Ballade à pas contés …

 

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Comme la terre, sous mes pieds,

était entrain de le faire,

sous cette gracieuse ombre-aile

je m’étais mise à penser …

 

 

 

 

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Mât-hisse

en chandail d’écume …

J’aime

quand y pendent ces soies,

froufrous incandescents

sous la chair aimante de l’air,

étranges têtes de sirènes

aux tignasses rouges

d’où j’épuiserai tout sommeil

en contant l’inouï !

 

Et la terre, qui pensait toujours, me dit

« Je savais bien que le plus familier de l’existence

resterait un  voyage extraordinaire

pour l’happe-petit du poète ! »

 

 

 

 

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Je continuai à me nourrir

de ce peu

que le soleil attendri

me révélait

entre deux gouttes de magie  …

 

 

 

 

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Fenêtre sur le TOI,

ami que je connais,

des matins brillent

sur tes mois de mets,

tes envies d’êtres

et tes bouquets de fêtes !

 

 

 

 

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Le vent

affole mes rêves

de rondes d’oiseaux …

J’exalte

leur déferlement d’ailes

et l’infini de mon arborescence …

 

 

 

 

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J’ai repris ces chemins blancs,

les reconnaissez-vous peut-être,

leur bouche en feuille

et leur teint de fleur ?

Il y avait quelqu’un, ce jour-là,

dans l’alcôve des écorces,

et une ballade-in

aux deux pieds de satin blanc…

Nos instants jouaient encore

et encore

à « Pierre-feuille-sises-oh » !

Vous souvenez-vous

de ces errances d’hier ?

 

 

 

 

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Depuis le temps que je la côtoie,

de loin,

comment n’ai-je pas vu

qu’elle était un écrin

dont l’arbre, seul,

détenait la clef !

 

 

 

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Comment n’ai-je pas pleuré

sur ce bout de béton, meurtri,

en mal de romance

et de forêt …

 

 

 

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Derrière chaque oeil 

vit

un instinct de fleur,

hôte imprévisible

qui désenchaîne les heures ….

 

 

 

 

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Et mes mots,

couture-riez langoureux

rêveront encore

au couchant

de ces pétales en jupe indienne …

 

 

 

 

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Peaux de tambours,

ma plume, cette danseuse folle,

écrit

de suaves sentes d’Afrique,

et le feuillage m’envoie

un baiser de mangrove …

 

 

 

 

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Je décroche quelques étoiles,

dans les yeux de lyre-réelle,

et l’extravagant de sa beauté …

 

 

 

 

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La fougère était dans sa bulle,

ne m’a pas vu passer …

De ses silences d’or,

elle enlumine mes pas !

 

 

 

 

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Il y a des trésors

à laisser dans leur décor,

la scène est trop belle

dans son langage de l’instant …

Il faudrait ainsi

et toujours

ne rien emporter d’autre

que l’essence d’un rire

et les flâneries égayées

d’un soupir prenant …

 

 

 

 

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En repartant,

un parachute s’était ouvert

et mon coeur

dans le rose de l’éphémère

s’envola

vers le récit éblouissant

de la terre …

 

 

 

 

Coin de village à l'ancienne (Copier)P1140512 (Copier)

 

A aller puiser

des images insolites

à la source de mon village,

entre la patience du vieillard

et ma fébrilité d’enfant,

j’ai rencontré

des jardins naïfs

deviné

 des mains de légende …

 

(Sabine)

 

 

36 réflexions sur « Ballade à pas contés … »

  1. Des images insolites et très belles, je n’aurais pas l’idée de les prendre, mais une fois sur ton blog elles resplendissent, je ne parle même pas des mots, que j’aime beaucoup, je viens de m’apercevoir que mon vocabulaire est limité chez moi 🙂
    J’ai vérifié les espaces lol
    Bisous

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  2. En te lisant j’imaginais que c’était toi qui me racontais chacun des instants que tu as su nous faire partager. Du coup je me suis dit, je lui demanderais prochainement de raconter ses silences, ses mots, ses images, ses beautés et je sens que je vibrerais encore plus passionnément.

    Car bientôt, oui bientôt nous ne ferons plus qu’une voix, et ce sera un immense bonheur que de te voir oh ma Sabine.

    Je t’embrasse en te disant merci pour ton langage de poète pour tes mots qui dansent en farandole. Que de magie, mais c’est celle de la vie racontée par toi.
    Comme j’aime te lire, je ne me lasse pas et je te relis. Le monde avec toi est féerie….

    EvaJoe

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  3. Ton écriture, tes mots, tes images, tout sort de l’ordinaire et nous transporte dans l’irréel.
    Et qu’il est doux de se laisser aller et de se laisser bercer !
    C’est bien le rôle du poète que de nous entraîner dans son univers.
    Bisous, chère Sabine et amitié

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  4. Bonjour matinal chère Sabine ! J’aime ta folie des mots dans les maux et des mots à coups de pelles tout zazimut c’est fou, c’est fort c’est toi quoi !!! bon vendredi bisous !

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  5. Magnifique poésie Sabine servie par la musique de Ballaké Sissoko et Vincent Segal « Passa Quatro » qui se promène haut et loin. Les notes cristallines s’accrochent à tes mots et resplendissent en coeur’ plus, comme s’il était nécessaire, mais ce ne l’est point…. contre les barques reposées là où la vie s’écoule dans sa mise-hère.
    Ton voyage extra-ordinaire nous entraîne malgré nous jusqu’à l’horizon, jusqu’au bout de la Vie infinie.
    Merci Belle d’Âme !
    douce journée à toi.
    Bisou.
    Den

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  6. J’aime quand ta plume danse folle au gré du temps ; temps qui accroche tes photos ; qu’ils sont beaux tes clics gorgés de nature et de vie…Je ferme les yeux avec le coeur feuille et avec une brindille j’écris « merci »…à bientôt!

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  7. Coucou Merveilleuse Sœur de Fleurs !!! Sourire
    Conteuse de la Vie, Amie intime de Dame Flore et Fée des vraies émotions, de notes de musique en vibrant mot, tu nous entraines dans la réelle magie de la Vie… La Pure, celle qui nous fait voir « au delà de nous-même » pour nous élever encore et encore… Sourire Tendresse
    Merci pour ce bel instant passé à tes doux Côtés !!! Superbe moment… encore plus fort que certains jours… Merci… Sourire Radieux
    Mille très tendres Bisoudoux Affectueux
    ***Tincky***

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  8. Ta plume danse sur les « ailes » d’une douce ballade
    et elle s’envole sur des oiseaux de vent
    gorgés de rêveries et de légendes…
    Elle sème sous les pas de tes mots
    Des écorces poétiques
    D’où jaillissent
    Des ruisseaux de sève parfumés de beauté!

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  9. Je reconnais bien ton oeil derrière l’objectif qui a su saisir l’immobilisme de la nature belle… cet arbre gardien de la porte d’entrée, au soleil de l’antre des fées, à l’ombre des épis barbus, où confitures mures attendent le passant égaré, perdu sur le chemin de la forêt
    Images magnifiques, mots en sens aigus de poésie
    Bisous Sabine

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  10. Toute la beauté de la simplicité exprimée en imagerie et mots comme feuilles des chemins où s’écrit l’essence de la vie. …Toujours plus épuré,plus poétique….
    Aujourd’hui ,j’ai publié un poème…..J’ai un peu attendu pour venir déposer mes phrases choisissant le moment favorable,et qu’il fasse un peu moins chaud que ces derniers jours…
    Je t’embrasse bien avec les ailes battantes du coeur…

    J’aime

  11. Coucou Sabine, c’est moi, tu sais « la Marie des vignes », je suis si heureuse de pouvoir te lire, tout est enchantement dans tes textes, c’est fabuleux, magique, Je t’ai retrouvée presque par hasard, aussi , pour ne plus te perdre, je te mets dans mes favoris, comme ça je peux aller te rendre visite. Une vieille photo noir et blanc, la maison d’un charpentier menuisier, deux brins de fougères illuminées par le soleil, etc… tout est beau les images comme tes mots. merci por ces partages si beaux et si enrichissants, ils invitent à la réflexion. Je pense que tout le monde ici sera d’accord avec moi, pour te dire : « Sabine , on t’aime » Bonne soirée bisous MTH

    J’aime

  12. Ton coeur s’est envolé dans l’éphémères beauté d’une rose et notre coeur t’écoute, livré à ta poésie, à la beauté de ton univers, à tout ce qui palpite, ressent et vibre. Comme tes mots, chère Sabine, toujours indiscutablement apaisants et qui m’enchantent.

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  13. Bonjour Sabine,

    Tu gardes toujours ton coeur d’enfant qui sait dans le silence écouter la terre et nous traduire en mots magiques toute sa sagesse qui s’élève amoureusement vers le ciel.
    Merci de partager tous les trésors invisibles de ta marche autour de ton village .

    Je t’embrasse affectueusement
    Blanche

    mon ordi était en panne. Il est réparé.

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  14. Bonjour Sabine,
    Chaque fois que je te lis, et c’est toujours avec immense plaisir, il me vient cette pensée : Sabine, par la magie de ses mots, c’est comme si elle nous prêtait une paire de lunettes à voir tout autrement : Le moindre galet sur la plage, les herbes folles au bord du chemin, le vieil arbre noueux… , tout devient présence sensible, vivante et qui nous chante le merveilleux de la Vie. Un grand merci pour ce regard si précieux.
    Je reprends doucement le chemin du blog après une longue absence. J’ai du retard, mais je compte bien le rattraper !
    Au fait, cela ne t’ennuie pas si je garde encore un peu tes lunettes?
    Gros bisous de nous deux
    Alain

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  15. Tes photos, tes mots sont toujours pour moi un enchantement, une invitation au rêve . Tu regardes avec les yeux du coeur et le plus merveilleux est que tu partages. Quel beau cadeau ! Merci pour tout celà . Parfois lorsque je te lis ou que j’admire tes extraordinaires photos, il me semble entendre le chant d’un oiseau, le craquement d’une branche, le vent qui doucement berce les hautes herbes …Tu es une magicienne chère Sabine. Je t’embrasse très fort.

    J’aime

  16. j’aime ta manière de te balader au fil des mots et des instants bien captés. Merci pour cette féerie, un plaisir de venir te lire ….un peu marcher à côté de toi.
    Merci aussi pour tes mots de réconfort.
    Bonne soirée.

    J’aime

  17. Danser sur le fol air de tes mots en folie, chère baladine, comme Alice au pays des merveilles …. et s’envoler…

    Bcp de retard dans mes visites après une longue promenade au cœur du Puy de Dôme…

    A bientôt et bisous

    J’aime

  18. Encore une fois, je viens me promener dans ton univers où tout n’est que beauté, féerie et enchantement . j’en ai bien besoin. Je sors de l’hôpital et je suis en convalescence. Alors tu penses bien que cette ballade me répare, me donne des ailes . Me laisser entraîner dans tes pas est pour moi le plus doux des remèdes. Merci chère Sabine . Je t’embrasse tout fort.

    J’aime

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