Que j’aime cette écume de terre, cet élan de l’air qui unit le végétal au ciel !
Je m’y glisse jusqu’à vous sans attendre l’écho de mon passage, bruissement silencieux charmant les ondes, avant que février ne se lève et que mes voeux n’arrivent trop tard au rendez-vous des intuitions porteuses d’espoir …
Que de douces ivresses inondent chacun de vos instants, elles sont le nectar précieux des êtres et des choses, et que toujours vous puissiez vous élever vers tout ce qui resplendit en vous … Divine année à vous, mes beaux oiseaux du hasard !!!
Je vous laisse quelques présents éphémères, une étoile de verdure, une larme de joie sur la branche …
Sous l’oeil sensible du gardien de ces lieux, de ma peupleraie-muse …
Ce n’est plus un dragon !
Peut-être vous souvenez-vous de ce que j’en écrivais
» Et je retrouvai mon dragon.
Redevenue mère-lin,
je l’écoute
me parler de mon étoile.
Il m’enchante
et me rassure sur mes origines …
Je suis et resterai
cette cueilleuse du TANT
dans l’invisible ! »
Quel est ce veilleur mystérieux ? un chien d’un antre-tant ou le renard au reflet vert de mon matin de juin (quelques pages plus bas) ?
Peu importe ! Il est sans doute le fil conducteur de mes créations aux merveilles invisibles, et l’extase en est la fusion …
Je vous promets des cueillettes à venir mais, en attendant, promettez-moi à votre tour de frémir avec le feuillage, de fredonner avec la pluie, de vous offrir aux miracles en remerciant l’inattendu, autant de sensations-liens essentielles à la vie !
Je reviendrai pour vous parler d’un grand projet sur le point d’éclore.
Je suis entrain de faire un prodigieux voyage immobile, portée par le souffle de notre chaumière !
Ce gigantesque projet a certes éloigné mes pas de l’univers virtuel mais il ne pouvait en être autrement …
Je passerai vous voir bientôt …
Vous me reconnaîtrez à mon manteau de brume serti de mille soleils …
Je vous aime