Les mains nues ….

 

J’ai voulu te lire cet humble poème, Lorraine, car je sais que de là-haut tes oreilles entendent toujours le chant de la terre …

Peut-être me répondras-tu car j’entends toujours, moi aussi, ta plume dévaler avec grâce ce mystérieux pays des mots !

Combien tes pages vont être belles à présent, avec le ciel en guise de parchemin, que de somptueux orages flamberont aux quatre coins …

Et le soir, lorsque j’apercevrai la lune briller en marque-page, je saurai que tu es toujours là !

 

A toujours, à bientôt …        Sabine.

 

 

 

Vous aurez le choix entre m’entendre légèrement en fond et laisser la musique du blog, ou profiter pleinement de ma voix en allant éteindre le lecteur sur la colonne de droite,  entre « Mes hamacs » et « Mes livres d’images » (Rien ne vous empêchera ensuite de venir lire ce poème en remettant la musique)

 

 

Les mains nues

 

J’aurais pu te cueillir une simple jonquille

dans le jardin blême de mes vers égarés,

à l’instant même

où le soleil lui offrait quelques rimes …

J’aurais pu choisir pour ma page

un parfum d’herbe sucré

où seraient venus s’enrouler les anges

en attendant que les étoiles, dans l’ombre, 

s’éprennent de bergers,

et t’inventer des jeux de maux 

en cascades d’or

et des brumes de mots

où se cacheraient

d’indicibles aurores …

Mais je n’ai rien su cueillir,

rien su déposer

et rien n’a pu jaillir d’autre

qu’un silence consentant,

un mouvement sobre

de mes bras vers ton coeur …

Tu ne veux, me confia le ciel,

ni grandes offrandes

ni longues lettres,  

juste un souffle d’amitié

puisé des rires de l’air …

Mon encrier s’est vidé 

à force de ratures,

et ma plume implore en secret

ton essence divine,

je me rappelle tant 

du moiré de ton écriture …

De tes mots qui contemplent

les doigts du vent entre les branches,

savent naître des flûtes d’eau,

des harpes et des orgues d’antan

capables d’enluminer de leurs sons

le triste aimant des barreaux,

les nuits noires des antres …

Je te vois sourire avec tendresse

devant mon insistance,

et même si je ne parvenais à rien

ou à d’infimes glanes,

me croire dans un néant

à ne rien pouvoir te déployer

serait oublier

que les déserts sont toujours porteurs

d’espérances nouvelles,

que ton talent d’être 

 a toujours volé

au dessus du réel,

 et que les racines de ton âme

n’ont pour s’abreuver

jamais eu besoin d’autre chose

que de pensées simplement profondes,

d’élans simplement sincères …

 

(Sabine)

 

A Lorraine, qui s’est envolée pour le pays des poètes ….

Le monde virtuel est en pleurs …

Vous pouvez retrouver cette grande dame   ICI 

                                                                                                                 

 

 

 

 

 

 

Chère Mamilouve !

 

Ma porte virtuelle reste ouverte afin que vous puissiez venir réchauffer votre peine à la châle-heure de mon âtre …

Je vous offre également ces quelques fleurs, baignées de soleil …

Toutes mes pensées les plus douces vont vers vous et votre famille …

 

 

***********

 

 

Un jour …elle sera AILE !

 

 

 

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Un jour, je le sais

elle fera ce chemin,

déjà art-rimé en elle

à pas de louve apeurée,

vers l’inavoué pays de son être 

et ses colombes en exil …

Elle le jouera le danse-erra,

mélodie à cloches pieds

bouleversant le ciel,

sur un air de mare-ELLE

cadre-riant le visage du vent …

Elle le fera en son tant

car ses abris sont cousus d’art-gens

où dorment des fées

que l’aube n’a pas encore réveillées …

La vie ne ménage pas

les sensitifs à fleur de roche

que nous sommes,

toujours à mi-chemin

entre oasis et désert

entre la blessure et la chair …

Mais ce jour viendra

où tout se remplira d’oh

à rabe-OR

dans ses yeux de Maharani…

Enfant de l’automne,

il a peint en rouge passion

son sang et ses mots,

laissant de ses passages

des sanglots de cascades

et quelques rimes en rébellion …

Les astres aussi

en pleurent encore !

Aime-mue,  

ils se souviennent

de cet après-midi d’octobre

où une rose peinait à éclore.

Et depuis,

ils l’ont trouvée si belle,

qu’ils se sont promis un jour

de s’emparer d’elle,

la faisant boire comme un petit enfant

au lait de toute splendeur .

Et ce jour-là enfin,

elle deviendra AILE

en aimant tout de haut,

de son bois elle aura moins peur,

se nourrissant des fleurs de sa moelle,

et tous les oiseaux du monde

en coeur

à l’unique-son

le chant-erront !

 

(maman) 

 

A ma fille aînée « Gwen », pour ses 25 ans.

 

 

 

 

A la plus belle des roses !

 

A toi,

qui embaumais de ton coeur d’enfant notre jardin humain,

A toi, Line,

que je vois resplendir, en robe de lune, sur chaque allée de ce que tu appelais, en parlant des anges, « le jardin du ciel »…

Pour toi, ma linette, mon âmie,

cette rose qu’un peintre, amoureux de l’extrême et sans doute aussi fou que Dali, a trempé dans une mare de soleil et de pluie …

VIE est le nom de cet artiste !

 

 

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Et ce peintre d’exception a poussé ses pas bien plus loin, rien que pour toi aujourd’hui, en allant graver son coeur dans la jungle des silences …

Là où l’oiseau te pleure et où l’arbre le cage-éole ….

 

 

P1100608 (Copier)

 

 

 

 

Le ciel aussi pleure,

il a même laissé un bout de son mouchoir accroché dans les airs …

De ses sanglots à ton regard sont nées des perles de gui …

 

 

P1100605 (Copier)

 

 

 

 

Je dépose dans ton jardin, de mes yeux,  mille chants-d’ailes,

allumées aux jupons art-gens des étoiles …

 

Bon âmie-vers-serre :   La pèlerine qui aimait tant venir cheminer sur ton sourire.

 

____________

 

 

Line s’envola vers « le jardin du ciel » le 22 janvier 2013.

Son blog n’est plus, mais vous pouvez venir lui sourire à votre tour ICI

 

 

 

 

Entre oiseaux et clochers …

 

 

A toi , Line

dont l’âme prenait son envol vers le pays des anges

le 22 janvier 2013 ….

Il y a un an,

déjà,

mais le temps, à tes côtés, a toujours passé si vite !

 

 

Sur le Compostelle alsacien …

 

Nous arrivions sur Soultzmatt par une longue descente portant le nom de « Chemin des poètes » ,

et je devine pourquoi …

Ce délicieux serpentin, bordé de fleurs et de vignes, surplombait toute la ville !

 

J’ai écrit sur mon petit carnet de route :

« Pour toi, Line …

un sentier de pierres, des roses, des vignes et du soleil ,

tout ce que tu aimes ! »

 

Et je n’ai eu ni l’envie ni l’instinct d’employer l’imparfait …

 

 

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Peu avant Châtenois, la ville aux mille fleurs et aux mille couleurs,

je me souviens de cette chapelle où nous serions restés des heures durant , tant elle nous emplissait de sérénité,

avec son décor de grotte, ses chandelles ….

J’ai prié longtemps,

pensant au poème de mon amie « évajoe » sur les sages (que j’avais emporté dans mon sac) et à toi, Line !

Les deux anges, sur la façade,  semblaient nous protéger …

 

 

 

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Là-bas,

les roses poussent, bercées par le chant des oiseaux et des clochers,

et j’y ai senti ton regard,

telle une eau claire

où elles iraient se baigner…

Et j’ai senti sa lumière sur nos pas,

les inondant d’amour ,

 

merci ma linette …

 

 

Au beau sourire de Line …

 

 

 

Comme survient une tempête, emportant dans sa volonté, âpre et définitive, de grands éclats
de nous, j’ai appris ce matin « l’envol » de mon amie virtuelle « Line » …
Line,
elle n’était pas seulement cette sublime poétesse et conteuse, elle était encore
« cette femme au coeur incommensurable », qui sauvait des vies dans le quotidien et croyait
éperdument aux vraies valeurs de ce monde !
Comme je l’ai écrit sur sa page ce matin, elle sera capable de crever les nuages pour
continuer à nous combler d’amour, au même titre qu’elle saura porter de là-haut la souffrance des êtres qui lui sont infiniment chers, son mari, ses trois enfants, sa famille …Elle avait en
elle une telle force de croire, une telle lumière vive intérieure !
Line,
ton sourire rayonne déjà dans la chevelure du soleil et le satin des étoiles
je garde le souvenir
d’une belle âme d’enfant en habit de sauvageonne,
d’une terre qui s’était sculptée dans ta chair,
extrême à souhait …
De sa mer rebelle, tu en avais l’intransigeance et les colères parfois,
et de sa garrigue enchanteresse, tous les rires parfumés !
Tu as regagné si tôt (41 ans) le jardin du ciel,
il respirera désormais un peu plus le parfum des roses,
celui que, avec le parfum de la vie, tu affectionnais tant !!!


En partage aujourd’hui …
je t’offre,
de mon jardin ,

le sourire d’un autre ange, par ces quelques fleurs timides au charme profond et discret, dont tu
reconnaîtras l’histoire …
Près de leur parterre, j’écoutais ce matin le vent, et il m’a semblé entendre le chant des vagues que tu
contemplais de ta fenêtre …


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Vois ce joli bourgeon,
doux pendentif
suspendu à son collier de verdure,
promesse de merveilleux ….
Il m’a dit en secret
lorsque j’étais agenouillée dans l’herbe mouillée
que …
« tout renaissait en fleur d’arc-en-ciel
des cendres de nos larmes,
à l’infini et
                         
       pour toujours …………. »


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Il s’était mis à pleuvoir et les gouttes, sous ton regard, s’étaient transformées pour moi en
perles de cristal !


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Je t’offre aussi
un p’tit bout de ces sentiers à chèvre,
que nous aimions tant partager ensemble, 
et où j’entendais, en rêve …
courir tes mots espiègles et amoureux !


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J’essaierai désormais, en précieux souvenir de toi, de soigner mes roses que je laisse pousser avec la
plus grande désinvolture …


Ce soir, toutes les chandelles de ma demeure brillent de toute leur ardeur pour toi et …
pour les tiens, vers qui toutes mes pensées cheminent !


A demain Line …
je te sens si près de moi,
 de nous tous !!!
————-

Il y a un terrible bug ce soir, impossible d’aérer mon texte comme je le veux (j’ai
recommencé maintes fois, j’essaierai demain !)
Je ne peux non plus vous mettre ici un lien vers Line, je l’aurais tant souhaité, mais, peu
de temps après lui avoir laissé un commentaire sur sa page, son blog disparaissait …
Je ne mettrai pas d’articles aussitôt, afin de pouvoir vivre plus intensément en symbiose
avec la mémoire de Line,
et également vous laisser le temps de lire (quelques pas plus bas) « Chien d’une vie », une
histoire aux reflets authentiques !

A vous mes amis

 

                  
 
Mes amis,

Mes mots ont comme une sorte de « trac », ce trac que l’on ressent en coulisse avant la
magie de la scène …

…ils ont le trac  

    des instants à venir !

Je guette de loin et dans un silence pesant les mouvements du joli ventre rond  de
ma fifille « Gwen » qui me feront « mamie » d’ici quelques heures ou, tout au plus, un ou deux jours !

Entre cet évènement et le retour de mon autre fifille « Lola » de son séjour en chiens de
traîneaux

               mon coeur trépide quelque peu
!

Rassurez-vous, je ne vous oublie pas pour autant….D’ailleurs, je compte bien dès
demain matin aller plonger dans mes hamacs …vers vos mots, vos émois …

Par contre, pour ce qui est d’écrire…dans l’immédiat je ne peux ! Ma plume attend,
elle aussi, dans le même silence pesant…les cris d’un joli ventre rond ! Elle et moi sommes tellement indissociables …

 

Rassurez-vous …elle sommeille pour mieux « rebondir » ensuite (tiens…j’ai déjà employé
ce terme …!).

Ma plume est même submergée de projets (peut-être pour cela qu’elle a préféré aller
dormir ….sourire !)

Dans cette vague de projets, je compte également commencer, enfin (!),  dès la
semaine prochaine (aux vacances scolaires) mon petit récit sur le Chemin de Stevenson , que nous avons effectué l’été dernier !

Tout ceci si …

       d’autres sourires de la vie, plus vifs ou plus impatients, ne
viennent            capturer mes mots …!

             

                      
             A bientôt…

                      
                   je m’ennuie déjà de vous ….

 

Paysages intérieurs

  
   Cheveux fous, poussés par un vent audacieux, turbulent ou inondé de mystère

 

Artistes, Libres Penseurs ou Contestataires

leur retombée semble être le cri d’une forêt

 

 

et leur verve une cascade éternelle …

« gwen »
 
 » la maman »

 
 » lola »

 

           «   une maman entourée de ses 2 princesses  » …
 

Sur le chemin de l’Essence

Aujourd’hui, samedi 5 décembre 2009 (Annick, tu vois que je parviens de temps à autre à « graver » quelques dates !),
mon coeur de maman bat la chamade, tournoie virevolte avec la plus folle envergure…
                   
et je ne dispose pas de fleurs assez belles,
 dans ma bibliothèque de sujets graphiques, pour en
placer une entre chacune des courbes de leurs prénoms …
   ils sont partis ce matin de l’Aéroport de Bordeaux,
                                     
rejoindre leur rêve !
                                     
Pour lui …retrouver,
                                     
Pour elle …découvrir
                        
une case aux senteurs de vanille
                                  et
aux  toits orangés
                                 
qu’elle …devine tendre
                                  
qu’il ..sait inviolée !
 
 » Gwen et Lilian  » s’envolent vers
Pointe à Pitre  Avion
 
Ils y resteront un bon mois , Lilian ayant regroupé tous ses jours de congés dans ce projet superbe !  Il a
prévu de parcourir avec « Gwen » son pays « la Guadeloupe », mais aussi la Martinique et l’Ile de la Dominique .
 
Et, comme je crois par dessus-tout à la magie de l’image et des mots, j’ai choisi d’inaugurer à ma façon leur séjour
et mes souhaits les plus chers, avec les petites choses qui suivent …
                    toujours
extraites du livre « Partage » (dont je vous ai déjà parlé dans un précédent billet)
                              
 Totale Sérénité
 
Larguer le quotidien et ses Sottises
Ne plus attendre de surprise
Se défaire des longues analyses
 
Totale Sérénité
 
Avoir déjà tout expliqué
Parce qu’en Harmonie avec ses propres Pensées
Laisser les autres avec leurs Préjugés
 
Totale Sérénité
 
Respecter sa Probité
Protéger précieusement sa Liberté
Loin des trop Désespérés
Pour ne plus se retrouver Vampirisée
 
Totale Sérénité
 
Croquer la Vie à pleine Dent
Partager simplement, humblement
Danser, Chanter, Lire et Ecrire tout le temps,
Vivre enfin Calmement
 
 
 
 Florale
Reposer délicieusement au fond d’un bleu nuancé
Balancer suavement les corolles colorées
S’ouvrir au plaisir d’un vide olympien
Caresse et merveille du monde sous-marin
 
Florale
 
Faire resplendir ses pétales à la lumière de l’eau
Explorer les magnifiques coraux tropicaux
Echanger des messages subliminaux
Bonheur et tendre repos
 
Florale
 
 
Arc-en-ciel  Que votre voyage soit des plus dorés  Arc-en-ciel
 
Arc-en-ciel Rose rougeArc-en-ciel 

Je faisais référence un peu plus haut à une certaine « Annick », qui n’est autre (et c’est bien peu
dire) qu’une amie de …plus de 35 ans ! Nous avons fréquenté le même pensionnat et son même lycée « l’Institution Notre Dame de Grâce » à Cambrai (« pays des bêtises » ? Non, et où
avez-vous entendu cela Clin d'oeil !!!) et vibré des mêmes fièvres d’adolescentes …Puis, après le Bac, elle partit avec ses parents s’installer en Charente Maritime sur la Cotinière. Alors qu’elle
relisait l’autre jour des tas de « petits bouts de papier » que je lui avais demandé de conserver toujours, elle me reprocha « tendrement » de n’en avoir daté aucun ! Chose à laquelle je répondrai
aujourd’hui que, même si certains d’entre eux ne datent que d’une dizaine d’années, le temps qui nous est imparti sur terre devait alors me sembler … »éternel » !

 
    je vous laisse regagner à présent
   ce chemin aux rires étoilés,
rimant avec marelle, pastel, ou douce ritournelle,
ce fort joli mot … »Compostelle » …