Tu m’as attrapé le bras pour une valse lente,
mon beau daya que j’hume, bleu ,
valse brune des braises,
spirales à mille tant,
nos rêves d’enfant sont des fagots
que seule notre folie allume,
dont seul l’air s’éprend !
Sur nos langues de poètes
toutes les saveurs s’embryonnent,
piquantes, sucrées, à mer …
Par dessus mon épaule,
ton crâne
enroulé de lianes et de peurs,
se lisse dans un souffle de fleur
Oh sans éther,
tes larmes de résine claire,
bruine chaude d’hiver,
à force de croire,
de les boire,
j’ai atteint un idyllique cap vert …
Les herbes fredonnent,
pendant que leur mère, lumière,
coiffe leurs longs cheveux de soie …
Bois de tabou
bois d’hagard
la blessure de ton regard
exhale des maux doux …
Une balançoire pour nos délires d’ailes !
Savait-il que je viendrais ?
Salivais-tu,
mon ruisseau fils
mon ruisseau frère
enfant de ma plume en chair,
à l’idée de ma venue … ?
Des secrets de l’ombre
d’étranges rimes ont volé en éclats …
Des oisillons viendront s’y coucher
cette nuit
sur leur peau angora …
Dans l’eau,
naissent de nos audaces mêlées
des arbres en fleurs …
Les lèvres gravées de mûres d’émoi,
j’ai trempé mes mains dans l’encre du soleil,
un rapace au loin récitait le printemps …
Mystérieuse boule de Cristal,
que me prédiras-tu ?
Ce soir,
Je serai la pâquerette remerciant le ciel
de demeurer toujours en vie,
je louerai les chemins
pour leurs pieds attendris !
Sur ton cœur nu
mon cil, en fibre de papillon,
ma bouche, timide graine d’ivresse …
Sur un vieux gréement,
j’ai pris la route des roms,
cueillant toute fantaisie de passage,
sans distinction de couleur …
Sur un navire
marchand d’étoiles,
je sillonne en rêvant
l’incroyable globe de tes yeux …
Et je te surprends
discrète danseuse tribale …
De ton talent, sa dérision,
de ton spectacle muet,
tu as ému mon ruisseau !
Nos errances auront bâti ce pont,
de la terre crue de mes pas
et de la chaux vive de tes offrandes …
Comme une marche solennelle
vers ton miroir,
tous les matins du monde,
tous les arts de penser et de rire,
les vapeurs d’acacias et de myrrhe
les perchis dorés, les sables roses de ton « il »
et les gestes de la lune qui,
sur ton flanc, patine,
par trop de beauté
se noient !
A chaque saison, là-bas,
le temps tresse une chrysalide nouvelle …
De ses parois de dentelle
iront s’envoler
des petits-ducs chantants …(Pour Louÿs)
Sous le tam tam effréné du pic vert,
des robes tournoient,
j’aime le jaune de leur bazin …
Le sol,
à les regarder,
en a les joues rouges vin !
La poésie torturée du ciel
coule de l’écorce à corps ouvert …
Baiser des nuages vers les cendres
ou de l’arbre vers les anges,
un jour
les pierres leur offriront une chaumière !
A mon ruisseau,
et au printemps !
(Sabine)
À toi belle voyage-heureuse, mère-porteuse de bonnes nouvelles , mots-d’elle de grand chemin…
À toi je souhaite le plus beau des printemps!!!
Gros câlinsss!!!
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Merci Sabine de ce beau voyage en poésie
Ton regard porte loin, les mots nous touchent
sortent du plus profond de ton coeur
Pour annoncer la venue du Printemps
Merveilleux instants.
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Quel magnifique moment je viens de vivre en ton aimable compagnie Sabine ! Beau et bon prntemps à toi ! Gros becs♥ de mon Québec encore enneigé !
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Sur une valse lente,
Les rêves tourbillonnent…
Les folies s’embrasent
En des souffles de fleurs…
Le soir, des herbes chantent
La lumière du temps
Dans le secret de l’ombre…
Les étoiles s’endorment
Dans le lit des ruisseaux…
Et pas à pas se sèment
Les graines de l’espoir..
Même un chant muet
Réveille les ruisseaux,
La terre y crie ses ponts
Où se font les rencontres
Sur des fils de saisons…
Les fleurs sont des soleils
Qui se moquent du monde
Et rient au printemps…
Ton chemin est le mien,
Celui d’un matin
Ouvert sur des lointains
Pleins de paix et d’amour…
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La musique choisie m’a porté sur tes mots, moi, fille de l’eau qui aime tant les ruisseaux!
Que la journée te soit belle autant que l’instant que je viens de vivre
Bises
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Merci pour ce partage poétique rempli de douceur et de beaucoup d’amour ….. jolie musique .
Bisous et douce journée ….
Thérèse
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On a envie de vivre ce printemps avec toi, tant ce beau poème nous transporte dans un univers onirique et empreint de beauté et de douceur.
La nature te parle vraiment.
Bises amicales.
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J’ai adoré le passage avec la route des roms…..mais tout le texte est magnifique, je pense qu’il est non pas inutile mais carrément superflu de le dire, quoiqu’un auteur ait toujours besoin de le savoir, c’est vrai aussi. Bises
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Bonsoir Sabine,
Merveilleux! J’ai l’impression de me promener dans un pays enchanté. Tu sais y faire pour nous prendre par la main et nous entraîner sur tes chemins de rêves…
Merci pour tout ce que tu nous apportes
gros bisous
😉
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Que de rêve, que de beauté dans tes merveilleux clichés, dans tes délicieux textes que la musique que tu as jointe accompagne parfaitement ! Aventurière Sabine, tu nous découvres le jamais-vu, la vie-extase permanente … dans une douceur, une tiédeur où s’équilibrent l’ombre fugace embrumée et l’explosion joyeuse des couleurs, inouïes et complices.
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Comme il est bon de cheminer sur tes mots tes photos quand, toujours convalescente, mes pas sont encore lents enfin un peu plus lents car, chaque jour, le printemps me diffuse son énergie
Merci Sabine de me ravir au quotidien pour m’enchanter hors des vicissitudes.
Belle journée à toi
Bisous
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Chère Sabine,
J’ai inspiré à pleins poumons ta belle et douce poésie, me suis laissé griser par le chant du ruisseau, ai empli mes yeux des lumineuses couleurs du renouveau. Merci pour tout cela.
Je ne suis pas très présent en ce moment. Petits soucis de santé que nous avons tous les deux (dont une aponévrose également pour Yveline ! ) , mais ça va. 🙂
Gros bisous de nous deux
Alain
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Bonjour Sabine,
Dans chacun des méandres de ton « Bruant » j’entends les soupirs de la nature, les cris des oiseaux, je vois les herbes folles qui dans leurs robes vertes donnent au ruisseau des allures de Venise Verte. Puis comme par magie une frêle embarcation m’invite à une promenade et je me plais à me laisser bercer par tes mots que j’écoute béate, je ne m’endors pas car j’entends cette musique qui m’a tant envoûté que je l’ai écouté et réécouté des heures durant.
Bisous Ô belle Muse! Poétesse du Bruant, délicat moment que je viens de passer dans les plis de ton billet.
EvaJoe
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Oh oui louer les chemins, louer l’eau, louer la lumière pour ces moments uniques dont parfois nous sommes privés, merci pour cette poesie pure et bienfaisante Sabine, et pour toutes ces images précieuses…
Je t’embrasse fort, soignes toi bien, comme ici il le faut bien…
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C’est de plus en plus magnifique….
J’ai tardé…je suis davantage sur Facebook que sur mon blog,et aujour’hui un ennui d’ordi ,réparé vite.
Aponévose ? C’est ce que j’ai eu et qui m’a empêchée de marcher si longtemps…
Que fais-tu pour la soigner ? Je me remets tout juste depuis deux ans.
Je t’embrasse fort.
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Tes chemins ondulent en douceur lisse
Et frémissent
De toutes leurs beautés
Sur les lèvres rosies du monde qui sillonne.
Je respire ta Boétie qui coule comme on boit en lapée
L’eau dans le nid des ruisseaux.
Pas à pas, Sabine, je suis tes mots,
Qui m’enchantent comme la musique du grand Einaudi
Eveille à la vie, à l’ivresse fleurie
Au regard Haut et Loin
En plume d’Etre
Qui s’envole.
Den
Merci pour ce merveilleux billet.
Je t’en brasse.
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Ton chemin nous appelle, nous conduit vers un univers poétique que j’aime énormément.
Merci, Sabine.
Bisous et douce soirée.
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Sans cesse la nature renaît, imperturbable…
Je ne sais comment et ou elle trouve cette force, moi j’aurai tendance à baisser les bras 🙂
Bisous SAB
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La nature, certes, fusionne de ressources mais nous en possédons autant en nous ….
Ce qui renaît également en nous, de façon imperturbable, est notre capacité à écouter le « vivant » (végétal ou humain) autour de nous, sa musique intérieure, à nous en émerveiller, à la partager au coeur de notre histoire ……
Je t’offre ces mots du poète persan « Attar » :
Ayant bu des mers entières
Nous restons étonnés que
Nos lèvres soient encore aussi
Sèches que les plages
Et toujours cherchons la mer
Pour les y tremper sans voir
Que nos lèvres sont les plages
Et que nous sommes la mer …
(lu en préface du livre « Le chemin oublié de Compostelle » de Philippe Lemonnier)
BISOU, en espérant que ma page aura réussi à te ressourcer un peu !
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Des mots venant du cœur, des photos comme instantané de vie , et l’ensemble devient une poésie qu’on ne se lasse pas de lire..
Très beau..
J’espère que tout va pour le mieux
Bon et doux Lundi Sabine
Bisous
timilo
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Coucou Douce Sœur de Fleurs au pied handicapé !!! Sourire
Je vois que tes déboires physiques n’ont point KO ton beau talent poétique et photographique !!! Sourire Ravi
Oh certes, une fois de plus, j’ai peu de temps… Mais comment résister à l’appel de tes mots et de tes superbes photos où la magie joue à cache-cache ?!! Clin d’oeil/Sourire
J’aime tant ces doux mois de Renaissance où je me plonge avec Bonheur chaque jour dans les nouvelles Naissances… Chaque journée est une nouvelle douce Aventure !!! C’est que Dame Flore a tant à m’apprendre encore et encore !!! Bien entendu, il y a aussi Dame Faune… Alors le nez en l’air, les mirettes grandes ouvertes et les cheveux au vent je batifole avec Joie dans ce bain de Jouvence Annuel !!! Que c’est boOOon de Vivre hein ?!! Sourire Tendresse
Bon, mon temps est écoulé, il faut que je file, bien que j’aurai pu rester lovée ici pendant… quelques mois… ou quelques années… après tout, quand on est bien, ben on peut ABUSER non ?!! Clin d’oeil rieur
Prends grand soin de Toi Nôble Dame Sabîne !!! Douces Pensées pour les Tiens… Sourire Radieux
Des millions de très tendres Bisoudoux Affectueux
***Tincky***
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Comme il est doux de te suivre dans cet hymne au printemps. La nature réconcilie de bien des maux et nous montre que tout est possible. J’ai bien besoin de ce message actuellement . Chacun de tes mots est une invitation au voyage et les photos sont magnifiques. Je t’embrasse de tout coeur.
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Bonsoir Sabine,
J’ai marché au rythme de tes mots qui ondulent comme l’eau de ton ruisseau et j’ai senti mon âme tourbillonner et danser le printemps !
Pour toi, mille bisous printaniers avec pensées fleuries !
Blanche
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Merci Sabine pour ce beau songe- voyage dans au pays des ondines et des elfes
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Le plaisir de relire ton poème..
Magnifique
Bon et doux Dimanche Sabine
Bisous
timilo
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Un coucou émerveillé et attendri tout ensoleillé ayant folâtré tout au long de ce merveilleux poème… au fil de ton ruisseau….. Vive le Printemps quand il est si bien chanté !
Bisous tout contents
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Bonjour Sabine,
Ton ruisseau est bien plus large et plus tranquille que mon petit ru mais leurs eaux sont toutes deux sources de lumière et de vie qui attirent les âmes des poètes !
Mon âme s’est faite légère comme un papillon et je t’ai suivie à la recherche de tous les trésors de cette jolie rivière que tu aimes partager, puis je me suis posée sur « les herbes qui fredonnent pendant que leur mère lumière coiffe leurs longs cheveux de soie »
Je t’embrasse, émerveillée
Blanche
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