Tant d’un soir …

 

Dans les secrets d’un soir,

je ne sais même plus où,

quelque part,

ma plume s’est envolée

et je l’ai suivie !

 

Là où elle allait, il y avait ….

 

Bien au chaud dans son plumier,

cette fleur en huppes d’oiseaux,

qui laissait voler des rimes en dormant …

 

 

P1100307 (Copier)

 

 

 

 

Tout un champ qui pleurait

en écoutant les notes,

plus douces que le lait,

d’une berceuse d’antan …

 

 

P1100311 (Copier)

 

 

 

 

Il y avait,

coulant entre les pierres,

des histoires d’enfants

et des rêves de montgolfières …

 

 

P1100315 (Copier)

 

 

 

 

Il y avait le soleil

refusant de se coucher

et les rires de la lune dans les herbes

qui lui couraient après …….

 

 

P1100301 (Copier)

 

 

 

 

Et tout cela fut si beau

que j’ai eu envie de l’écrire

à la une

des arbres où chantent les corbeaux …

 

 

P1100305 (Copier)

 

 

 

 

Plus tard,

lorsque dans la malle postâme

de mes pensées vagabondes

je trouverai le regard

d’un oiseau devenu ange,

je lui chuchoterai à la ronde

tous les mots de mes arbres

dansant mille louanges

pour la folie d’un soir !

Ce sera notre journal …

 

Et nous clamerons ensemble,

moi et l’incroyable oiseau,

qu’aucun moment ne se ressemble

et que la terre est un joyau !

 

(Sabine)

 

 

Je dédie ce billet au jardin « Plume au bout des doigts » ,

et à un oiseau que j’aimais !

 

 

 

62 réflexions sur « Tant d’un soir … »

  1. C’est vraiment très beau, Sabine.
    J’aime ta façon de te jouer des mots qui semblent couler si naturellement de ta plume.
    Tes illustrations aussi, tes photos sont superbes et font corps avec le texte en toute sérénité.
    Merci et bonne journée

    J’aime

  2. C’est vraiment très beau, Sabine.
    J’aime ta façon de te jouer des mots qui semblent couler si naturellement de ta plume.
    Tes illustrations aussi, tes photos sont superbes et font corps avec le texte en toute sérénité.
    Merci et bonne journée

    J’aime

  3. Se mettre à l’unisson, en communion avec la nature, permet d’entendre, dans la beauté du silence, tant de douceurs venues d’ailleurs.
    Tendresse, Sabine, à l’oiseau de ton coeur.
    Ta barbouilleuse.

    J’aime

  4. Se mettre à l’unisson, en communion avec la nature, permet d’entendre, dans la beauté du silence, tant de douceurs venues d’ailleurs.
    Tendresse, Sabine, à l’oiseau de ton coeur.
    Ta barbouilleuse.

    J’aime

  5. Il y a toujours le message d’un oiseau dans le lever du jour, il y aura toujours un mouvement d’aile disparaissant au crépuscule dans la flamme ardente d’un soleil rayonnant comme un coeur ,même si la brume cache la furtive peine d’une absence qui refuse d’être…Dans tes mots tant de choses s’envolent et vont vers le destinaire…A chacun , à chacune …les mots auront l’écho de l’âme ,celui d’un moment heureux ou douloureux…
    J’entends plein d’oiseaux…et les roucoulements répondent à ceux du ramier qui va sur ses vingt trois ans…Dans la douceur et l’émotion ,je t’embrasse tendrement je croas…

    J’aime

  6. Il y a toujours le message d’un oiseau dans le lever du jour, il y aura toujours un mouvement d’aile disparaissant au crépuscule dans la flamme ardente d’un soleil rayonnant comme un coeur ,même si la brume cache la furtive peine d’une absence qui refuse d’être…Dans tes mots tant de choses s’envolent et vont vers le destinaire…A chacun , à chacune …les mots auront l’écho de l’âme ,celui d’un moment heureux ou douloureux…
    J’entends plein d’oiseaux…et les roucoulements répondent à ceux du ramier qui va sur ses vingt trois ans…Dans la douceur et l’émotion ,je t’embrasse tendrement je croas…

    J’aime

  7. Chère Sabine, tu as le don de nous transporter sur les ailes de tes mots. Tes poèmes sont des voyages où nous prennent par la main « les rires de la lune » et « les histoires d’enfants qui coulent entre les pierres » ! Il y a ici, au bord de la Vienne, de grands peupliers où chantent les corbeaux ; demain, j’irai voir ce que l’on y raconte « à la une ».
    Gros bisous et merci
    Alain

    J’aime

  8. Chère Sabine, tu as le don de nous transporter sur les ailes de tes mots. Tes poèmes sont des voyages où nous prennent par la main « les rires de la lune » et « les histoires d’enfants qui coulent entre les pierres » ! Il y a ici, au bord de la Vienne, de grands peupliers où chantent les corbeaux ; demain, j’irai voir ce que l’on y raconte « à la une ».
    Gros bisous et merci
    Alain

    J’aime

  9. Comment ne pas se reposer chez toi lorsque l’on découvre tes mots, même si ma journée est plus que chargée j’avais besoin de me ressourcer, de prendre du temps à lire, à te lire, à m’imprégner de la poésie qui se dégage comme un fumet odorant d’un plat que l’on mangerait les yeux fermés.

    La dernière strophe me transporte au-delà de ton texte, vers ces lieux que toi seule sait sublimer, qui auparavant ont pu nous paraître fade et sans âmes mais qui sous ta plume prennent des ribambelles de rubans.
    Ils s’ornent, se parent, se trémoussent et nous emportent dans un tourbillon o tout est magique, élégant mais sobre. Le décor est planté et je te revois assise sur ton banc et parlant à cet oiseau que tu n’as point oublié.

    Je pense que lorsqu’à nouveau tu franchiras le seuil de mon humble demeure, ce sera lui un peu plus âgé qui t’attendras, mais autour de lui il y aura ses enfants….

    Merci pour ce texte que j’ai vraiment aimé et qui m’a transporté…Je pense que sans jeu de mots il va me redonner des ailes pour écrire à nouveau car je n’ai pas encore touché à ma plume sauf pour écrire sur le livre d’or de mes parents pour leur noce de palissandre que nous fêtons ce samedi d’ou mon absence prolongée.

    Je t’embrasse

    EvaJoe ta soeur des mots.

    J’aime

  10. Comment ne pas se reposer chez toi lorsque l’on découvre tes mots, même si ma journée est plus que chargée j’avais besoin de me ressourcer, de prendre du temps à lire, à te lire, à m’imprégner de la poésie qui se dégage comme un fumet odorant d’un plat que l’on mangerait les yeux fermés.

    La dernière strophe me transporte au-delà de ton texte, vers ces lieux que toi seule sait sublimer, qui auparavant ont pu nous paraître fade et sans âmes mais qui sous ta plume prennent des ribambelles de rubans.
    Ils s’ornent, se parent, se trémoussent et nous emportent dans un tourbillon o tout est magique, élégant mais sobre. Le décor est planté et je te revois assise sur ton banc et parlant à cet oiseau que tu n’as point oublié.

    Je pense que lorsqu’à nouveau tu franchiras le seuil de mon humble demeure, ce sera lui un peu plus âgé qui t’attendras, mais autour de lui il y aura ses enfants….

    Merci pour ce texte que j’ai vraiment aimé et qui m’a transporté…Je pense que sans jeu de mots il va me redonner des ailes pour écrire à nouveau car je n’ai pas encore touché à ma plume sauf pour écrire sur le livre d’or de mes parents pour leur noce de palissandre que nous fêtons ce samedi d’ou mon absence prolongée.

    Je t’embrasse

    EvaJoe ta soeur des mots.

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  11. Quand la nuit ferme la parenthèse du jour,
    Et que la lune rit de toute sa denture étoilée,
    Je profite pour venir te souhaiter une excellente nuit.
    Merci pour cette ode à notre t’erre
    Bisous ma chère Sabine
    Domi.

    J’aime

  12. Quand la nuit ferme la parenthèse du jour,
    Et que la lune rit de toute sa denture étoilée,
    Je profite pour venir te souhaiter une excellente nuit.
    Merci pour cette ode à notre t’erre
    Bisous ma chère Sabine
    Domi.

    J’aime

  13. Quel beau poème!
    Le bonheur dans la nature est inimaginable. L’instant ne peut être saisi, et chaque seconde innove la couleur, la chaleur, le chuchotement. Mais que ces moments sont difficiles à saisir et à retenir.
    Ton poème sait le faire.

    Merci

    Gros bisous

    J’aime

  14. Quel beau poème!
    Le bonheur dans la nature est inimaginable. L’instant ne peut être saisi, et chaque seconde innove la couleur, la chaleur, le chuchotement. Mais que ces moments sont difficiles à saisir et à retenir.
    Ton poème sait le faire.

    Merci

    Gros bisous

    J’aime

  15. Ta page est délicate et légère comme un vol de tourterelle, merci Sabine en ce jour où la peine est présente de me laisser flotter comme une plume dans un ciel sans nuages, comme on aimerait la vie…
    Je t’embrasse fort

    Marine D

    J’aime

  16. Ta page est délicate et légère comme un vol de tourterelle, merci Sabine en ce jour où la peine est présente de me laisser flotter comme une plume dans un ciel sans nuages, comme on aimerait la vie…
    Je t’embrasse fort

    Marine D

    J’aime

  17. J’adore….. ta poésie.

    Je reviens tout doucement sur mon blog
    Mais des contraintes familiales font que j’y serai à partir de ce jour beaucoup moins présent ..
    Grâce à mon smartphone je réactualise quelques anciens poèmes sur mon blog de blogspost…
    Douce journée SABINE
    Bisous
    timilo

    J’aime

  18. J’adore….. ta poésie.

    Je reviens tout doucement sur mon blog
    Mais des contraintes familiales font que j’y serai à partir de ce jour beaucoup moins présent ..
    Grâce à mon smartphone je réactualise quelques anciens poèmes sur mon blog de blogspost…
    Douce journée SABINE
    Bisous
    timilo

    J’aime

  19. Il fait soleil et sur ma pelouse une plume d’oiseau s’est endormie…
    Serait-ce la tienne venue me conter la musique de tes mots
    le chant des arbres quand ils sourient au soleil et se moquent de la lune…
    Mais je crois qu’elle m’invite à aller écouter le chant de la Vienne
    qui passe et repasse près de chez moi…

    Amitiés

    Marie

    J’aime

  20. Il fait soleil et sur ma pelouse une plume d’oiseau s’est endormie…
    Serait-ce la tienne venue me conter la musique de tes mots
    le chant des arbres quand ils sourient au soleil et se moquent de la lune…
    Mais je crois qu’elle m’invite à aller écouter le chant de la Vienne
    qui passe et repasse près de chez moi…

    Amitiés

    Marie

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