Que votre année 2011 soit à l’image de ce délicat spectacle…
comme posée sereinement contre l’épaule d’un arbre,
le regard toujours baigné de lumière
!
Merveilleuse année à vous !
Quant à moi, je ne vous cache pas que mes mots
trépignent d’une folle impatience, ils ont tant et tant à célébrer …
une nouvelle page du temps, mais aussi une nouvelle page de cahier …un cahier tout neuf qui sent déjà bon l’écriture, et où j’ai déjà hâte d’y faire gambader les mots, fleurir les
images et couler les sons…
Et vous ?
Vous sentez-vous bien ici ?
C’est aussi et avant tout votre espace de
réflexion, de détente et de rêve …Il n’attend que votre
écho !
Et tenez, en parlant d’écho, je vous invite à
participer à un charmant petit exercice qui fera de vous, le temps d’une pause, les propres auteurs des dictées de vos enfants !
Il y a quelques temps, j’ai été moi-même
basculée dans ce rôle par nécessité, mais j’en ai toutefois éprouvé le plus …succulent des plaisirs
Je vous livre ce petit texte de ma composition
« gratté à la pure sauvette » :
L’enfant s’était approché de la fleur et lui dit :
« Ouvre-toi comme un soleil, petite fleur ! »
La fleur qui dormait encore dans la chaleur de ses pétales tendit l’oreille mais ne dit
mot.
Et l’enfant ajouta :
« Rassure-toi, je ne te cueillerai pas ! Je t’enfermerai pour un temps dans ma fidèle boîte à images et
te parerai d’une superbe robe blanche sur fond de nuit douce et étoilée.
La fleur, à ces mots, en fut toute bouleversée !
Elle lui aurait bien ouvert son coeur si la force ne lui eut pas manqué.
Alors l’enfant ne put que l’imaginer en songe et l’investit en secret au sein de multiples rôles :
jouant à cloche-pied entre les petites dents d’un écolier, ou dans la longue chevelure en pent de rivière d’une fillette en jupon de Sarah Kay.
Cette histoire, hélas, n’existe que dans mes rêves et a été composée en hâte afin de venir en aide à
ma fille pour un contrôle de Français, où il sera question de savoir repérer très justement chacun des temps, modes et formes de notre belle littérature.
J’ai pris soin de mettre également à l’honneur quelques compléments de noms, deux ou trois adverbes,
un participe présent, une fonction relative ou une forme pronominale …
Mais…n’entendez-vous pas les pleurs de notre conditionnel présent ? L’aurais-je oublié ? Et, si je
poursuivais l’histoire, je pourrais ainsi le faire figurer ! Eh bien voilà, c’est à présent chose faite !
Et, pour revenir à cet enfant qui inspira mes mots, savez-vous le nom que j’ai irrésistiblement eu
envie de lui donner ? tout simplement …
« Doisneau » !
A vous ?
je vous prête plume et cahier …A
bientôt !