

 

 

Sabine.  


 

 

 

48 réflexions sur « Raconte-toi »

  1. Je comprend chacun de tess mots, je les ressens au plus profond de mon être et j’aime ce témoignage de vie.

     

    Se raconter…Oui et au delà des mots il y a l’espoir, mais il faut pouvoir, il faut aussi être accompagné, tenu par la main pas seulement un instant mais tout le temps. Et quand à nouveau on
    rejoint le monde , celui qui est derrière la porte, de l’autre côté de la fenêtre, il faut que l’on soit toujours là, toujours attentive, toujours présente, attentive à chacun des moments de mal
    être.

     

    En tous les cas je t’admire Sabine d’écrire un texte aussi vivant, aussi beau, même si pleins de choses remontent à mon esprit je te dis merci et je pense à celui qui joue avec les étoiles, qui
    te veille comme toi tu as su le veiller.Il est là je sais que tu sens sa présence.Je le sais aussi.

    Je t’aimes si fort aujourd’hui ma Sabine, moi je fête l’anniversaire de mon fils toi le tien d’anniversaire aurai pu avoir un goût amer , même si cela te replonge dans ce passé, je sais que tu es
    sorti grande, grande n’empêche pas les larmes. Je t’aime ma Sabine pour ta présence , pour tout ce que tu es.

     

    Ta petite soeur des mots ( maux).

     

    Je t’embrasse fort

     

    EvaJoe

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  2. Chère Sabine, je suis là à l’instant où tinte ton poème et la chanson d’Yves Simon, moi aussi j’ai aimé cette chanson, et…c’est bouleversant ce que tu écris là
    ….

    Il y a des dates comme celle-ci qui marquent à jamais . Se raconter,est bien ce qui est plus difficile quand on est dans la prison de ses incertitudes, les mots
    ne semblent plus signifier rien…Et pourtant ?…J’hésite à dire certaines choses ici ,mais…pourquoi pas.

    Les cages où on met les oiseaux bléssés, ces endroits où l’on enferme,où l’on met des camisoles chimiques, j’y suis allée…quelquefois pour les rencontrer,
    tenter la parole de la poésie qui s’écrit avec l’âme. Parler d’arbres, de nature, de la beauté des fleurs, de la vie qui est à vivre ? Non…J’ai dit que j’irais, mais avec mes déchirures, mes
    mots…J’avais choisi de  dire un texte sur « Le bonheur »…Oh! il n’avait rien de bien joyeux…comme tu t’en doutes….Le moment venu, j’étais déjà moins sûre de moi…( j’aurais dû écouter
    les conseils, me disais-je les jambes molles et le coeur battant )

    Ton Yoann, peut-être qu’il perçoit ce qui est là, dans mes pensées, je n’en sais rien…J’aurais aimé le rencontrer…

    Je n’oublierais jamais ce garçon qui avait dit à une personne de sa famille, qu’il souhaitait me voir( il avait lu des textes de moi ,alors publiés dans une
    revue).(Il allait très mal, des suicides manqués,des mutilations etc ). J’avais accepté. Mais le temps que l’entourage puisse organiser, accepter cette rencontre, il était trop tard !

    Se raconter ,oui…Quelquefois cela ouvre une brèche…Quelques mots, un regard, une musique écoutée ensemble…

    Sabine, je suis là, les mots s’évanouissent, les miens…Les tiens s’élèvent très haut, très profonds ils descendent dans le coeur obscur…où brûle une
    flamme.

    Je t’embrasse très fort. Je pense à toi.

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  3. Bonjour Sabine,

    Qu’il est difficile de ce raconter lorsque l’on est emfermé, prisonnier d’un mal être et que l’on chemine dans les ruelles noires du désespoir.

    Difficile d’apercevoir la lumière salvatrice…

    Nos êtres chers ne peuvent pas grand chose dans ses moments là.

    On pense que la solution est ailleurs…si elle existe.

    Pour ma part le cheminement à été ardu de longeur et de souffrances.

    Toutes mes pensées vont vers toi en ce jour de souvenir.

     

    Bises.

    Philippe.

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  4. Telle une feuille bouleversée, un pétale suspendu, la mémoire et la souffrance cohabitent. Conservé dans l’écrin de ton coeur la couleur d’un parcours de jeunesse, une larme de pluie transforme
    ce poème en message d’amour.

    Une pensée de tendresse pour une étoile et un baiser d’amitié pour une Maman courage.

     

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  5. Ma chère Sabine ,

    J’aurais envie de te dire que je souhaite, au plus profond de mon coeur, garder le silence … mais je ne peux quitter cette page à la fois poignante et tellement lumineuse sans t’assurer de mon
    partage et de mes pensées émues pour ton courage, ta foi, ta force, ton engagement pour l’amour de la vie.

    Quelle que soit la maladie dans laquelle on est enfermé, il est impératif de trouver un espace de parole où déposer des mots pour ses maux .

    Pour avoir enseigné pendant 7 ans dans un service de pédiatrie, je sais combien mon rôle était important, les enfants préféraient me confier leur mal de vivre plutôt que de le faire auprès d’une
    blouse blanche . Ma peine est immense, certains n’ont pu surmonter leurs blessures …et j’ai gardé au fond de moi, celle de mon impuissance à les sauver .

    Je t’embrasse Sabine, je suis bouleversée .

    Plume .

     

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  6. C’est terriblement émouvant, tout ce que tu dis à ce fils que l’on sent écorché vif, et emporté si jeune… Nul doute qu’il perçoit les beaux messages que tu lui envoies ; avec une mère telle que
    toi, je pense qu’il a tout de même dû trouver un repère !

    Bravo pour ce beau poème, pour ce bel hommage en ce jour anniversaire. Je pense à toi et à lui…

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  7. Bonsoir ma chère amie Sabien, un merveilleux hommage pour un petit ange dans le ciel. Je partage mon amie ta douleur, et que ton fils soit heureux là où il est, dans l’éternel paradis, bonne
    nuit, gros bisous.

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  8. C’est vraiment très touchant, Sabine !

    Ton coeur de mère saigne toujours autant de n’avoir pu ou su prendre la souffrance de ton fils, à ton compte. Pourtant, tu n’es coupable en rien car on sait que tu l’as tellement aimé et que tu
    l’aimes tellement encore. Il se trouve sûrement bien où il est et il doit ressentir tout cet amour.

    Je pense à toi et t’embrasse très fort.

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  9. Il faut raconter, oui. Parler, c’est un peu diviser sa peine, et puis c’est aider les autres. J’ai beaucoup de mal à trouver les mots après la lecture d’un si émouvant témoignage.

    Chère Sabine, je t’envoie mes plus amicales et chaleureuses pensées.

    Bisous de nous deux. Alain

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  10. Bonjour Sabine je suis de retour, j’ai découvert encore de très belle chose, maintenant classement photo, et documentation. Je te souhaite un très bon jeudi Nos amitiés bises de nous trois
    Qing&Sam&René

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  11. Dans ce monde de communications ultra rapides, ne sommes-nous pas de plus en plus isolés, seuls, sans pouvoir vraiment communiquer!

    Monde de communication où chacun n’entend que sa voix, en écho, en retour. Entendons nous la voix de l’autre ? N’est-elle pas couverte par notre propre voix ?

    Les moments de silence sont-ils si rares et nous font-ils si peurs que nous avons besoin de toujours entendre notre voix, ou simplement un bruit de fond ?

    Essayons d’écouter ces moments de silence, alors nous entendrons la voix de l’AUTRE.

    Bonne journée à tous.

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  12. Merci Sabine de nous la raconter cette peine, cette absence, ce terrible départ, mais parfois partir est une libération. j’ai bien de la peine en lisant ton si beau poème qui vient du profond de
    toi…
    Qui n’a pas rencontré la peur de perdre ceux que l’on aime, qui donc n’a pas perdu un être cher… mais un enfant… racontes la cette histoire pour ne pas oublier et pour soulager ce poids
    immense qui est sur ton coeur… Que cette peine se transforme en un grand champ de fleurs quand le vent les rebrousse tout au moins pour un instant de bonheur et que la fontaine la redise de sa
    jolie musique flûtée, et que l’oiseau la clame dans le ciel, ils feront cette complainte bien mieux que je ne saurai la dire…

    Je t’embrasse très fort Sabine

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  13. Le hasard m’a conduit jusqu’à votre texte bouleversant!

    Je le remercie d’avoir guidé mes pas sur votre chemin, je reviendrai…

    Merci pour ce partage et cette rencontre

    Prenons soin de tous nos oiseaux blessés…

    Marie

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  14. Quel bel hommage !…Je ne trouve pas les mots. Ils sont pourtant là au seuil de mon coeur. J’ai connu des oiseaux blessés qui auraient bien voulu venir s’assoir sur ce banc. Il suffit
    quelquefois d’une main tendue, de mots comme ceux que tu viens d’écrire pour que soudain le ciel s’illumine. Je reviendrai me poser là, sois en certaine. Merci de tes mots, de chacun de tes mots.
    En te lisant je me dis que ton fils est bien là, tout près de toi. Tu es une maman extraordinaire. Je t’embrasse très fort de tout mon coeur. MERCI.

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  15. Ton texte et tes confidences m’ont profondément touchés. Tu as su trouver l’élan pour continuer à suivre ton chemin en dépit de la souffrance infligée par les aléas de la vie…

    Je t’admire. J’ai connu les hôpitaux psy, je poursuis depuis un an et demi une psychothérapie en compagnie d’une psychologue, d’un psychiatre, d’une ergothérapeute. J’ai du arrêter mon travail
    durant un an 1/2. Je me croyais pourtant à l’abris, je me cachais mon mal être avec une suractivité. Mon père disait toujours, on ne s’écoute pas, dans la vie : il faut se battre.

    Voilà qu’un jour, je me sens tellement mal que je décide que ma vie doit s’arrêter, ni ma famille que j’adore, mes amis, petits enfants, etc… ne pouvaient m’aider : j’étais seule face à moi.
    J’avais perdu le goût de vivre, je baissais les bras…. 3 jours dans le comas, où j’ai failli y rester. A mon réveil, j’en voulais à la terre entière ce retour dans la vie… Pourquoi Dieu ne
    voulait-il pas de moi. Je me sentais tellement inutile, transparente, qu’est-ce que cela pouvait lui faire que je parte, je voulais qu’il donne une chance à ces malades qui se battent tous les
    jours mais qu’il me prenne…. C’est dur à dire et pourtant, ça m’est tombé dessus… Depuis juillet j’ai repris le travail, dans un tout autre domaine, toujours comme administrative mais dans un
    Bureau des Entrés. L’accueil a été super déprimant, reçue comme une paria, je n’étais attendue nul part…. La maudite qui allait prendre le travail d’une stagiaire qui était sur le poste depuis
    6 mois. J’ai 28 ans et plus de carrière derrière moi… J’ai connu, le harcellement, la méchanceté gratuite, les remarques désobligeantes, sans cesse des remarques : tu n’y arriveras pas, tu es
    trop lente, trop désorganisée… Tu ne comprends rien, tes questions sont idiotes…. Que de larmes versées. Si je n’ai pas replongé, c’est que j’ai demandé le soutien à ma psychologue et fait
    appel aux syndicats… En fait j’avais été plongée dans un cocon pendant un an et demi, ma vision du mond en était altérée. Aujourd’hui je reste fragile, mais j’ai oublié que le monde du travail
    est un monde sans pitié… Qu’il faut se battre même si l’on doit en perdre la vie… J’ai tellement besoin de retrouver cette confiance en moi que j’ai perdu… Et avec cette reprise à mi-temps,
    un cadre qui a promis mon poste à d’autre et qui fait tout pour que moralement je m’épuise et renonce. J’ai décidé de me battre et de gagner.

    Car j’ai tellement donné sans avoir en retour, je ne suis pas quelqu’un de méchant, toujours à l’écoute, prête à aider mais finalement je me suis rendue compte que les gens finalement finissaient
    par vous avaler… Et lorsque vous tombez : il n’y a plus personne.

    Je ne changerai pas, je sais que c’est dans mon caractère, mais travailler toujours avec cette boule au ventre, j’espère qu’un ange est au dessus de moi et veille à ce que je ne refasse plus les
    mêmes bétises qui ont affectées tous les gens que j’aimais….

    Voilà pourquoi ton message m’a tellement touché. Tu me redonnes l’espoir…. Je sais que le monde n’est pas fait que de gens méchants : il y a des personnes vrais. A moi de faire les bons choix
    et de me forger une carapace….

    Gros bisous

    régine

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  16. Ce texte parle à mon âme ma chère Sabine, il était un temps où j’étais l’un de ces oiseaux blessés…J’avais juste pas compris le fonctionnement de mes ailes! On m’a appris, j’ai appris,
    aujourd’hui je plane, je vole, je virevolte, à tel point que je me pose à peine le temps de te déposer un gros bisou, te dire que je ne t’oublie pas mais…déjà le vent m’apel et je cours le
    rejoindre…;)

    A bientôt et merci pour tes mots sur mon blog, je ne les ai pas encore modérer mais je n’oublie jamais de les lire! gros bisous

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  17. Sabine, je suis bouleversée à la lecture de tes mots, de ton témoignage et de ce vibrant appel à la vie que tu déposes ici. La musique et surtout les paroles qui accompagnent ton
    bouleversant écrit m’enveloppent d’un genre de torpeur que je ne peux décrire. Je ne peux que déposer dans ton coeur un message de sympathie (au sens premier du terme, souffrir avec) et
    m’éclipser sur la pointe des pieds… Je t’embrasse fort. Marie

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  18. Chère Sabine, ton poème est poignant. Et en même temps d’une beauté surhumaine, qui puise sa source hors de nos petites vies communes, qui transcende la souffrance et le désespoir, qui rappelle
    ce qui fut et se souvient. Une lumière intense arrive à nous, tes mots sont des flèches d’amour. Je me tais devant tant d’amour

     

    Lorraine

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  19. Bonjour Sabine

    Ton poème pour ton fils est poignant,c’est si triste de perdre son enfant.Je ne sais que te dire……Les mots sont là,mais on ne peux les dire…..Je t’embrasse très fort.Aimée

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  20. Chère Sabine…

    Par simple déférence…

    Juste lire en silence…

    Lire les mots qui décrivent la desertion du bonheur…

    Lire les mots qui incitent à l’envol de l’espérance…

    Affectueuses pensées, Michèle

     

     

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  21. Bonsoir Sabine,

    Les mots du coeur sont les plus beaux et les tiens m’émeuvent ce soir. Je t’envoie mes pensées les plus chaleureuses pour t’accompagner et te soutenir toi cette femme courageuse qui a trouvé la
    force pour continuer ce chemin de vie qui nous inflige certaines épreuves où les douleurs et profondes souffrances difficilement surmontables nous affectent terriblement losqu’il s’agit de nos
    proches, de nos enfants, de nos amis. Tu as su revêtir d’amour, d’espoir et de tendresse l’absence et ne je peux que rester silencieuse en te lisant même si mon esprit est bouleversé. Dans notre
    coeur il y a ces bouquets de larmes qui inondent notre mémoire de souvenirs. Quant à moi j’ai vécu la perte de mon quatrième enfant il y a 12 ans et le chant de mon petit ange résonne toujours
    dans mon ciel et la nuit lorsque je regarde briller une étoile, je lui demande de prende soin de lui. Bravo de lui offrir ce poème émouvant et si poignant. Je pense très fort à toi et t’embrasse
    bien amicalement. Corinne.

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  22. Bonjour Chère Sabine,

    Comme je viendrais déposer un baiser sur ta joue et te serrer dans mes bras, je t’écris un humble message, mais Ô combien sincère… Ce poème est une merveille et tu as beaucoup de courage car
    ces plaies là ne se referment jamais…

    Je t’embrasse bien sincèrement…

    Cathy.

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  23. Coucou Ma Douce Soeur de Fleurs !!! Sourire

    Je ressens chacun de tes mots… et je reconnais aussi la vaillance de ta si belle Âme qui fait qu’à chaque fois que tu vas « tomber », HOP, ton coeur palpite de tendresse aussitôt et nous délivre
    un doux message qui peut « être Sauveur » pour bon nombre de personnes engluées dans un mal-être si profond, qu’il peut parfois conduire tout droit vers la folie… et quand on sait combien
    l’humanité manque cruellement dans un « simple » hôpital, on se rend bien compte que dans un établissement psychiatrique, c’est encore bien plus désert en « bons sentiments »……. Soupir

    Tu sais que je n’ai aucun souci « à me raconter »… mettre mes mots à moi sur mes maux a été une belle bouée de sauvetage dans mon Paquebot de SurVie qui a connu des voyages parfois fort
    tempétueux qui ont bien failli me submerger et me noyer, lamentablement… MAIS HEUREUSEMENT je me suis « racontée »……………………………………

    Merci pour ce beau et « triste » Partage qui je l’espère, offrira de l’espoir à ceux qui sont malheureusement emmêlés dans leurs maux et qui ne seront libérés(et/ou soulagés) que par leurs propres
    mots… Des mots racontés, que l’on se doit d’écouter attentivement avec son Coeur et que l’on doit comprendre avec son Âme… sinon cela n’a aucun « charme réparateur »… à mon humble avis bien
    entendu……….

    J’ai pensé encore plus fort à Toi & Aux Tiens ce 23……………. Sourire Affectueux

    J’espère que vous prenez bien soin de Vous !!! Sourire Espoir

    Je vous souhaite une très douce journée ainsi qu’un très tendre jour férié et une excellente fin de semaine sereine !!! Sourire Radieux

    Mille très tendres Bisoudoux Chaleureux

    ***Tincky***

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  24. On peut ouvrir son cœur, ses bras il est difficile par moment pour les guider  de leurs faire retrouver la lumière derrières la fenêtre close de leurs pensées. Un poème émouvant ou le soleil
    pointe toujours entre tes mots.

    Je t’envoie  par ailleurs une étoile de simple fleur mais une étoile du cœur pour fermer la page de notre Mercredi sourire.

    Bisous ma chère Sabine, ton coquillage me souffle la douceur de ton âme.

    Roger

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  25. Sabine, en voulant mieux te connaître, j’ai découvert ta peine…

    Dans grands désespoir, il y a des Espoirs d’une vie meilleure. Il a trouvé et toi tu avances avec tes mots et tu ouvres ton coeur à tous les oiseaux blessés.

    Heureuse d’avoir croisé ta route. Jamadrou.

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  26. Mais je n’avais pas lu cet article!!!

    Comme je compreds ta sensibilité, ton amour des autres, tes ressentis pour ceux qui souffrent. Comme tu as du souffrir.

    Je souhaite que l’air et le souffle du vent caressent ta joue pour mettre toute la douceur que tu mérites en toi.

    Je t’embrasse

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  27. Sabine voici le printemps, j’ai entendu ta poésie résonner , je vais attendre, le 23 puis le 24 avril pour en faire un bouquet de pensées volant vers toi.
    Mes mots doux
    Jamadrou.

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  28. J’ai relu ce poème, le premier que j’ai lu sur ton blog…Un hasard m’avait conduit là…
    Aujourd’hui, je le lis en connaissant ton histoire et chacun de tes mots est un cri de détresse qui traverse le coeur…Oui, il faudrait briser les barreaux qui emprisonnent l’âme de tant de nos enfants, de nos amis…
    Il faudrait être magicien ou poète ou sorcier ou fée pour redonner des soleils à ceux qui les ont perdus sur des routes inconnues de souffrance!

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