Allant-vert …

 

Vers toi

mes sens  retrouvés

dans le vert épuré

de tes rires

et l’encens fleuri

de ton souffle …

En vers

ta joie qui rime

et mes pas à l’envers

pour mieux voir les oiseaux !

 

De mes oreilles

en feuilles de l’or-riez

j’écoute le baiser de ton coeur

posé

sur les maints et leurs rides.

Du blues dans mes yeux

tu allumes les feux

de nos silences inspirés…

Lueur de gitanes,

 devenue gîte-âme,

instant  beau-aime,

car tu ne fumes plus rien

désormais

pour oublier !

De mon poumon haletant

je respire tes veines,

entre deux ciels …

Mais de celui sans rouge 

à force de trop de sang

dans mes larmes terrées,

je choisis le rouge sang

où le jour se plaît à mourir

et où mon étoile de berge-erre

reprend vie !

Dans la grotte sauvage

qui se ferme entre mes lèvres

lorsqu’elles ne veulent plus parler,

coule encore et m’enchante

la source si fraîche

et célestement inépuisable

de tes chants papotiers …

 

Et je marche sur la terre,

portée par le ballon des nuages,

entre deux crépitements

de jupons de roses

que le vent s’amuse à froisser …

 

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Un soir,

en te devinant,

la prière n’eut plus

ni lieu ni chaumière …

Elle suivit juste une effluve

qui partit

mais jamais ne revint

du chemin de nos absences

aux alstromères or-ange

de nos jardins secrets …

 

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A l’encre de tes aurores,

j’écrirai toujours

nos mots d’en-faons

blessés

et les arbres et leur lumière

où nous aimons nous cacher …

Entre nos lignes

où le TOUT peut se lire,

les âmes de poète

viendront toujours cueillir

notre histoire en pleins

et nos rêves en déliés !

 

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Entre nous,

glissant sur la soie de nos ailes,

TOUT vient s’unir et s’aimer …

 

Regarde là-bas …

 

La lune a fait un cauchemar

et elle s’en va pleurer

dans les bras du soleil …

 

(Sabine)

 

A  toi mon ange,

à tes trente-trois ans aujourd’hui.

 

A la minute où tu naquis

la neige se mit à tomber par la fenêtre…

A croire que tu portais déjà

une part des mystères du ciel !   

 

 

35 réflexions sur « Allant-vert … »

  1. Ah ces anniversaires, ton texte poétique nous fait encore ressentir la souffrance mais aussi toute ta tendresse de maman.
    Pour ma part c’est juin qui est empli d’anniversaires de ce genre, j’ai fait un rêve cauchemar déjà cette nuit.
    je t’embrasse

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  2. Non, pas la souffrance …..Mais
    la splendeur d’un fil invisible,
    son éclat secret
    imprégné
    qui inonde l’air d’espérance !

    Tendre bisou pâquerette.

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  3. Ah les mystères du ciel, ils sont insondables, cette musique nous berce et apporte la zènitude, ainsi les chagrins deviennent plus supportables, et les souvenirs se font presque baume…
    Tu sais si bien enjoliver les routes de la vie Sabine, d’une espérance qui donne de la force !
    Je t’embrasse fort
    Marine

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  4. Révérence respectueuse devant celui qui a su en partant te laisser un fil de soie si fin et pourtant si solide pour qu’il te guide et t’attache à tout jamais comme la terre au ciel dans des arcs de lumière divine
    Très amicalement avec toi

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  5. En effet, ce fil invisible que l’on ne peut attraper, mais savoir qu’il est là à jamais…
    Pour moi, elle naquit en Mai, et le destin a voulu qu’elle pris un autre chemin sans se retourner, la reverrai-je un jour?
    Reçois mon amitié de mère…

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  6. Des mots qui se déplient comme rose infinie. Des mots doux, oui, mais des mots cris apaisé, (apaisé?) des mots qui flamboient comme signal et qui battent le rythme d’un coeur aimant éternellement. Heureusement qu’il n’y a que la Vie et que tout joue dans une Joie qui, nous échappe souvent, souvent.
    Je t’embrasse chère Sabine,
    je salue ce tendre anniversaire,
    Hélène***

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  7. Beaucoup d’amour de tendresse dans ton billet…
    l’acceptation de ce qui fut.
    Merci chère Sabine de nous offrir ton amour
    Amour incommensurable qui laisse la Liberté
    Sans attendre.. sans réserves
    Je t’embrasse très fort

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  8. Ce fil qui t’unit à ton enfant né au ciel et à toi restée sur cette terre est indestructible…Je te fais un petit coucou de ma retraite paisible où je coule des moments inestimables à emmagasiner dans les souvenirs quand demain sera différent.

    Lorsque je serai rentrée je reviendrai, je t’embrasse tendre aimant ma Sabine.

    EvaJoe

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  9. Un poème magnifique et poignant plein d’amour qui tisse un lien avec le mystère de la vie …….morts et vivants sont de part et d’autre d’un voile qui sépare le monde visible et invisible

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  10. Quel jolie ode à celui qui te regarde de là-haut et qui voudrait pouvoir te serrer dans ses bras comme il le faisait autrefois. Un bel instant poétique chère Sabine. Bises

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  11. Combien ce poème est émouvant.
    L’espérance est sublime et les mots nous emportent dans la magie de la beauté.
    Bonne journée à tous

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  12. Je trouve ton poème remarquable et rempli de spiritualité, ma chère Sabine.
    Accepter le départ d’un être cher mais ne jamais l’oublier et tisser des fils invisibles avec son âme est réconfortant. Cela donne un espoir à ceux qui sont uniquement noyés dans le chagrin.
    Ce fils, là-haut, peut être fier de sa maman.
    Bisous très amicaux.

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  13. L’absence est devenue un long chemin où pas à pas tu transformes les larmes en perles d’espérance. Tu es au-delà du désespoir, une lumière t’habite, dont nous recueillons toujours chez toi la consolation à nos propres souffrances.
    Les souvenirs nous accompagnent. Qu’ils t’apportent toujours le bonheur de l’amour passé et présent, toujours si présent, chère Sabine!
    Je t’embrasse de loin,
    Lorraine

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  14. Chère Sabine,

    33 ans, l’age de ma fille fêté hier.
    Ici, ou dans l’ailleurs, notre amour les auréole de lumière, pour maintenant et à jamais. Car l’amour transcende le temps.
    je t’embrasse très fort Sabine

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  15. 33 ans c’est l’âge de mon deuxième garçon!

    J’ai relu ce texte à la lumière de ta lettre d’hier dont je te remercie…Chaque mot de ton poème est bien une petite maille de soie d’amour que tu tricotes sans fin pour fabriquer ces fils de tendresse qui t’unissent à jamais à ton enfant…
    Doucement l’on cueille ces pétales émouvants parfumés d’espérance et de souffrance, de présence et d’absence dans tous tes écrits si poétiques inspirés par une dimension spirituelle qui nous dépasse!

    Je crois en effet que ceux que l’on a aimés sont là près de nous…Pas toujours mais parfois il y a des signes!…

    Les chemins de nos vies sont faits de rencontres, de cailloux semés par ci par là, de petites lucioles qui nous guident et nous font avancer pas à pas au fil des jours!

    Amitiés
    Marie

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  16. Fil tissé entre vous pour l’éternité…. merci Sabine pour tes mots si BEAUX, si POIGNANTS !
    Merci à toi de les exprimer avec autant de poésie et d’amour !
    Joli après-midi à toi.
    Je t’embrasse.
    Den

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  17. Rien ne vient perturber l’instant d’éternité et je ressens cette quiétude au-delà de l’absence que tu transformes en une présence spirituelle. L’amour nous relie à l’invisible, un voyage inestimable Sabine. Très émue de te lire. Bises amicales.

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  18. Bonjour Sabine,
    En lisant tes mots avec une grande émotion, je pense que c’est parce que ton fils du ciel t’aide chaque jour à marcher à l’envers sur les ballons des nuages au plus près des oiseaux que le monde que tu nous offre est si magique !
    Je te dis simplement merci et t’embrasse très très fort

    Blanche

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  19. Une douce lumière éclaire ces mots et ces photos.
    Tu montres la terre et tous ces signes qui sont amour et présence. Les mots flexibles se plient au souffle et jouent de leurs sens. Le chemin, qu’on le fasse à l’envers ou qu’on avance, reste sous la présence de l’enfant qu’on a tenu par la main, qu’on continue de suivre du regard qui voit au-delà de la matérialité.
    Je me souviens que lorsque j’étais enfant j’étais frustrée de ne pouvoir dire physiquement avec mon corps combien j’aimais. Quand la séparation se produit, cette part invisible et immense s’exprime, elle prend le relais des étreintes physiques, des échanges visuels, du langage. Beaucoup de choses à dire mais je ne peux envoyer que des pensées d’amitiés. Bises. Carmen

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  20. Je ne sais pourquoi au fil du temps,j’oublie les dates,les années…des jours qui ont fait trop mal ,peut-être parce que je n’en parle presque jamais,et, pourtant les absents invisibles au monde n’ont jamais été aussi proches,présents en moi ,visages, voix, ou quand il s’agit d’animaux c’est un roucoulement, un aboiement ,un croassement, le désespérant silence du dernier instant….
    Des mots très forts,doux et beaux Sabine puisés au fond de ton coeur ,au ciel de ton âme….
    Je t’embrasse….par-delà l’espace qui nous sépare, nous rapproche en cette minute….

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  21. Alors que le fil rompu de l’absence se rappelle en manque la joie d’une petite vie qui recrée le lien et la jeune maman épanouie dont le sourire et la lumière de son regard donne à mon éternité tout l’espoir de survie. Je suis allée puiser pendant 3 semaines à l’aune de la vie ma raison de vivre.
    Merci de tes mots en chemin de po »sie
    Bisous Sabine

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