Chabrol, tu nous contes ?

 

 

Au bal des citations, nous danserons aujourd’hui avec la lettre C !

Avec elle, quel mot vais-je prendre par la main ?

J’aurais pu appeler le mot « Chemin » pour lequel, vous le savez maintenant, je porte une affection toute particulière !

Mais j’ai finalement choisi deux mots, deux valseurs inséparables (Vous en aurez deux pour le prix d’un, c’est Noël !) :

le mot « Conte », (pas si loin du mot « Chemin »), et, pour l’illustrer, le nom de « Chabrol » cet  écrivain-conteur qui, par ses mots d’une authenticité si célestement insolite,  m’a fait aimer cette Cévenne avant même de pouvoir fouler son sol, de mes pas émus et respectueux, sur le Chemin de Stevenson …..

 

 

« Le conte révèle toujours une partie vivante de nous …Enfouie, dont les mots restaient hermétiquement muets dans le livre de notre vie. Réveillée, par une vérité qui nous fit un jour écho, devenue retentissante comme l’eau vive d’un ruisseau … »      (Sabine)

 

 

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Quelque part, près de ma demeure …

 

 

« Suivre Chabrol dans sa Cévenne, c’est devenir un camisard de tous les sentiers du coeur … »  (Sabine)

 

 

En Cadeau (parce j’aime aussi le C du mot cadeau ….!),

je vous offre quelques extraits du roman « Les rebelles » de Chabrol, tantôt drôles,  ou pathétiques, mais toujours si foncièrement humains !!!

Ce sont …

Des visages, des instants, dans l’intimement vécu, en chair et en os,  qui nous font entrer dans le ventre des choses et le plus pétillant de l’émotion. 

De simples événements mais qui, par le charme de leur parfum, inspiré de l’éternel, me font vous les proposer en « petits contes pour Noël »

(Les photos qui vont suivre et viennent en illustration ou en « méditation », je les ai toutes prises sur le Chemin de Stevenson, non pas dans le village évoqué ici dans le livre, mais dans le merveilleux village de St Germain-de-Calberte qui fut, en quelque sorte, la « révélation » de notre chemin.)

 

Ces quelques extraits, les voici, pour vous !

 

 

 » Dès les premières  chaleurs, on se tient sur la terrasse du mas, au-dessus du Luech, notre rivière fatiguée qui ronchonne contre ce soleil. On entend aussi les abeilles, parce qu’il y en a toujours quelques-unes pour venir rôder autour des hommes. Il n’y a pourtant rien à butiner et c’est plein de fleurs autour, mais c’est ainsi, chez nous, elles aiment les gens, les abeilles. On entend aussi le vent,  pas la tramontane qui est dure, mais l’anguiélas qui est doux et troublant, avec ce roucoulement qu’il a pour caresser les antiques châtaigniers du Poljille. On entend aussi un chat qui ronronne pour les mêmes raisons que la rivière et le castanet.

On boit, pour finir, un verre de clinton.

C’est le pauvre vin de ceux qui n’ont pas de vignes, pas besoin de lui sacrifier une bonne barre à flanc de montagne, on la laissera pour la luzerne ou le jardin, le clinton se débrouillera toujours, c’est de la vigne haute, pauvre, robuste et rebutante. Pauvre au point d’être interdite, du raisin hors-la-loi, un vrai Cévenol ! Le verre de vin que tu tiens, ami, vient de la treille qui couvre la terrasse au-dessus de la rivière. Le clinton, avant de faire du vin, il fait de l’ombre, après, il allume le feu. Quand il sera mûr, il y aura sur notre tête d’assez belles grappes bleues comme la nuit, mais qui se défendent bien.  Malheïrous ! si vite que tu craches le grain picoré, tu iras te rincer la bouche.  La loi interdit de faire du vin avec ce raisin, nos mairies ont reçu des instructions pour l’arrachage de ces treilles.  Le misérable qui assassine son clinton reçoit une prime, de l’argent du gouvernement. »

 

Mais le clinton, envers et contre tout,  a toujours existé chez ces sacrés et attachants hors-la-loi !!!

 

Et quand le maître de maison en débouche une bouteille, écoutez ce qui se produit :

 

« de la terre au tonneau, en passant par les coordonnées de la vigne par rapport au soleil et au ciel, c’est souvent toute une année qui défile, avec ses gels, ses maux, ses naissances, ses drames, ses bonheurs, le mariage, la guerre ou la grève …Ce n’est plus du vin qu’on avale d’une lampée, au comptoir, en pensant à autre chose, ce serait même de la dernière goujaterie, de l’insensibilité, presque une insulte, tant il semble qu’on les tient alors dans le creux de sa main, ces peines et ces joies si humblement, si terriblement humaines …Ce n’est plus le vin qui fait les ivrognes … »

 

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Et sur les rêveries d’un instituteur …

 

 » M.Doiren vit Jésus, le déserteur, qui passait et repassait devant l’école. Puis ce fut un panier de linge …en se levant de sa chaise, l’instituteur aperçut la belle Véronique, le panier sur la tête.  Elle lui rendit le salut en agitant son bras nu. Un moment après, il entendit son battoir, sous le pont. Jésus avait disparu. Vers le moulin,  un accordéon abordait timidement une nouvelle polka. C’était le Tarabastier qui se préparait pour le bal de dimanche. Alain Doiren ne put s’empêcher de sourire à tout ce bonheur … »

 

 

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La maison commune …

 

« La maison commune était, dans la pratique, la boulangerie-buvette-cabine téléphonique de l’Edemond.  C’était, de l’autre côté de la placette, une vaste pièce en contrebas de la rue. Il faut bien dire qu’à Clerguemort n’importe qui n’avait que le choix des raisons ou des prétextes pour descendre les trois marches de l’Edemond.  De la porte de la rue, on voyait, dans le fond : un comptoir avec une balance Roberval et un tranchoir à pain, une porte basse qui ouvrait sur la gloriette-remise dont le mur opposé surplombait la rivière ;  son portail, sur le côté, s’ouvrait assez largement sur la placette pour que les charrettes puissent reculer avec leur chargement de sacs de farine ; après la porte de la gloriette, il y avait le pan de mur qui coupait l’angle. C’était le four qui se prolongeait par une bosse à l’extérieur, sur la placette, près du portail de la remise. L’hiver, les hommes s’adossaient contre son mur bombé qui conservait toujours une agréable tiédeur.

Le centre de la pièce était occupé par deux longues tables de ferme et quatre bancs de même longueur. Sur le mur de gauche, un évier de pierre, un vaisselier, une lessiveuse d’eau (où les mineurs lavaient leur gueule noire) et une crédence complétaient la buvette.

Sur le mur de droite, un minuscule bureau-pupitre peint en noir, une étagère pour les annuaires et un téléphone mural à manivelle constituait ce que le calendrier des postes nommait pompeusement: « cabine publique et bureau des postes auxiliaire ».

C’était la seule salle spacieuse de Clerguemort, par là , le village était relié au monde par un fil, là il prenait son pain, là il trinquait.

Côté rue, le mur s’arrêtait au-dessus de la porte d’entrée. L’espace compris entre le plafond de la salle et le toit servait à ranger le bois pour chauffer le four ; les quatres vents le séchaient librement.  Comme la salle était en contrebas, le plancher de ce hangar ouvert n’était pas très haut.  Les gosses y accédaient facilement en se faisant la courte échelle.  Ils jouaient sans fin parmi les montagnes de fagots, les brassées de sarments et les sacs de pigne. Quand ils se laissaient aller à sauter trop fort, ils entendaient les cris furieux de l’Edemond, des buveurs et des clients qui recevaient des paquets de poussière.  Les gosses s’arrêtaient immédiatement parce qu’ils avaient creusé, entre les planches, un trou discret pour surprendre les conversations adultes et se tenir au courant de la vie politique et administrative de leur village. « 

 

 

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Des figures inoubliables …

 

 » Les deux frères Chapon,  le mineur et le boulanger, se ressemblaient comme deux pions adversaires d’un jeu de dames, un noir et un blanc. Le mineur ne parvenait jamais à se débarbouiller tout à fait de la dure noirceur du charbon,  le boulanger, jamais tout à fait de la molle blancheur de la farine, l’un apportait comme un peu du drame, du deuil de la mine, l’autre la tendresse et le sourire d’aise du pain chaud. Les deux frères s’entendaient parfaitement, ce qu’un étranger n’eût pas imaginé, ne les voyant s’adresser que des bouts de phrases rogues, le ton et le geste agressifs. « 

 

 

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Emouvant !

 

 » Le pays de mes rebelles n’existe plus.  C’est un espace romanesque qui répand le parfum perdu des puissantes armoires de jadis que l’on ne préservait pas des mites avec du poison, mais avec des sachets de lavande.  »   

                                                             (Jean-Pierre CHABROL)

 

Et moi, en le regardant, en l’écoutant, je dis, Jean-Pierre, que son âme subsiste toujours !

(Sabine)

 

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Entre le Pont-de-Montvert et Florac 

 

J’ai pu potasser ce « C » durant mon séjour à l’hôpital, comme quoi …il y a toujours un mal pour un bien !

 

 

Passez de Joyeuses Fêtes de Noël et …

N’oubliez pas l’autre, les autres, le monde qui vous entoure !

 

Je reviendrai vous souhaiter la bonne année.

Entre temps, je prends une pause …

 

Votre marchande de sable et …d’étoiles.  

 

 

94 réflexions sur « Chabrol, tu nous contes ? »

  1. Moi pour le C je vais te dire Coucou, mais aussi que je reviendrais lire en plusieurs fois ton article, car il est très long et je ne veux pas en perdre une miette.
    En plus je ne suis pas un grande forme ce soir 🙂 mais je sais pourquoi, j’essaye de ne plus fumer et c’est difficile 🙂
    Bonne soirée Sabine, bisous

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  2. Moi pour le C je vais te dire Coucou, mais aussi que je reviendrais lire en plusieurs fois ton article, car il est très long et je ne veux pas en perdre une miette.
    En plus je ne suis pas un grande forme ce soir 🙂 mais je sais pourquoi, j’essaye de ne plus fumer et c’est difficile 🙂
    Bonne soirée Sabine, bisous

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  3. Bonjour Sabine,

    Ah ce que j’aime le monde peint par JP Chabrol. Ses mots sentent bon la terre, la pomme chaude d’un bel après-midi d’octobre, celui du grappillon bleuté oublié des vendanges… Et ce bel accent que je devine si chantant

    Un C comme crème aux noisettes , ces belles noisettes disputées à l’écureuil cévenol. Tiens! Voilà un autre C 😉
    Merci pour ce doux moment à te lire

    En te souhaitant un bonne pause, de bonnes fêtes de fin d’année.
    Bise amicale
    Martine

    J’aime

    1. Merci pour ta délicieuse crème de noisettes, si douce au palais du coeur comme la forêt cévenole …
      Bisous bisous : sabine.

      Au fait, tu t’es pas trop disputée avec l’écureuil, hein ? (Rires)

      J’aime

  4. Bonjour Sabine,

    Ah ce que j’aime le monde peint par JP Chabrol. Ses mots sentent bon la terre, la pomme chaude d’un bel après-midi d’octobre, celui du grappillon bleuté oublié des vendanges… Et ce bel accent que je devine si chantant

    Un C comme crème aux noisettes , ces belles noisettes disputées à l’écureuil cévenol. Tiens! Voilà un autre C 😉
    Merci pour ce doux moment à te lire

    En te souhaitant un bonne pause, de bonnes fêtes de fin d’année.
    Bise amicale
    Martine

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    1. Merci pour ta délicieuse crème de noisettes, si douce au palais du coeur comme la forêt cévenole …
      Bisous bisous : sabine.

      Au fait, tu t’es pas trop disputée avec l’écureuil, hein ? (Rires)

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    1. Rien n’est cossu en Cévenne, ni dans l’âme de Chabrol ………..Tout abonde en silence et légèreté, comme un vol de papillons !
      Merci de ton passage, carambaole, passe une très douce journée : sabine.

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    1. Rien n’est cossu en Cévenne, ni dans l’âme de Chabrol ………..Tout abonde en silence et légèreté, comme un vol de papillons !
      Merci de ton passage, carambaole, passe une très douce journée : sabine.

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  5. Comme tu as su l’honorer ce « c »
    Monsieur Chabrol mérite un « C » majuscule !
    il nous a fait aimer son pays par ses textes et sa voix inoubliable et chaleureuse
    Chère Sabine.. prends bien soi de toi.. nous avons besoin de te lire sur ton chemin
    En bonne forme ….à l’année prochaine !
    Je t’envoie un doux bisou avec toute mon amitié

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  6. Comme tu as su l’honorer ce « c »
    Monsieur Chabrol mérite un « C » majuscule !
    il nous a fait aimer son pays par ses textes et sa voix inoubliable et chaleureuse
    Chère Sabine.. prends bien soi de toi.. nous avons besoin de te lire sur ton chemin
    En bonne forme ….à l’année prochaine !
    Je t’envoie un doux bisou avec toute mon amitié

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    1. Je me suis sentie instantanément attirée par cette photo, mais sans savoir pourquoi ….!

      Et ça devait être ça, ces deux présences : l’arbre vert et le vieux sage !!!

      MERCI et …….Vive le partage !!!!!!!!! Sabine.

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    1. Je me suis sentie instantanément attirée par cette photo, mais sans savoir pourquoi ….!

      Et ça devait être ça, ces deux présences : l’arbre vert et le vieux sage !!!

      MERCI et …….Vive le partage !!!!!!!!! Sabine.

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  7. bonjour Sabine,
    Il fut un temps où j’ai beaucoup lu Chabrol et comme j’ai aimé ! tu me retournes en l’évoquant ainsi.
    Je ne connaissais pas le nom (américain ? hi hi) de ce vin dont tu parles.
    Les Cévennes sont une région vraiment authentique et pleine d’un passé si riche ! un coin de la France profonde et que j’apprécie.
    Merci pour tout donc et en particulier pour tes citations personnelles.
    Passe d’excellentes fêtes en famille. Je serai plus ou moins présente sur les blogs, en cette période.
    Je t’embrasse très fort.

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  8. bonjour Sabine,
    Il fut un temps où j’ai beaucoup lu Chabrol et comme j’ai aimé ! tu me retournes en l’évoquant ainsi.
    Je ne connaissais pas le nom (américain ? hi hi) de ce vin dont tu parles.
    Les Cévennes sont une région vraiment authentique et pleine d’un passé si riche ! un coin de la France profonde et que j’apprécie.
    Merci pour tout donc et en particulier pour tes citations personnelles.
    Passe d’excellentes fêtes en famille. Je serai plus ou moins présente sur les blogs, en cette période.
    Je t’embrasse très fort.

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  9. Comme cadeau d’avant Noël, je suis un peu malade…Eh! oui…Je reviendrais lire les textes…en plusieurs fois. Je me souviens de Chabrol ce grand conteur ! Oh! oui…Je t’embrasse bien , et, prends bien soin de toi chère Sabine. De beaux ciels par chez toi !!!!

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  10. Comme cadeau d’avant Noël, je suis un peu malade…Eh! oui…Je reviendrais lire les textes…en plusieurs fois. Je me souviens de Chabrol ce grand conteur ! Oh! oui…Je t’embrasse bien , et, prends bien soin de toi chère Sabine. De beaux ciels par chez toi !!!!

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  11. Il va falloir que j’y revienne dans le beau monde de Chabrol, de ses belles Cévennes que l’on aime tant ! Et cette chanson m’enchante, je vais y revenir tranquillement et m’imprégner de tous ces mots que tu dis si merveilleusement
    Saint Germain de Calberte, était et sans doute est encore un passage formidable pour les randonneurs cavaliers, aussi… Ce nom me fait battre le coeur ! Nous y sommes passés il y a deux ans, Christian n’a pas compris à quel point cet endroit me prenait aux tripes !
    Je t’embrasse fort
    Marine

    J’aime

    1. Nous aussi, marine, il nous a pris aux tripes !!!

      Il a même été, comme je le dis ici, la « révélation » de notre chemin …!
      (Je l’évoque beaucoup dans mon diaporama commenté sur le Chemin de Stevenson)

      Bisous marine.

      J’aime

  12. Il va falloir que j’y revienne dans le beau monde de Chabrol, de ses belles Cévennes que l’on aime tant ! Et cette chanson m’enchante, je vais y revenir tranquillement et m’imprégner de tous ces mots que tu dis si merveilleusement
    Saint Germain de Calberte, était et sans doute est encore un passage formidable pour les randonneurs cavaliers, aussi… Ce nom me fait battre le coeur ! Nous y sommes passés il y a deux ans, Christian n’a pas compris à quel point cet endroit me prenait aux tripes !
    Je t’embrasse fort
    Marine

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    1. Nous aussi, marine, il nous a pris aux tripes !!!

      Il a même été, comme je le dis ici, la « révélation » de notre chemin …!
      (Je l’évoque beaucoup dans mon diaporama commenté sur le Chemin de Stevenson)

      Bisous marine.

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  13. Je souris 😉 Comme beaucoup je me suis dit que c’était bien long à lire pour aujourd’hui, puis finalement je me suis laissée bercer par les contes de M°Chabrol, je n’ai pas eu de mal à me transposer dans le contexte de cette vie rurale. J’ai toujours apprécié ce genre de lecture, je connais mieux Claude Michelet ou Christian Signol mais là tu m’as vraiment donné l’envie de découvrir cet auteur!!! Pour le vin ça me rappelle une anecdote beaucoup plus contemporaine. Dans le Languedoc Roussillon un restaurateur avait une cuvée de vin qu’il privilégiait . Oui mais voilà il semblait que la clientèle ne l’entendait pas de la même façon et en faisait de la contre publicité . Aussi un jour lui vint une idée, il garda son vignoble mais changea juste l’étiquette, ainsi son vin s’intitulerait « Vin de Merde » . Et voilà que les gens viennent de partout pour déguster son délicieux « vin de Merde » mdr!!! Ceci est une histoire réelle, son vin se vend à 8,99€ la bouteille et les gens se l’arrachent, comme quoi…. tu pourrais nous inventer une citation avec « C » hihi!!!
    Je viens te souhaiter de chal « heureuses » fêtes de fins d’année .
    Bisous et à très bientôt ma belle d’âme!!!
    Domi.

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  14. Je souris 😉 Comme beaucoup je me suis dit que c’était bien long à lire pour aujourd’hui, puis finalement je me suis laissée bercer par les contes de M°Chabrol, je n’ai pas eu de mal à me transposer dans le contexte de cette vie rurale. J’ai toujours apprécié ce genre de lecture, je connais mieux Claude Michelet ou Christian Signol mais là tu m’as vraiment donné l’envie de découvrir cet auteur!!! Pour le vin ça me rappelle une anecdote beaucoup plus contemporaine. Dans le Languedoc Roussillon un restaurateur avait une cuvée de vin qu’il privilégiait . Oui mais voilà il semblait que la clientèle ne l’entendait pas de la même façon et en faisait de la contre publicité . Aussi un jour lui vint une idée, il garda son vignoble mais changea juste l’étiquette, ainsi son vin s’intitulerait « Vin de Merde » . Et voilà que les gens viennent de partout pour déguster son délicieux « vin de Merde » mdr!!! Ceci est une histoire réelle, son vin se vend à 8,99€ la bouteille et les gens se l’arrachent, comme quoi…. tu pourrais nous inventer une citation avec « C » hihi!!!
    Je viens te souhaiter de chal « heureuses » fêtes de fins d’année .
    Bisous et à très bientôt ma belle d’âme!!!
    Domi.

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  15. Superbe Sabine comme d’habitude, Nous avons traversé les Cévennes au mois de septembre, nous avons été époustoufflé et avons bien envie d’y retourner. Bises Sabine. Bonne fin d’année.

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  16. Superbe Sabine comme d’habitude, Nous avons traversé les Cévennes au mois de septembre, nous avons été époustoufflé et avons bien envie d’y retourner. Bises Sabine. Bonne fin d’année.

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  17. Oh Sabine je suis comme une enfant qui redécouvre les récits de Monsieur Chabrol, c’est parfumé, cela fleure le temps où je me promenais à pieds dans la France et aussi dans les Cévennes que ce soit l’été et aussi ç l’automne y ramassant des champignons et aussi des châtaignes.

    Des souvenirs inoubliables…..

    Puis la lecture ce que j’aime tout autant que l’écriture, le clinton ce vin qui rendait fou enfin selon mes lectures. Il semblerait que des viticulteurs bio ont décidé de le remettre au goût du jour mais il est toujours interdit donc ils ne pourront le boire et se le transmettre qu’en famille.

    Je n’ai pas tout lu, un peu mal à la tête parfois devant mon écran. Aussi je reviendrais lire l’autre histoire de l’instituteur…La maison commune et puis les figures inoubliables. J’ai tout de même lu les titres en blanc.

    J’aime bien l’avant dernière photo, je ne sais pourquoi elle me parle autant. La dernière je la trouve fort belle, mais celle où cet homme est penché sur son jardin , je ne sais pas, elle me parle….

    Et surtout je ne puis quitté ta page sans évoquer ta citation
    :

    « Suivre Chabrol dans sa Cévenne, c’est devenir un camisard de tous les sentiers de coeur »

    C’est superbe!

    Douce nuit ma petite soeur des mots, je reviendrais lire la suite.

    Bisous d’EvaJoe

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    1. Reviens quand tu veux , il y aura toujours …..un p’tit verre de clinton mis au frais ! On est déjà bien folles, alors ça ne risque rien (Rires).

      Rien d’étonnant à ce que ce vieillard te parle !
      Il nous a littéralement « fascinés » lorsque nous l’avons croisé …Le voir travailler sa terre et à son âge, ça n’a pas de nom ! On est restés là, figés, à le regarder vivre et bichonner sa terre et tout un siècle d’histoire nous tombait d’un seul coup dessus !!!
      Son jardin potager était d’une splendeur hors norme !

      Et, nous avons su plus tard par le propriétaire du gîte où nous étions qu’il en avait aussi sur les flancs de montagne …………..!

      Si tu veux voir d’autres photos de lui, il est sur mon diaporama commenté du Chemin de Stevenson (elles sont tout aussi impressionnantes !)

      A bientôt, soeurette …j’te garde un p’tit pélardon ?

      J’aime

  18. Oh Sabine je suis comme une enfant qui redécouvre les récits de Monsieur Chabrol, c’est parfumé, cela fleure le temps où je me promenais à pieds dans la France et aussi dans les Cévennes que ce soit l’été et aussi ç l’automne y ramassant des champignons et aussi des châtaignes.

    Des souvenirs inoubliables…..

    Puis la lecture ce que j’aime tout autant que l’écriture, le clinton ce vin qui rendait fou enfin selon mes lectures. Il semblerait que des viticulteurs bio ont décidé de le remettre au goût du jour mais il est toujours interdit donc ils ne pourront le boire et se le transmettre qu’en famille.

    Je n’ai pas tout lu, un peu mal à la tête parfois devant mon écran. Aussi je reviendrais lire l’autre histoire de l’instituteur…La maison commune et puis les figures inoubliables. J’ai tout de même lu les titres en blanc.

    J’aime bien l’avant dernière photo, je ne sais pourquoi elle me parle autant. La dernière je la trouve fort belle, mais celle où cet homme est penché sur son jardin , je ne sais pas, elle me parle….

    Et surtout je ne puis quitté ta page sans évoquer ta citation
    :

    « Suivre Chabrol dans sa Cévenne, c’est devenir un camisard de tous les sentiers de coeur »

    C’est superbe!

    Douce nuit ma petite soeur des mots, je reviendrais lire la suite.

    Bisous d’EvaJoe

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    1. Reviens quand tu veux , il y aura toujours …..un p’tit verre de clinton mis au frais ! On est déjà bien folles, alors ça ne risque rien (Rires).

      Rien d’étonnant à ce que ce vieillard te parle !
      Il nous a littéralement « fascinés » lorsque nous l’avons croisé …Le voir travailler sa terre et à son âge, ça n’a pas de nom ! On est restés là, figés, à le regarder vivre et bichonner sa terre et tout un siècle d’histoire nous tombait d’un seul coup dessus !!!
      Son jardin potager était d’une splendeur hors norme !

      Et, nous avons su plus tard par le propriétaire du gîte où nous étions qu’il en avait aussi sur les flancs de montagne …………..!

      Si tu veux voir d’autres photos de lui, il est sur mon diaporama commenté du Chemin de Stevenson (elles sont tout aussi impressionnantes !)

      A bientôt, soeurette …j’te garde un p’tit pélardon ?

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  19. Jardinons notre terre et regardons pousser graines et arbustes tant que la vie nous pousse à aimer.
    Ta dernière photo: un chemin, deux arbres tête penchée par le vent de leur vie, qui s’observent et qui chacun de leur côté guide le promeneur: j’aime cette photo.
    Sabine termine cette année en santé et en joie.

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  20. Jardinons notre terre et regardons pousser graines et arbustes tant que la vie nous pousse à aimer.
    Ta dernière photo: un chemin, deux arbres tête penchée par le vent de leur vie, qui s’observent et qui chacun de leur côté guide le promeneur: j’aime cette photo.
    Sabine termine cette année en santé et en joie.

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  21. J’ai doucement parcouru les Chemins de ton C
    Cueillant par Ci par là quelques Coeurs Courages
    J’y ai découvert tes Ciels et mille Contrées
    où les étoiles sont des Chansons
    qui Caracolent dans des Corbeilles d’amitié et de partage…

    Chaleureuses fêtes près de la Crèche

    J’aime

    1. MERCI, marie, de …………..faire chanter mes étoiles !!!

      La crèche, combien c’est important pour …s’y recueillir, penser au monde, et se retrouver d’un seul coup tout petit aussi, juste vêtu de l’humble tissu de l’amour …………!

      J’aime

  22. J’ai doucement parcouru les Chemins de ton C
    Cueillant par Ci par là quelques Coeurs Courages
    J’y ai découvert tes Ciels et mille Contrées
    où les étoiles sont des Chansons
    qui Caracolent dans des Corbeilles d’amitié et de partage…

    Chaleureuses fêtes près de la Crèche

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    1. MERCI, marie, de …………..faire chanter mes étoiles !!!

      La crèche, combien c’est important pour …s’y recueillir, penser au monde, et se retrouver d’un seul coup tout petit aussi, juste vêtu de l’humble tissu de l’amour …………!

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  23. Ces écrits là, ne se lisent pas… ils se boivent… c’est gouleyant à souhait.

    Il me semble bien avoir un de ces ouvrages, faudra que je vérifies.

    Tes photos sont en équation totale avec le texte. un régal.

    Merci pour ce beau cadeau d’avant Noël.

    Bises.

    Philippe.

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  24. Ces écrits là, ne se lisent pas… ils se boivent… c’est gouleyant à souhait.

    Il me semble bien avoir un de ces ouvrages, faudra que je vérifies.

    Tes photos sont en équation totale avec le texte. un régal.

    Merci pour ce beau cadeau d’avant Noël.

    Bises.

    Philippe.

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  25. J’aimerai ben gouter ce clinton, un vin simple sans prétention comme ceux qui le font 🙂 Tu en as fait de belles découvertes sur ce chemin, inoubliable je pense…
    Bonne soirée
    Bises

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    1. Ah ah ah, ça c’est bien toi ….! (J’adOoore !)

      Bon, eh bien un jour il faudra qu’on essaie de s’en trouver une bonne bouteille, car moi non plus je l’ai pas goûté ce sacré vin qui rendrait fou (Hum, j’me d’mande si on devrait en boire, RIRES !)

      Biiiiiiiiiiiiiises et encore très très JOYEUSES FETES ! Sabine.

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  26. J’aimerai ben gouter ce clinton, un vin simple sans prétention comme ceux qui le font 🙂 Tu en as fait de belles découvertes sur ce chemin, inoubliable je pense…
    Bonne soirée
    Bises

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    1. Ah ah ah, ça c’est bien toi ….! (J’adOoore !)

      Bon, eh bien un jour il faudra qu’on essaie de s’en trouver une bonne bouteille, car moi non plus je l’ai pas goûté ce sacré vin qui rendrait fou (Hum, j’me d’mande si on devrait en boire, RIRES !)

      Biiiiiiiiiiiiiises et encore très très JOYEUSES FETES ! Sabine.

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  27. Cheminer avec toi
    Au Cœur des Cévennes
    Les Cailloux Cassent le rythme
    Chaussures Chaussées au Creux du sentier
    Et pour m’en-Chanter Marie-Paule Belle si belle artiste
    Merci
    Pas d’inquiétude sur mon chemin juste un lit qui se prend pour une toupie aussi j’ai dû rassurer mes lecteurs et lectrices Dieu merci seules un jour mes chaussures ont dû me faire arrêter pour reprendre l’année suivant et terminer ce chemin là
    Bonne pause de Noël
    Je t’embrasse

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  28. Cheminer avec toi
    Au Cœur des Cévennes
    Les Cailloux Cassent le rythme
    Chaussures Chaussées au Creux du sentier
    Et pour m’en-Chanter Marie-Paule Belle si belle artiste
    Merci
    Pas d’inquiétude sur mon chemin juste un lit qui se prend pour une toupie aussi j’ai dû rassurer mes lecteurs et lectrices Dieu merci seules un jour mes chaussures ont dû me faire arrêter pour reprendre l’année suivant et terminer ce chemin là
    Bonne pause de Noël
    Je t’embrasse

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  29. Bonsoir Sabine,
    Il est bien tard pour battre la campagne, mais tes mots ne connaissent pas la nuit, le chemin chez toi reste toujours éclairé par des myriades d’étoiles !
    Pourtant je reviendrai te lire demain, pour savourer ce texte dense dont il serait dommage de survoler l’éventail d’émotions que tu désires transmettre .
    Bonne nuit Sabine, gros bisous et à demain,
    Plume .

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  30. Bonsoir Sabine,
    Il est bien tard pour battre la campagne, mais tes mots ne connaissent pas la nuit, le chemin chez toi reste toujours éclairé par des myriades d’étoiles !
    Pourtant je reviendrai te lire demain, pour savourer ce texte dense dont il serait dommage de survoler l’éventail d’émotions que tu désires transmettre .
    Bonne nuit Sabine, gros bisous et à demain,
    Plume .

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  31. Bonjour Sabine

    ce 22 décembre jour de fête en Chine, le solstice d’hiver c’est le nouvel an lunaire, fête en famille fort importante

    Je te souhaite un très bon dimanche et joyeuse fête de fin d’année

    Nos amitiés Qing&René

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  32. Bonjour Sabine

    ce 22 décembre jour de fête en Chine, le solstice d’hiver c’est le nouvel an lunaire, fête en famille fort importante

    Je te souhaite un très bon dimanche et joyeuse fête de fin d’année

    Nos amitiés Qing&René

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