Je viens de lire le magnifique poème que mon amie Evajoe vient de composer sur son
site (http://www.rencontre-avec-ma-poesie.fr) à partir des mots de mon histoire …vous vous souvenez ? Le « Cheval et la coquille » ?
J’avais en effet incité mes lecteurs et lectrices à enfourcher la plume et composer à
leur tour, mais…il s’agissait d’une dictée (dans le texte de « Retrouvailles ») et non de cette histoire !
Ah ah …voilà bien là le propre des poètes !
De tout confondre, de tout aimer pour
finalement …
ne faire que ce qui leur plaît !!!
Cette erreur de compréhension n’enlève en rien au charme de son poème que j’ai eu envie
, au départ, de poursuivre de quelques pas avec mes mots ! Cette aventure m’a finalement mené bien plus loin que je l’aurais imaginé …Ah ! ces chemins !
Voici donc, pour vous ……………..
« Le vieux cheval, suite…. »
De retour au
village
Quel bonheur à la fois fort et
sage
De faire à nouveau résonner de ses pieds
La jolie cour en
galets
Dans l’épaisse fumée qui
écume
D’un fer posé sur
l’enclume.
Au coeur de cette
brume
Un petit comité l’attend
…
Les poules, le
bouc
Et le chat angora
blanc.
Ils l’encerclent tous exaltés
Et s’empressent de lui raconter
L’histoire d’un valeureux cheval
Parti traverser des montagnes
Et des terres
brûlées.
Il avait une crinière des plus mal coiffées
Mais une foulée si légère
Qu’il donnait l’impression de voler !
Dans son regard de prophète
Planait une étrange lumière
Comme issue de lointaines contrées.
Le voyage l’avait rendu si beau
Un rien gitan, un rien hidalgo.
On racontait le
soir
Au coin des cheminées
Qu’accrochés à ses bâts
On y voyait des guirlandes de fleurs
Des colliers de
perles
Et un coquillage superbe
Rutilant comme neige !
Il transportait contre ses flancs
Des dessins et des galets,
Des billes, un éventail…
Et même une poupée !
Il en avait croisé des enfants
Croisé tant et tant
Des enfants de braves gens
Se baignant dans les abreuvoirs
Là où il aimait aller boire.
Alors…notre cheval
Celui qui fêtait son retour
Pensa qu’il aurait aimé le rencontrer
Le long de ses hautes herbes mouillées
Bordant ces interminables halages
Où, tête courbée, cahin-caha il avançait…
A deux
Ils auraient refait le monde
A deux
Ils auraient tout parsemé d’Amour !
Ils n’auraient jamais parlé
De la pluie ou du beau temps
Mais simplement écouté le vent
Qui fait naître des caresses
…
Simplement pensé à tous ces hommes
Emplis de bonté et de gentillesse
Dont ils sont sans conteste,
Ils en sont sûrs à
présent…
« la plus belle des conquêtes » !
Et, si tous les deux partaient faire une balade l’un emmenant l’autre, tantôt sur ses sommets à la découverte de terres arides ou le long du canal ou ils verraient la douce colombe et sa petite
famille, le bel héron avec son air impassible piquant son poisson les saluera.
En tous les cas ton texte est ravissant et il me fait rêver et je vois réellement les images tel que tu les décrit.
Bonne journée et bisous d’Eva ta grande soeur des mots.
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C’est la première fois que je lis un poème aussi beau.
Amicalement Paulo.
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j’aimerais bien savoir si les chevaux ont fini par se
rencontrer. La suite serait superchouette avec les mots
que voici : soleil, paille, vent, fer, mer, réveil, raille,
auvent.
car je suppose que tu vois : ceux sont les rimes !!!!!!!
éclats de rires, comment vas-tu t’en sortir ?
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J’ai fait un bien agréable galop poétique
Bonne soirée Sabine
amicalement
Tony yves
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