L’espace d’un TANT !

 

A l’heure où le soleil pense à se retirer de la scène, jetant à nos pieds toute sa ferveur d’artiste, j’aime flâner …

Je tournoie autour de mon nid, il ne faut jamais aller bien loin, où tout semble respirer un paysage quotidien et la béatitude des jours , mais il n’en est rien, jamais rien !

Je vais, appareil photo et coeur ouvert en bandoulière, dans le sens inverse de toute prénotion, recueillir tout ce qui voudra bien venir vers moi, l’air est toujours si plein de féerie …

J’y découvrirai une histoire, un message, une prière ensuite, au retour, à lire au vent des regards surpris …

 

Enveloppée dans ce hasard, je suis partie suivre les rêves d’une feuille, goûter au sang de ses pensées …

 

 

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Et, avec elle, tourner les pages de ce  grand livre du monde …

 

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Y comprendre, dans la veine de son silence, de gracieuses intentions,

 

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avides des mots « ensemble et fraternité » !

 

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Et dérouler, à la lumière des ombres, le parchemin des tristesses enfouies …

 

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Imaginant tout à coup, à travers l’or du courant, des farandoles et des farandoles d’hommes ….

 

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Et je me suis retrouvée sur des chemins sages, entre refrains d’enfants et rires de vieillards …

 

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Mais je me suis rendue compte que j’avais embué les yeux du soleil avec ces mots hors du temps …

  

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Ne pleure pas bel astre ….

Vois la lune en chemin, jolie m’happe-monde, qui nous parle de pays et de continents où faire encore danser nos pas !

 

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Non non, ne balayez pas les feuilles devant vos portes …

Laissez-les, porteuses d’avenir et de souvenirs, s’envoler au gré de leur élan…

Elles sont si douces au dos fourbu du mendiant qui a mal et froid !

 

 

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Non, non, ne balayez rien ….

Ni feuilles, ni oiseaux blessés, ni mains grelottantes ….!

 

(Sabine)

 

 

41 réflexions sur « L’espace d’un TANT ! »

  1. Un automne prépare doucement l’hiver
    profitons des teintes splendides offertes
    du ciel clément, de la douceur de l’air
    amassons les récoltes et le bois
    pendant que nous le pouvons,
    et que nous puissions le temps venu
    chauffer nos mains au feu et notre âme à Dieu

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  2. Mes mots ici attirent justement l’attention sur tous les sans-abri qui ne connaissent malheureusement que le sol des rues, pourvu de feuilles ou non, en guise de lit ….

    La dernière phrase poursuit clairement cette idée en invitant à accueillir chez soi , ouvrir sa porte !

    D’ailleurs, tout mon texte parle d’amour, de solidarité et de fraternité …Les feuilles, les paysages n’en sont que les supports, les illustrations ….

    Bisou.

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  3. Trop de gens en ce moment, sont comme ces feuilles d’automne, elles tourbillonnent et ne savent pas où se poser. Certains pays ont tendance à les balayer. Même si on ne peut accueillir tout le monde, ces enfants dans la boue et le froid, me fendent le coeur, donc laissons-les au moins s’arrêter et se réchauffer un peu auprès d’un feu et de notre humanité.
    On se sent tellement impuissants !
    ton texte m’y a fait penser, peut-être ai-je tout faux ?
    Bisous et bonne soirée.

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    1. Oui, clara, tu es bien dans l’idée …
      Cette idée que j’évoque ici « d’ouverture au monde » et ce d’un bout à l’autre de mon texte !

      Immense bisou.

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  4. Elles sont magnifiques, tes photos, Sabine – surtout celle de la lune que j’admire énormément ! Ta musique aussi est bien jolie… On aime te retrouver dans ce bouquet de pensées et de sensations si chaleureuses. Bisous de chemine – nez !

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  5. Sabine,

    Ce tant, cet instant que tu as su nous conter au travers de la nature m’a émue et j’en ai encore les yeux embués de gouttelettes. Un doux voile devant mes yeux et je vois toute la beauté de celle que tu es, poète et artiste aimant le monde et l’embrassant à plein corps.
    Donnant un espace, le temps d’un texte, à ceux qui marchent dans notre « Unis-vers » . Si dans leur longue fuite en avant ils avaient ce sol de feuilles, ils marcheraient moins dans la boue, l’eau, et auraient comme tu le dis si bien un doux matelas à leur dos fourbu.

    Et cette « m’happe-monde », cette lune qui comme chacun sait joue sur notre vieille terre.

    Que d’amour dans ton texte, de mains tendues sans que tu ne le soulignes, mais si bien dit à chacun de tes mots, autrement.

    Je n’aime pas ôté les feuilles, pour moi elles ne sont pas mortes, elles recommencent tout simplement une autre vie.Celles sur le pas de ta porte m’ont même fait un clin d’oeil…. Elles se marient bien au joli motif du sol…

    Je t’embrasse Sabine et je continue à mon rythme ton beau diaporama.

    EvaJoe

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  6. Joli texte et toujours de merveilleuses illustrations. Je m’en veux un peu de troubler ce moment de pure poésie et de rêve mais je me dis que malheureusement on balaie de plus en plus, et les feuilles, et les oiseaux blessés… et les sans logis.

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  7. Mais bien sûr que non, alma, tu ne troubles rien car ton ressenti est précisément la trame de mon billet …!

    Bisou et merci pour ta perception.

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  8. Ah ! Laissez les feuilles s’envoler au gré de leur élan …
    j’espère que quelques unes rencontrées sur ton chemin s’envoleront jusqu’ici,
    imprégnées de tes si bons sentiments pour le mendiant Sabine !
    Bisous♥

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  9. Je suis sans voix,
    simplement boire tes mots,
    et me dire,
    leur dire,  » non ne balayer rien, ni les feuilles, ni les oiseaux blessés, ni les mains grelotantes « , accepter la vie!
    te dire aussi merci pour tant d’amour partagé,
    dans mes pensée Sabine

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  10. Bonjour Sabine, je suis toujours éberluée de lire dans tes articles tant de poésie et d’amour de la vie, pensant aussi aux malheureux qui n’ont qu’un lit de feuilles pour s’étendre et dormir. Pour moi les feuilles d’automne qui tombent me font penser à l’impermanence . Tout évolue, tout bouge autour de nous et nous sommes un peu ballotés par la vie comme ces feuilles qui tourbillonnent.
    Bises ma Sabine

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  11. Bonjour Sabine
    excuse mon retard a te répondre, mais depuis que tu as mis tes com, impossible d’ouvrir apln-blog
    la news est en panne sur vefblog depuis une semaine, le webmaster est absent, donc pas mal de perturbation sur le net….merci de tes passages, donc à l’avenir si je ne te réponds pas c’est pas ma faute !!
    passe une bonne journée bises
    Qing&René

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  12. Bonjour Sabine….j’aime cette saison pour ses brouillards,ses feuilles colorées, si belles , il y en a en bas de chez moi….Mais hélas ,bientôt les horribles soufflettes à moteur vont les brutaliser . Je regrette le temps du râteau qui les rassemblaient presque tendrement, les faisant bruire comme de la soie ,de la faille…
    Toujours si beau ton regard sur les choses…
    Je t’embrasse

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  13. Des mots et des images
    couleur d’automne
    couleur d’amour…

    *****
    C’est le temps des feuilles,
    Des feuilles égarées
    Qui se perdent dans le soir…

    Le temps des silences,
    Des mots éparpillés
    Qui se meurent …oubliés…

    Le temps des hivers,
    Des trop longues absences
    Qui frissonnent dans le cœur…

    Viendra-t-il le temps
    Des espérances folles
    Sur les sentiers de la vie ?

    Le temps de l’amour,
    De la paix retrouvée
    Dans tous les coins de la terre ?

    Marie

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  14. Re-Coucou Douce Pèlerine des Coeurs !!! Sourire
    Toi, tu sais faire éclore « la Beauté » dans ce monde parfois « si laid »… Tu es une Magicienne de la Vie, allez agite encore ta baguette, elle sait faire voler les jolis mots au delà des maux… et peut-être que tes phrases simples, vraies et sans emphase emmèneront notre Monde vers le « plus beau »… Là où tous les hommes sont réellement égaux……………………………..
    La Musique est MAGNIFIQUE !!!!!!!!!!!!
    Merci pour ce délicat et tendre moment empli d’Espoir…. Sourire Radieux
    Mille millions de tonnes de très très tendres Bisoudoux
    ***Tincky***

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  15.  » L’automne au coin du bois,
    Joue de l’harmonica.
    Quelle joie pour les feuilles !
    Elles valsent au bras
    Du vent qui les emporte.
    On dit qu’elles sont mortes,
    Mais personne n’y croit.
    L’automne au coin du bois,
    Joue de l’harmonica. »

    Maurice Carême aussi m’avait dit de ne pas les balayer mais d’écouter celui qui les colore, qui souffle et les fait voler: Le Joueur d’harmonica…

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  16. Je suis venue voir, Sabine, la jolie m’happe-monde dont tu m’as parlé sur mon blog; elle est splendide !
    Je souhaite que sa lumière soit douce pour tous et en particulier pour tous ceux qui n’ont rien que la beauté des feuilles d’automne qui vont mourir avec le froid de l’hiver qui arrive…Mais la douceur de la lune ne fait que consoler, elle ne réchauffe ni les corps transis ni les coeurs qui restent froids; il n’y a pour se réchauffer que les coeurs comme le tien qui ne balayent rien.
    Douce soirée
    Bisous
    Blanche

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  17. Je n’aime pas cette saison, ce week -end particulièrement, demain plus précisément 🙂 mais bon…. tes photos et ton récit me donne un peu de chaleur au coeur, merci pour ce beau partage
    Bisous

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  18. Je tentes de ne voir que la beauté de l’automne, sa luminosité, cet été indien où l’on se réchauffe le coeur, pensant à nos disparus mais avec des fleurs et de l’amour, oui, ces feuilles mortes, je regrette tellement qu’on les enlève, qu’on les balaye, elles sont si belles, et ne parlons pas de ces petits êtres qui partent avec elles…
    Hier sur la côte landaise il faisait si beau… Merci pour ces jolis mots si poétiques Sabine et ces images magnifiques…
    Marine

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  19. … Ce tant ressenti en ce temps de saison étincelante qui chemine, de teintes cueillies sur un lit douillet de feuilles envolées me parle tant et tous jours de beauté et d’amour partagés, sur des images colorées habillées de musique de douce heure….
    D’Âme poétesse en choeur, encor’…. Sabine…. tu illumines l’écran comme les feuilles d’or tombées bruissent sous nos pas….
    Merci de poser ton regard si beau sur le monde du tout et du tant qui s’égare ici-bas…
    de réchauffer nos âmes…
    Je t’en brasse de feuilles-fleurs…
    Den

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  20. Que de lumière et de sagesse dans tes yeux Sabine. Entre joie et douleur ces feuilles brasillent sous ta plume. Quel étonnant ballet de feuilles et de pensées où chaque mot mérite d’être conservé dans un écrin. Gros bisous et doux week-end.

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  21. Je relis ….
    Je te lis mais avec mon smartphone je n’arrive à commenter…
    Dès que ma connexion retrouvera des couleurs, je reviendrai sur mon blog…
    Bon et doux Dimanche de Toussaint Sabine
    Bisous
    timilo

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  22. J’espère qu’un jour il n’y aura plus personne dans la rue qui ait besoin de feuilles pour leur tenir chaud.
    Mais c’est sans doute un joli rêve, Sabine.
    Merci pour le tien.
    Passe une douce journée.

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  23. Coucou Sabine
    C’est grâce aux vagabondages de nos lointains ancêtres, nos pères, que nous sommes bien ancrés, vautrés, dans nos villages… L’homme doit-il rester en cage, en laisse comme des chiens, ou en guenilles sur les chemins – pour que nous puissions, bien sages, à l’abri, se vautrer dans nos villages ?

    Dure Loi de la Nature, la Survie, inscrite au cœur de la souffrance, dès la plus tendre enfance, depuis des millénaires dans la nuit.

    Dure Loi de l’Evolution, la migrations… assurer sa descendance, loin de l’extrême indigence, loin de la hideuse violence, et de l’exclusion.

    Qui affirme en mots, bien haut, tous en écho, que nous étions égaux ? Avons-nous différents visages, dans nos miroirs, dans nos mouroirs, pétrifiés, vautrés, dans nos villages ?

    Et pourtant, à la même cadence battent nos cœurs, sur un seul chemin, bravement conquis, qui se mérite : La Vie ! Et sans panache, à contre-coeur, changer de rivage vers un unique continent, la crépusculaire mort, à tous notre ultime sort …

    Luciole

    Merci de nous le rappeler si joliment, chère Sabine

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  24. J’aime les feuilles d’automne, leurs belles couleurs, le tapis moelleux qu’elles offrent à nos pas dans les sous-bois. Il y a quelque chose de grand et de beau dans ce message plein de douceur qu’elles nous adressent.
    Te lire est toujours un merveilleux voyage.
    Gros bisous
    Alain

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